Bonjour à tous,
Je vous ai déjà parlé de cette violence que je sentais en moi il y a quelques années. Elle a disparue, je ne la sens plus. Du moins je croyais qu’elle avait disparue. Mes guides me disent que je me trompe.
» Elle s’est considérablement atténuée certes, mais elle a toujours été là et en fait, elle ne disparaîtra pas. Ce que tu prends pour de la violence est la manifestation de tes désirs cachés.
C’est simple, quand tu t’ignores ou que tu te sous-estimes tu ressens une sorte de frustration qui te rend désagréable auprès des autres. Ceux qui te trouvent lunatique. Or tu le dis toi-même, tu ne changes du tout au tout que lorsque tu es contrariée.
Note que ce n’est pas à cause des autres que tu l’es, c’est à cause de toi. Si tu suivais ton coeur en permanence, plus personne ne te trouverait plus lunatique vu que tu ne te contrarierais plus. Tu vas objecter que c’est plus facile à dire qu’à faire. Mais ce n’est pas un argument valable. Il n’est pas nécessaire d’user de la force pour faire valoir son point de vue, il suffit de se montrer clair et ferme. Autrement dit il suffit d’avoir confiance en soi.
Prends conscience que tu as clairement pris une route qui t’a obligé à développer la tienne. Ce n’est pas un hasard. Tu souffrais d’un très gros complexe d’infériorité basé sur un manque de confiance en toi qui prenait sa source dans ta méconnaissance de toi-même. Tu ne savais pas qui tu étais, tu ne pouvais pas croire en toi. Tu n’avais qu’une image faussée de toi en tête. Une image basée sur le regard des autres, les opinions des autres, l’affection que te portais les autres, les inimitiés et les hostilités des autres et surtout sur ce que tu réussissais ou pas.
Autrement dit, cette image se basait sur tout, sauf sur toi-même, ton Etre intérieur. Elle ne pouvait être que tronquée.
Cette violence que tu sentais en toi, dont tu abusais verbalement étant adolescente ou dont tu uses encore quand tu te sens menacée est un mécanisme de défense de ton âme, que s’est approprié ton ego.
A la base, ton insatisfaction et ton mal-être d’adolescente sont apparus pour te faire prendre conscience de cette méconnaissance de ton être qui t’empêchait de te sentir bien. Mais il était trop tôt pour que tu puisses entendre ce message. Tu t’es longtemps cru fragile, beaucoup dans ton entourage l’ont cru et même le croit encore alors que tu fais preuve d’une force prodigieuse, chaque jour de ta vie depuis que tes parents t’ont fait comprendre que tu avais plus de responsabilités à leurs yeux que ton frère et ta soeur puisque tu es leur aînée. C’était surtout inconscient, ils ne te voulaient pas de mal et tu le sais. Mais c’est à toi que ta mère parlait de sa frustration envers ton père, puis plus tard de ses problèmes d’argent tandis qu’elle cherchait à préserver ton frère et ta soeur.
C’est à toi également que ton père a demandé à maintes reprises si ta mère le trompait.
Tu étais déjà âgée quand ta mère a eu des problèmes d’argent. Et tu n’as qu’un an et demi de plus que ta soeur. Mais elle allait encore à l’école, pas toi. Ta mère te parlait de ses craintes de l’avenir et de ses frustrations et tu restais là à écouter. Elle te demandait de l’argent régulièrement et cela te frustrait. Tu culpabilisais de cela. Mais tu n’en parlais pas. Tu gardais tout pour toi, malgré ta sensibilité et le fait que toutes ces histoires te touchaient en plein coeur.
Les gens disent de toi que tu es gentille mais dure et que tu as un caractère très fort. Mais cette partie visible c’est cette violence que tu cherches à comprendre aujourd’hui. Un mécanisme de défense dû à tout ce que tu réprimais.
Quand elle ne s’exprime pas, tu es beaucoup plus douce, calme et sereine. Tu es drôle sans être cynique, tu es gaie et enjouée, tu ressembles à une petite fille joyeuse et souriante. C’est ton vrai caractère, tu ressembles à une petite fille. Tu as une candeur en toi qui ne te plait pas, pourtant, tu devrais en être heureuse. C’est un beau trait de caractère, il va avec ta tendresse et ta douceur naturelle. Ce qui fait que dans ton entourage on te trouve gentille et serviable. Cette candeur ressort de plus en plus à mesure que tu avances dans ton cheminement et elle se voit sur toi. Elle est ce qui fait que tu donnes l’illusion d’être plus jeune que tu ne l’es réellement.
