La fraîcheur du matin se fait plus mordante encore à mesure que les heures passent.
Autour de moi l’hiver glacial et son froid manteau de neige ont laissé place au renouveau du printemps.
Un printemps gai et joyeux, ou alors triste et pluvieux.
Se pourrait-il que de moi il se moque tant je ne sais à quel saint me vouer ?
L’éclat du Soleil réchauffe mon coeur et mon visage,
Arrose mon Etre de sa tendresse et se développe en moi l’Amour.
Sous ce printemps en demi-teinte, la neige à fait place à la pluie.
La fraîcheur de l’eau me saisit autant que le Soleil me nourrit.
Il me caresse, elle me violente et malgré tout,
L’un n’irait pas sans l’autre.
Des deux je m’abreuve, les deux me font vivre,
Pourtant, je n’apprécie pas la pluie.
La fraicheur du vent, sa sécheresse, me brusque,
Tandis que la douceur de la bise m’apaise.
Les deux s’alternent à messure que passent les heures,
Le Soleil de toute manière, de mon coeur ne s’absente plus.
Je sens l’été poindre, la chaleur est là,
Cependant la fraîcheur du printemps est toujours présente.
Soudain, revient en moi le souvenir d’une lointaine alliance,
Et je me rappelle,
L’éclat du jour brille dans mon sourire,
Tandis que je saisis avec entrain, la main qu’Il me tend.
crystallia
15 janvier, 2010 à 18:48
Merci Rosa,
Bise
rosa
14 janvier, 2010 à 19:30
Bonsoir ,
J’aime beaucoup ton poème,
Bises