Bonjour à tous,
Ces derniers mois il m’est souvent arrivé de me sentir euphorique. Parfois je recherchais cet état, d’autres fois il apparaissait tout seul.
Chaque fois j’avais conscience d’une chose, ce n’était pas un état naturel. Seulement Je me sentais tellement bien alors…
L’euphorie fait paraître la vie tellement belle. Mes problèmes d’argent, avec mes parents, ma solitude, tout passait au second plan. Je me sentais juste bien dans cet état.
La première fois que je me suis sentie euphorique, je ne sais pas comment s’est arrivé. Mes guides me disent que c’est la peur provoquée par mes problèmes d’argent qui a entraîné une sorte de réaction de survie. En gros, mon ego a fait en sorte que je ne sombre pas. Par la suite j’ai senti quand il m’était possible de déclencher cet état et je l’ai fait, quelques fois.
Mais chaque fois j’avais conscience que je ne me faisais pas du bien et ça gâchait mon plaisir. J’aurais voulu pouvoir me sentir totalement libre et surtout libérée de toute contrainte. Je regrettais mon insousciance passée. Quand mes actes n’avaient que peu de conséquences.
J’ai démissionné de mon travail sans en avoir un autre. J’ai agi ainsi parce que je sentais que c’était la seule chose à faire. Tous mes rêves, mes cauchemars me disaient d’aller dans le même sens. Mais j’ai hésité un bon moment. Je haïssais mon boulot, toutefois il me permettait de vivre.
Je suis finalement partie. J’ai vite compris que spirituellement c’était la seule chose à faire. Matériellement par contre, ça a été le début de l’enfer. En plus je ne vis pas seule. Je n’ai personne à charge mais je ne vis pas seule.
C’est ça la chose comique. Matériellement je suis très entourée. Pourtant si vous me lisez depuis quelques temps, vous devez savoir combien il peut m’arriver de me sentir seule. C’est parce que je me suis souvent sentie incomprise.
J’ai réalisé après que ce problème ne venait pas des autres, mais bien de moi. Pour preuve, sans que je ne m’en rende compte j’ai fini par dépasser la souffrance de ne pas trouver d’allié autour de moi. Ca s’est fait à mesure que je me rapprochais de mon Etre.
Mes guides ont toujours été là en tout cas. Ce sont eux qui m’ont aidé à réalisé que l’euphorie ne m’était pas bénéfique.
Ce besoin de m’enivrer que je ressentais, ils m’ont aidé à le juguler. Ils m’ont encouragé à méditer et ont épurer mes énergies destructrices à ma place. De sorte que je puisse rester calme et lucide sans pour autant sombrer dans la déprime.
Moi je ne bois pas, je ne fume pas et je ne me drogue pas. Mais je suis comme tout le monde. Quand une douleur lanscinante m’empêche de me sentir bien, j’éprouve le besoin de la faire passer.
Mes guides m’ont aidé à me rapprocher de mon âme plutôt que de rechercher une aide extérieure, que ce soit dans les bras d’un homme ou dans un produit quelconque.
Encore aujourd’hui je suis surprise qu’ils y soient parvenus mais ils me disent que c’est ma propre volonté de comprendre ce par quoi je passais qui m’a permis d’y arriver.
Pourtant ce besoin d’ivresse, croyez-moi si je vous dis que je le connais. Un jour je vous ai posté une chanson un peu spéciale pour moi. C’était » Earth my body « . Ce titre me fait entrer en transe. Quand je l’écoute, je me mets à chanter presque automatiquement et là je pars.
Mes guides me ramènent toujours pourtant lol ! Ils ne m’ont jamais laissé m’enivrer complètement. En fin de compte je comprends cette attitude.
C’est lorsque je suis totalement calme que je me sens le mieux en vérité. Mais cela se faisait de plus en plus rare à mesure que je voyais mes problèmes s’aggraver de tous côtés.
Pourtant je ne sombrais toujours pas. » Et tu ne sombreras plus maintenant « , me disent mes guides.
Pourquoi ? » Il y a un temps pour tout « , me répondent-ils. » Si tu n’avais pas été prête pour cette épreuve, tu ne l’aurais pas vécue voilà tout. »
Le plus difficile pour moi a été ce sentiment d’impuissance. Quoique je fasais à un certain moment, tout s’écroulait les rares fois où il y avait démarrage. Même au niveau relationnel. Le pire c’est que parfois, je savais à l’avance que les choses s’écrouleraient d’elles-mêmes et que je ne pourrai rien empêcher.
Je ne voulais pas accepter cela. Puis j’ai compris, petit à petit. J’ai eu du mal à admettre que j’étais dans une phase descendante parce que je ne parvenais pas à voir ce qu’il y aurait ensuite. Et je voulais absolument savoir lol!
C’est dur de voir tout s’écrouler sans savoir pour autant ce qui viendra immédiatement ensuite. C’est cela que je ne voulais pas admettre. Sans le confort de la sécurité matérielle et émotionnelle, je préférais l’ivresse.
La spiritualité m’a permis de comprendre que c’est en soi que l’on doit trouver sécurité et contentement. L’équilibre émotionnelle ne doit pas dépendre de l’extérieur.
Mes guides ne m’ont jamais permis de me raccrocher à leur Amour pour moi par exemple. » On aurait été de bien piètres guides « , me répondent-ils ! Je suis morte de rire !
Ils m’ont toujours dit de faire preuve de courage, de chercher la Force et l’Amour en moi et surtout, de croire en moi.
Ca m’a été très utile chaque fois que j’ai eu l’impression que j’allais devenir chèvre. Mais ils m’ont aussi encouragé à m’amuser, sainement, et à voir du monde, à ne pas rester sans rien faire de constructif.
Ils m’ont encouragé à chercher en moi les raisons de mon blocage matériel et à ne pas céder à la facilité de blâmer des causes extérieures. Ce n’était pas pour rien que j’étais mal dans mon boulot et que je ne parvenais pas à en trouver un qui me plaise vraiment.
Bref, je ne me suis finalement jamais enivrée. Toutefois, je ne blâme pas ceux qui le font. Je comprends que des fois on en sente le besoin, pas seulement l’envie.
Cela m’est passé. A force de travail et en devenant plus indulgente envers moi notamment. J’ai réalisé que j’avais beaucoup de choses à me pardonner à moi-même.
Je ne dis pas que ma route est finie d’ailleurs lol, mais pour l’heure je me sens prête à poursuivre sans euphorie.
Bise à tous
crystallia
2 juin, 2009 à 15:49
Bonjour Eric,
Ravie de te lire. Tu n’es pas le premier à me dire que tu te retrouves dans mes écrits. Nous sommes nombreux à passer par des phases difficiles. Moi-même je me fais beaucoup de bien en écrivant par exemple. Si en plus d’autres y trouvent de l’apaisement, du soulagement, alors je suis contente.
Bise
Peregrino
2 juin, 2009 à 15:12
Bonjour Crystallia,
Je suis toujours là, chaque matin… Si tu savais comme on se ressemble.
Bise, Eric