J’erre en souriant,
L’air est doux, léger,
Je ne sais plus ni où ni qui je suis,
Je sens simplement que je flotte,
Là-haut sur mon nuage rose.
Les chaînes atroces qui me retenaient en enfer ne sont plus qu’un souvenir,
Un souvenir si lointain qu’il en est presque agréable.
J’ai cessé de croire en toi, en tes sourires,
En tes mensonges.
J’ai ouvert les yeux un matin et toutes tes promesses se sont évanouies,
Il n’y avait plus rien pour masquer ma vue,
Ce que je croyais éprouver pour toi,
S’est évaporé telle ta beauté.
C’est drôle,
Je t’ai aimé, plus que je n’avais aimé personne.
Tu était tout, tu étais mon centre,
Tu m’as réduite à peau de chagrin,
Mais enfin je suis libre,
Libre de rejoindre la vie, l’Amour, mon nuage rose,
Libre d’aimer à nouveau surtout,
Car ivre je suis à cet instant,
Ivre de joie et d’espérances.