Bonjour à tous,

J’ai réalisé que je venais d’achever un long cycle spirituel. Je ne suis pas mécontente car franchement j’ai souvent cru que je n’y arriverais pas. Je me sentais coincée, comme dans un étau, dans l’incapacité matérielle d’agir comme je le souhaitais sur mon environnement. Je ne pouvais rien faire d’autre que regarder certaines choses se désagréger jour après jour en sachant en plus que tout se passait comme cela devait. Mais j’ai eu du mal à l’admettre.

Des fois, vous avez juste envie de vous rendre dans un aéroport et d’acheter un billet pour n’importe quel trou perdu pourvu que ce soit loin. Mais vous ne pouvez pas. Vous devez restez là où vous êtes et composer avec votre environnement.

Ca met votre force, votre courage et vos nerfs à l’épreuve. Ca vous permet de développer votre patience aussi, et tout un tas de qualités que vous ne pensiez pas forcément avoir. C’est dans de tels moments qu’on se découvre !

Mais pas seulement. Vous apprenez aussi à revoir votre système de valeur et là c’est tout l’édifice sur lequel repose votre ego qui est touché. Tombera, tombera pas ?

 » Mieux vaut qu’il ne tombe pas trop brutalement, c’est pour cela qu’on s’est rapproché de toi. », me disent mes guides. Effectivement, c’est la folie qui vous attend si vous vous déconnectez de votre Conscient trop vite.

Pourtant, il faut qu’il tombe ou du moins, que vous soyez prêt à quitter le piédestal sur lequel repose votre ego pour reprendre le chemin de l’âme. Là où on apprend qu’il n’y a ni bien ni mal.

On peut bien lire autant de livres qu’on veut à ce sujet, pour ma part, c’est en vivant que je l’ai compris.

Je me souviens d’une série de rêves que j’ai fait il y a quelques années, je me voyais quitter un cycle pour un autre. Je refais des rêves similaires actuellement. Ce sont des rêves qui me disent, ça y est, tu peux partir, tu es prête à aller de l’avant.

Cette nuit j’en ai fait deux. Un premier d’abord dans lequel j’étais en famille et nous nous préparions à prendre le train. Tout le monde m’attendait, je savais quelles chaussures mettre mais je devais encore passer par la salle de bains. J’avais hésité au niveau des chaussures pourtant, mais tout ce dont j’avais besoin se trouvait à portée de mains.

Dans le second rêve, j’étais encore en famille et une fois de plus nous étions sur le départ. Mais cette fois, je devais aller aux toilettes. Je ne sais plus comment je me suis retrouvée avec du papier hygiénique gris dans les mains.

Ca m’a semblé bizarre, je me suis réveillée là-dessus.

Mes guides me disent que ces rêves se suivent. Dans le premier, je suis prête à partir ( ma famille qui m’attend ), pourtant je traîne dans la salle de bains. La salle de bains c’est comme l’intérieur, le lieu de nos émotions liées à notre entourage et à notre environnement.

Le second rêve est plus précis. Les toilettes sont le lieu de l’évacuation de ce dont nous n’avons plus besoin pour avancer. Le papier gris est là pour me signaler que je dois laisser aller le passé autrement dit, ma situation matérielle actuelle.

Ce qui explique pourquoi entre ces deux rêves mes guides m’ont dit que j’entamais une phase matérielle d’épuration. Allez savoir pourquoi, le nom ne m’a pas plu…

Un jour, le travail que l’on fait en soi doit trouver un écho à l’extérieur. Je le savais et en fait j’attendais ce moment, surtout parce qu’il n’y avait pas d’île déserte vers laquelle je pouvais courir me réfugier. Toutefois maintenant que j’y suis je crois que je commence à comprendre pourquoi mes guides me disaient  » le courage et la force que tu développes maintenant te serviront plus tard. « 

 » La vie, est tel un chantier. Tu construis une première fois un édifice qui s’avère bancal. Il faut le détruire. Seulement ensuite, il faut déblayer les ruines. Toi tu as détruit, il faut maintenant nettoyer pour pouvoir reconstruire. Tu as vérifié tes fondations, elles sont correctes et solides. Achève le travail fastidieux pendant que tu sais que tu en as la possibilité et tu ne t’en porteras que mieux pour la suite. Fais-toi confiance. »

Ce n’est pas le mot travail qui me gêne ici…

 » C’est ta vie, si tu ne fais pas ce qu’il faut pour toi, personne ne pourra. »

Certes, voilà qui me redonne du baume au coeur. Je vais faire le nécessaire.

 » Alors, sache que les choses vont se passer vite et paraître brutales à ton entourage. Même toi tu seras destabilisée et pourtant tu verras tout venir. Mais nous continuerons à te soutenir pour que tu ne sois pas choquée par les réactions de tes proches. »

Ah bon… Tout à coup je rigole, il vaut mieux.

Bonne journée à tous