Bonjour à tous,
Mon abominable patronne est revenue pour le carnaval comme prévu. Et après la fête, elle nous a pourri la vie pendant deux jours entiers.
J’espère qu’elle ne sera pas là demain, je ne veux pas la voir. Elle n’a fait qu’engeuler tout le monde, reprenant sa spécialité, nous demander de relancer au téléphone des personnes qui ne répondent pas ( il faudra qu’elle se décide à nous dire comment s’y prendre ).
Elle est tyrannique, je n’aime pas ça.
» Calme-toi, tu ne veux pas rester là, n’est-ce pas ? Alors calme-toi. Les choses vont changer pour toi, reste toi-même. Elle te trouve insolente, ce n’est pas la seule d’ailleurs.
Tu as vu ce que t’a dit ta responsable de service pourtant ? Te trouvent souvent insolente les personnes qui sentent que tu ne prends pas leurs opinions dans le sens qu’ils espèrent. Ta patronne est une femme directive. Mais toi tu es comme les mouches ma jolie Sylvie, tu préfères le sucre au vinaigre et tu n’aimes pas les ordres.
Tu n’aimes pas que l’on te dise de ne pas sourire ( or c’est parce qu’elle te trouvait insolente justement qu’elle t’a demandé d’arrêter ), tu n’aimes pas les reproches gratuits ( lorsqu’elle t’a dit avec mépris que tu paradais ) et tu n’aimes pas les personnes dures et méprisantes d’une manière générale.
Or tu as remarqué de quelle façon ta patronne et le responsable de l’agence considèrent les débiteurs et surtout comme ils se plient devant les clients. Chose que tu ne parviens toujours pas à faire.
Ce que ta patronne te reproche quand tu souris alors qu’elle vous fait des remontrances, c’est cette expression dans ton regard plein d’ironie ma belle Sylvie. Oui elle vous met la pression pour que vous mettiez la pression aux débiteurs, alors fait semblant comme les autres.
Du moins c’est ce qu’elle voudrait. Les autres prennent acte devant elle. »
Pas tous. Pas un des deux agents de terrain, il n’est pas resté cinq minutes dans son bureau vendredi. Moi au moins j’ai écouté son » je suis plus âgée que vous, je peux vous dire que c’est très difficile de trouver du travail à l’heure actuelle. C’est sur les débiteurs que vous devez vous énerver, pas sur les clients… »
» Tu n’as rien à te reprocher, nous te l’avons dit. Tu ne t’es pas montrée insolente envers quiconque au téléphone. Mais certaines personnes ont besoin de sentir qu’on leur donne leur rang. Comme ta patronne, ou comme les clients. Tu ne l’as pas fait se sentir important et c’est ce qui t’a été reproché. C’est tout. »
J’ai trouvé ça injuste franchement. En plus, personne ne veut me dire quel client c’était. Il semble plus important de me bassiner avec des considérations telles que » faîtes attention, c’est très dur de trouver du travail de nos jours. Ce n’est pas parce que cette fois vous avez trouvé en moins de deux mois… »
» Ta responsable de service t’a donné raison. Tu lui as dit exactement ce qui s’est passé et elle t’a donné raison. »
Oui, c’est vrai.
» Une de tes clientes, qui semble t’apprécier, t’a dit que quelqu’un lui avait mal parlé. Après vérification, tu as su qu’il s’agissait de ta patronne. La même qui il y a deux mois a failli provoquer un incident avec un client justement du fait de son sentiment de supériorité. Tu t’en souviens ? »
Oui, aussi.
» Ce que nous voulons te dire, c’est qu’il ne faut jamais prendre des critiques pour argent comptant. Surtout quand elles sont mâtinées de menaces.
Les critiques réellement constructives émanent de personnes qui ont de l’amour et de la considération pour toi. Comme celles de Leo l’autre jour, ou encore celles de ta responsable.
Mais même là, il faut garder en tête, avec sagesse, que parfois le regard de l’autre peut exclure ce que tu sais de toi.
Reste telle que tu es, tu n’as rien à te reprocher. Pour ce qui concerne les autres critiques de ta patronne, souviens-toi qu’elle a parlé de ta collègue comme d’un canard boîteux qu’elle ne conserverait pas si elle devait prendre des décisions alors que ces deux femmes étaient amies quand elles étaient toutes deux salariées.
Souviens-toi, il faut toujours regarder de qui émane la critique. Toujours.
Elle vous reproche de ne pas faire rentrer assez d’argent alors que tu as amené quelqu’un a versé 9500 € récemment, que ta responsable de service fait régulièrement des heures supplémentaires non rémunérées et que les agents de terrain travaillent plus que les heures qui leurs sont payées.
Ta mère a raison, vous acceptez trop de choses. Et ta patronne en profite, c’est tout. Alors conserve ton état d’esprit actuel, et reste toi-même. Nous savons que tu te donnes moins qu’au début. Nous comprenons aussi pourquoi et nous savons pourquoi tu veux trouver un autre travail. Mais tu devrais écouter ce que nous te disons. Et tenir compte de ton dernier rêve par exemple. », me dit Lauviah.
C’est vrai que j’ai beaucoup sollicité mes guides ces derniers jours…
» Tu es fiévreuse en plus, depuis hier. Il faut te reposer aujourd’hui. Vas à la mer, détends-toi, mais ne fais pas d’effort et ne pense pas au travail. »
Lol, ok.
Merci Lauviah et Roéchel que je sens aussi près de moi.
Bise à tous
crystallia
22 février, 2010 à 11:32
Quelle merveilleuse idée lol !
Bise
jasmintea
22 février, 2010 à 9:11
je crois qu’on devrait organisé un combat de pitbull humain entre ta patronne et ma directrice, au moins elle déverserait toute leur haine l’une sur l’autre et comme on ne serait pas obligé de les subir….
biz (un aspro et au dodo)