Lorsque le vent soulève les sables du désert,
Que le ciel se change en une masse immense et hostile,
Que chaque grain s’infiltre insidieusement dans chaque interstice mal protégé,
Je me dis que je retournerais bien dans tes bras accueillants.
Je me dis que je suis heureuse de savoir que tu m’attends,
Je me dis que j’ai hâte de sentir ton étreinte et d’être enfin rassurée.
Pourtant,
Lorsque je m’endors au milieu de la plaine aride,
Ce n’est pas ton visage que je vois,
C’est le froid et les glaces que j’affronte.
Lorsque mes yeux se ferment,
La chaleur brûlante laisse place au mordant de la solitude et du froid qui pénètre,
Chaque couche de mon corps,
Raffraîchit tout espoir,
Fige toute attente.
Lorsque je m’éveille pour replonger dans l’enfer du désert sans fin,
Je sens que tout mon Etre reprend vie pourtant.
Je repense à toi, à nous, à nos projets communs.
Puis la nuit, les nuits, reviennent,
Et le froid avec elles.
C’est souvent entre deux déserts, ces deux extrêmes,
Que j’aperçois ton visage, ton sourire,
C’est souvent dans ces moments que j’oublie où je suis,
Qui je suis,
Les raisons de ma double errance.
J’entends ta voix, je vois tes yeux,
Je sens ta présence.
Plus rien d’autre ne m’atteint.
J’oublie ton absence, le fait que tu m’as quitté.
Ce feu qui ne s’éteind pas et qui consume mon Etre,
Qui me détruit toute entière.
Entre ces deux extrêmes, ces deux déserts,
J’invente,
Une autre fin à notre belle histoire,
Si courte histoire.
J’aurais voulu, tu n’as pas pu.
Lorsque je m’endors,
Parce qu’épuisée d’avoir tant veillé, lutté,
Je sens le froid, le manque de toi,
Je ne peux plus fuir la douleur.
Je ne vois plus que mon mal,
Et ce Feu, qui ne s’éteind pas.
crystallia
4 avril, 2010 à 11:19
Merci à toi.
Bise Dolo
qualine
4 avril, 2010 à 0:44
ce poème est triste et plein d’espoir à la fois !
tu sais si bien décrire tes ressentis, tes sentiments ….
et je fonds à chaque fois dans la lecture ….
merci !!!!!