Baignée de la Lumière la plus pure,
J’avance en confiance vers les bras de mon Aimé.
La forêt dense qui nous séparait jadis,
N’est plus que le souvenir lointain d’une ère où la peur,
La faim, le sacrifice étaient mon lot quotidien.
La forêt de mes peurs et de mes tourments terrestres,
N’est plus rien qu’un vague jardin désseché.
Les Ombres qu’elle abritait s’étaient muées,
En de féroces créatures par mon sang assoiffées.
Mais je les ai combattues, courageusement.
Aujourd’hui j’en ris.
Pourquoi n’ai-je pas vu plus tôt,
Que c’était mon âme que je combattais ?
La forêt dense de mon esprit, lorsqu’elle s’est changé en désert,
Est parvenue à me tromper de la pire des manières.
Contre moi j’ai retourné mes armes, ma colère.
Dans mon ventre j’ai enfoncé la lame de mon épée !
Les Démons que je combattais, des parts de moi que je brûlais.
Toutes ces cicatrices sur mon corps sont là pour en attester,
La forêt dense de mon esprit, m’a possédée.
Pourtant, c’est en paix que j’avance à présent.
Baignée de la Lumière la plus pure,
J’avance vers ce nouveau jour.
Mes cicatrices s’estompent à chaque pas que je fais,
Le bien-être s’installe à mesure que mon coeur s’ouvre,
S’épanouit.
La forêt de mon esprit n’est plus que le souvenir,
Lointain et douloureux d’une ère,
Où la souffrance et l’ignorance étaient mon quotidien.
Oh qu’il est bon de savoir que dans les bras de mon Aimé,
Tous ces souvenirs se transformeront,
Deviendront les mémoires précieuses,
D’une vie où mon coeur ne demandait qu’à connaître enfin,
La chaleur d’un soleil éternel.
Les souvenirs d’une enfance passées dans une forêt dense,
A l’orée de laquelle demeure Celui que j’aime,
Et qui m’a guidée jusqu’à lui.