Bonjour à tous,
Toutes les personnes qui s’intéressent à la spiritualité ne s’intéressent pas à la magie. Pour ma part, je pense que les deux sont les parts d’un ensemble lié à la manifestation du Divin en nous.
C’est mon opinion cela dit. Je comprends très bien que tout le monde ne soit pas d’accord. Mais réellement j’adore la magie et plus je pratique, plus j’ai envie de pratiquer. Mes guides me disent que c’est normal et ils m’encouragent dans ce sens.
Par contre, si je suis énervée ou stressée, ils m’empêchent toujours de faire quoi que ce soit. Ils m’ont aidé à comprendre en quoi il pouvait être néfaste pour soi-même de céder à l’énervement ou à la colère. Mais ils ne me laissent pas non plus agir par facilité. Ils me disent toujours de n’agir qu’en fonction de ce qui me sera bénéfique.
Voilà pourquoi je n’ai pas de problème de retour, je vous l’ai déjà expliqué. Ils ont la possibilité de bloquer toute ma puissance si je m’en sers mal. Et ils le font lol !
Ils disent qu’ils le font pour moi. Je le sais. Tout comme je sais qu’il arrive aussi qu’ils me prêtent leur propre puissance lorsque j’agis, me permettant ainsi d’aller au bout de mes actions sans perte énergétique handicapante.
Toutefois, parfois j’ai envie de me pencher vers des choses qui me font peur moi-même. Mes guides me disent que je ne devrais pas me réfréner mais au contraire me faire confiance et aller au bout de mes envies.
L’autre jour par exemple, m’est venu en tête un rituel qui permettrait de mettre fin à ses jours. Ca m’a choquée. Je me suis demandée pourquoi puis j’ai voulu l’enfouir en moi.
Mes guides me disent de ne pas éprouver de culpabilité et d’écouter plutôt le message de mon âme. Le but en fait n’était pas de me permettre de mourir, ce rituel était une invitation à me pencher sur les programmations d’avant incarnation, qu’il est magiquement possible de modifier. Bon d’accord, c’est loin d’être facile. Il faut être capable de pratiquer une manipulation d’un tel niveau.
» Et tu en es capable me disent mes guides, uniquement parce que ton âme te le permet « . A condition de ne pas me fermer lol !
Le rituel pour mettre fin à ses jours était un rituel pour reprogrammer les options d’une existence donnée. Ce qui ne peut se faire sans l’accord de l’âme de la personne concernée. Mais sur le plan matériel, opérer une reprogrammation revient à mettre un terme à un parcours et donc à une existence de manière symbolique.
Pourquoi cela ne m’est pas venu en tête en même temps !
» Pour autant, me disent tout de même mes guides, nous t’avons déjà parlé du suicide. Ce n’est pas un acte à condamner. Parmi ceux qui l’opèrent, certains l’avaient programmer. Personne ne meurt par hasard. Ceux qui avaient d’autres options mais qui ont fait ce choix ne souhaitaient pas poursuivre une expérience. Ceux-là reviendront et recommenceront.
Ceux qui devaient partir ainsi, étaient là pour dispenser un enseignement, aussi incroyable que cela puisse paraître.
Ne condamne pas ceux qui font ce choix. Vous êtes les seuls à vous condamner. Nul autre.
Et retiens surtout que ceux qui blâment le plus ce sont ceux qui restent, ils en veulent aux suicidés de leur avoir causé une souffrance, avant de leur en vouloir d’être parti. Souviens-toi toujours de cela.
Vous passez toujours par vous, par ce que vous ressentez. Vous reprochez aux suicidés de ne pas avoir su s’ouvrir, se confier. Mais pourquoi le plus souvent ? Parce qu’à présent c’est vous qui souffrez. Même inconsciemment, vous reprochez à l’autre de vous avoir causé une souffrance. C’est cela qui vous ennuie le plus.
Vous êtes très nombreux à avoir besoin des autres pour vous sentir bien. Trop nombreux même. Nous t’avons souvent dit que la Source de ton Amour et de ton bien-être devait se trouver en toi. Tu as compris pourquoi, grâce à ton cheminement. Souviens-toi alors de ne pas condamner ceux qui choisissent de renoncer aux autres options. Ils n’ont pas trouvé cette Source en eux, c’est tout. Parfois la route est très longue. »
Certes, qui suis-je pour dire ce qui est bien ou mal c’est sûr… D’autant que j’ai moi-même essayé. J’avais 16 ans et j’étais très mal. Je voulais que mes souffrances cessent. C’est un sujet tabou dans ma famille. Mes parents m’ont pardonné mais ils en parlent avec une telle pudeur, j’ai longtemps culpabilisé. J’en étais arrivé à oublier que c’est ma propre souffrance qui m’avait donné envie de partir. Je ne voyais plus que celle que j’avais failli infliger à d’autres.
