Tu es le Vaisseau,
Qui navigue sur les flots tempêtueux de ton subconscient.
Pourtant, là, au centre de ton Etre,
Se trouve un petit port merveilleux,
Où maintes fois déjà il t’est arrivé de faire escale.
Maintes fois tu es venue t’y ressourcer, t’y reposer.
Tu restes un peu et puis tu reprends ta route.
Elle te paraît souvent dangereuse tant tes eaux sont agitées.
Pourquoi ne parviens-tu jamais à rester au port ?
Pourquoi reprends-tu toujours la mer, courageusement ?
Tu sais que tu n’as pas le choix, c’est ton Coeur qui te guide.
Tu as rencontré Celui qui toute soif peut étancher,
Et il t’a lui-même conseillé de reprendre ta route.
Pour aller où toutefois, tu n’en sais rien.
Tu ne parviens pas à te défaire de ton ego et de ton orgueil.
Souviens-toi de ces jours, nombreux,
Où tu t’es retrouvée face à une mer calme, trop calme pour avancer.
Ton Vaisseau n’a qu’un seul moteur, ton Coeur.
Si celui-ci t’envoie te perdre sur des eaux stagnantes,
Tu ne peux rien faire d’autre que de lui faire confiance.
Tu maudis ces traversées tantôt brinquebalantes tantôt trop lentes.
Tu voudrais t’en retourner à ce petit port merveilleux et y demeurer indéfiniment.
Ce n’est pas ta route.
Il te renverra inlassablement sur l’eau.
Où te rendre alors ?
Tu ne sais plus où aller.
Lasse, tu erres entre crainte et colère.
Terre des illusions et des mirages sans fin.
Il n’y a qu’un seul chemin et il est immobile.
Tu es le Vaisseau qui te fait errer.
Sois l’Ancre, et tu seras arrivée.
crystallia
16 juillet, 2009 à 18:22
Gageons qu’il n’est pas loin cet endroit…
Bise Alain
Alain GRESSIER
16 juillet, 2009 à 17:09
Ce n’est pas toujours facile de jeter l’ancre, en plus il faut connaître le bon endroit!
ARSENE GRISALI