Pourquoi ça t’ennuie de constater que la Sylvie mordante, cynique, éternellement insatisfaite et énervée ne te correspond pas réellement ? »
Parce que quand j’entends candide j’ai l’impression d’entendre naïve. En plus je ne me sens plus une petite fille.
» Quel est l’état que tu préfères ? Objectivement. »
J’aime quand je suis gaie et détendue. Rien ne peut m’atteindre alors, les soucis paraissent minuscules, je ris facilement et j’accroche bien avec les gens. Je m’ouvre plus facilement quand je suis comme ça, je vais vers les autres. Je suis moins réservée alors que dans l’autre état je suis une huître et je deviens très méfiante. J’accorde plus d’importance à mon apparence aussi et à ce que l’on pense de moi. Je suis plus cynique également c’est vrai et je tiens absolument à ce que l’on m’apprécie. Si ce n’est pas le cas, je ferme mon coeur.
Alors que quand je suis gaie et détendue, j’arrive à me trouver belle même quand je suis totalement débraillée. Et si on ne m’apprécie pas, on ne m’apprécie pas. Je ne ferme pas mon coeur pour autant. C’est comme si de toutes manières le soleil m’éclairait et ne pouvait pas me quitter. Il m’est facile d’être enjouée alors et j’aime être enjouée. J’aime rire, je suis plus créative et je me soucie moins de l’avis des autres. C’est cet état que je préfère. Je ne suis plus dans le contrôle et je me sens mieux intérieurement comme ça.
» Relis ta propre description alors. Tu comprendras ce que je veux dire par tu ressembles à une petite fille. »
Je crois que je vois !
» Tu es belle Sylvie, reste telle que tu es. Ne crains pas ce que tu prends à tort pour de la mauvaise violence, écoute plutôt ton coeur. Tu auras moins tendance à développer des mécanismes de défense. », achèvent Lauviah et David.
Je sais qu’ils ont raison. Mais j’ai du mal à être toujours gaie et détendue. J’ai l’impression que souvent, je ne peux pas laisser cette facette ressortir.
» Pourquoi ? « , me demandent Samuel et David.
Parce que j’ai l’impression que la situation ne s’y prête pas. Du coup, je suis souriante mais réservée la plupart du temps. C’est vrai que je me sens triste et mal à l’aise quand cela dure trop longtemps. Heureusement c’est de moins en moins le cas. Mais c’est parce que j’arrive à rentrer en moi maintenant.
Pour autant, j’aimerais pouvoir être davantage enjouée extérieurement.
» C’est toi qui pense que ce n’est pas possible pour diverses raisons. C’est toi qui laisse les mécanismes de défense se mettre en place. Tu ne te sentirais jamais triste si tu ne craignais plus du tout les opinions des autres, Sylvie dont la couleur préférée est le rose tendre. Tu t’en es souvenue quand tu es revenue vers toi et que tu as cessé de fantasmer sur le violet qui est une couleur froide qui ne te ressemble que de loin.
Si tu veux un conseil, laisse ton véritable caractère s’exprimer plus librement. C’est lorsque tu le fais que ton âme rayonne le mieux. C’est pour cela que tu vois alors les gens venir à toi facilement. Tu n’as plus l’air d’un glaçon inaccessible dans ces cas là. », poursuit Samuel.
Il y a quelques années c’était le cas, je le sais, on me l’a dit ! Mais cela me plaisait…
» Plus aujourd’hui n’est ce pas ? Ce n’est pas dû au hasard. Poursuis tes efforts et ta route. Et laisse ton être s’exprimer librement de manière plus éclatante. Cela te fera beaucoup de bien. Tu écris tout ce que tu veux sur ce blog, tu agis de plus en plus en fonction de tes désirs dans ta vie quotidienne. Tu es prête à passer à l’étape suivante, être toi-même en permanence et devant tout le monde. Ce n’est pas si dur tu verras, il suffit de te rappeler qu’il n’y a que comme ça que tu te sens bien. », terminent-ils tous les trois.
Message reçu. Merci à vous Lauviah, David et Samuel.
Bonne journée à tous