Le psy que j’avais vu à l’époque, les infirmières de l’hôpital, tout le monde avait voulu me faire comprendre que le suicide n’est pas la solution. Personne ne m’avait dit » le suicide c’est mal « . Mais je me souviens de la phrase de mon père le lendemain, alors qu’il ne m’en voulait déjà plus. Il s’est approché de moi, m’a embrassé et m’a dit en souriant » Comment as-tu pu faire ça, tu n’as pas pensé à moi ? »
C’est surtout ça qui revenait. J’en ai parlé à une amie à l’époque, elle m’a répondu qu’ayant déjà perdu sa mère, elle n’aurait pas supporté que je meurs aussi.
C’est maintenant seulement que je réalise tout ceci. Mes 16 ans sont loin. Mon véritable mal-être et ses causes, je les ai découvert plus tard. D’ailleurs si vous vous posez la question, je n’ai pas recommencé. A l’époque, je me suis assez vite remise ( deux mois de thérapie ). Mais j’ai également découvert que bon nombre de mes camarades avaient tenté aussi ou bien y avaient pensé.
Discuter avec ces personnes ainsi qu’avec mes parents et mon psy m’avaient bien aidé. Mais c’est surtout le fait de découvrir que d’autres se sentaient mal aussi qui m’avait soulagé. Ces personnes-là écoutent sans juger, elles ne vous culpabilisent donc pas et finalement en découvrant qu’on est pas seul, on parvient à s’accepter. J’ai même trouvé le moyen de sympathiser avec une fille que j’avais rencontré aux urgences ( même cause d’hospitalisation ) et qui était dans le même lycée que moi.
Bref, mes guides me proposent aujourd’hui de regarder ma propre programmation. Ils me proposent de m’aider à modifier ce que je voudrais, si quelque chose aujourd’hui m’ennuie. Mais ils disent aussi que ce ne sera pas gratuit. On apprend de nos épreuves. Lorsqu’on modifie sa propre programmation, il faut comprendre que ce que l’on supprime, on le retrouvera tôt ou tard si on ne le remplace pas sur le coup.
Pourquoi une telle proposition maintenant ? Pourquoi ai-je eu ce rituel en tête finalement ? Mes guides me répondent, » Pour que tu prennes conscience de la chance qui est la tienne d’ores et déjà et que tu la mesures enfin. Pour que tu ouvres les yeux et que tu regardes ton parcours. Pour que tu réalises combien de montagnes tu as déjà déplacé et que t’aperçoives enfin de tes propres mérites. Si tu veux une vie plus facile, c’est possible. Mais nous savons déjà que le plus dur est derrière toi et c’est cela que nous voulions te montrer. Tu n’aimes pas vivre au jour le jour. Tu ne souhaites pourtant pas mourir. Tu t’es accrochée souvent ces derniers mois alors que tu aurais pu désespérer sans fin. Tu n’as plus 16 ans, c’est évident. Tu t’es endurcie. Mais ce que tu ne réalises pas ce sont tes propres mérites. Tu vois tes efforts, tu ne vois pas les résultats. Pas tous en tout cas. En voyant ta programmation énergétique, tu aurais compris. »
Ok, le message est donc, contemple et savoure, me dis-je. » Non » répondent mes guides. » C’est, à présent repose-toi et laisse les choses se faire. Ta programmation n’a pas besoin d’être modifié. C’est surtout ça que tu aurais vu si tu avais effectué ce fameux rituel » pour mettre fin à ses jours « . »
Ok…Comme quoi c’était pas la peine d’être choquée. Je vais tâcher de m’en rappeler. Mieux vaut tenter de se comprendre plutôt que de se battre contre soi.
Bise à tous
Emilie
26 mars, 2018 à 20:34
Coucou Sylvie,
Je crois qu’il est question de réécrire le programme. On m’a juste dit « tu as besoin d’une reprogrammation ». J’ ai laissé couler et puis on m’a remis le nez devant la « programmation « et j’ai décidé de chercher en quoi consistait la reprogrammation. Je crois que la prière signifie que la foi doit être le principal ingrédient.
crystallia
26 mars, 2018 à 1:31
Bonsoir Emilie,
Prier si cela te parle, pourquoi pas ?
Ou attendre de voir ce que l’on te propose.
Bise
Emilie
25 mars, 2018 à 23:14
Bonjour Sylvie,
On m’a parlé de la fameuse reprogrammation – je cherchais de quoi il était question dans la mesure où cela ne me disait pas grand chose. A défaut de rituel, on me suggère de prier …
crystallia
31 mai, 2009 à 18:53
Merci à toi.
Bise
marielcaelestia
31 mai, 2009 à 17:25
un récit passionnant ! continue !
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