Bonjour à tous,
Enfant, mes parents m’avaient offert un Baby Luxi. C’était une petite poupée qui brillait dans le noir. Ils en avaient vu plein dans les magasins, des collègues de ma mère en avaient acheté pour que leurs enfants n’aient plus peur du noir, alors ma mère m’en avait acheté un aussi.
Je ne le lui avais pas demandé mais moi aussi j’avais vu les pubs à la télé. Pourtant jusqu’à aujourd’hui je me souviens avoir été surprise de trouver ce cadeau de noel supplémentaire.
Je n’ai jamais eu peur du noir, je n’ai pas eu de terreurs nocturnes. Je ne craignais pas les monstres ou les fantômes.
» Tu ne t’en aies pas servi longtemps, ton frère avait de telles peurs. Ta mère t’a demandé un jour de lui donner ta poupée. Tu l’as fait, mais cela ne l’a pas aidé. Il avait toujours peur de dormir seul. »
Oui, c’est vrai lol!
» Ta soeur et toi n’avez jamais eu ce genre de problème. »
C’est encore vrai.
» Par contre ta soeur et toi aviez des amis imaginaires. Ta soeur avait beaucoup d’imagination étant enfant. Mais toi, tu voyais des amis imaginaires, tu ne les inventais pas. »
Je sais, aujourd’hui du moins. C’était vous tous n’est-ce pas ? Je me souviens bien. Vous avez toujours été là. Je n’ai jamais craint l’obscurité, au contraire. Il m’est encore plus facile de m’y retrouver. Quand même, certaines choses m’ont surprises. Comme cet espèce de trou un jour dans le noir de ma chambre, qui donnait sur un autre lieu, une autre époque. Et je voyais des gens évoluer en plus ! Mais je me sentais entourée aussi.
Je me sens toujours en sécurité même si sur le coup la surprise peut me faire peur.
» Tu n’as pas eu peur le jour où un visage est apparu sur le mur de ta chambre de petite fille qui avait oublié l’existence de ses amis imaginaires.
Tu as regardé ce visage flottant et aimant, ce visage vert et lumineux que tu as encore du mal à décrire et que tu as longtemps pensé avoir rêvé tant il t’intriguait.
Pourtant, tu as toujours su que tu n’avais pas rêvé. C’était moi qui te regardais, avec Amour et bienveillance. Ce souvenir s’est inscrit en toi et a permis que tu crois à d’autres choses quand elles sont arrivées.
Comme lorsque tu as vu ton fils, que tu as fait des rêves prémonitoires qui ont précipité ton réveil, et ton entrée dans la nuit de l’âme.
A la faveur de quoi t’es-tu éveillée, t’en souviens-tu ? Réfléchis, tu te souviens des deux petites filles coincées dans un poteau ? Ces deux enfants qui te parlaient alors que tu avais à peine trois ans. Je sais que tu t’en souviens, tu as des souvenirs qui remontent à tes deux ans. »
C’est vrai oui lol ! Je me souviens des enfants dans le poteau. Sauf que, peu après j’ai constaté que personne ne pouvait y entrer, il n’y avait pas d’accès…
» Pour nous, rien n’est impossible. Tu le croyais aussi quand tu étais petite. C’est nous que tu as vu dans ce poteau. »
Pourquoi preniez-vous les traits de personnes que je connaissais vraiment ?
» Pour ne pas t’effrayer. Pour que tu restes avec nous, pour qu’on puisse converser avec toi sans que tu n’aies de problème. Personne ne te trouvait bizarre quand tu étais enfant n’est-ce pas ? Personne ne te disait que tu délirais ? Tu aimais les contes, les jolies histoires. Tu aimes toujours ça, tu avais de l’imagination. Mais tout ce que tu faisais paraissait rationnel pour une enfant.
Tu avais des amis imaginaires qui ressemblaient aux vrais, ce n’est pas alertant. Et tu n’as jamais eu de problème ou de remarque sur ton comportement.
Par la suite, tu as l’impression que nous nous sommes tus pendant plusieurs années, mais nous avons toujours été là. Nous te rappellions les anniversaires de tes copines par exemple. Tu t’es pourtant fermée, mais il n’a pas été si difficile de reprendre contact.
Il a suffit de briser tes repères pour que tu t’ouvres à nouveau. Tu penses que cette facilité à communiquer est venue naturellement n’ets-ce pas ? C’est faux, tout a toujours été là. Tu nous parlais déjà quand tu étais enfant, mais tu as longtemps ignoré qu’il s’agissait de nous.
Tu ne crains pas l’obscurité, parce que tu ne crains pas de te retrouver face à toi, à ton âme. Parce que quand tu as froid, les rares fois où tu as vraiment froid, nous sommes là. Je suis toujours là. »
Je me souviens de la première fois où tu as prononcé cette phrase. Je faisais ce drôle de rêve et tu es apparu. Tu étais entouré d’une aura lumineuse et violette qui ressemblait à la lumière dégagé par le visage sur le mur quelques années avant.
Tu m’as dit exactement » Arrête, je suis là. Je suis toujours là. » Et tu m’as dit aussi de manger moins de sucre !
Lauviah…
» Oui ma chère Sylvie. Je sais ce que tu ressens, je sais aussi pourquoi. Je suis et je serai toujours là. Repose-toi, tu es fatiguée en ce moment. Tu comprendras bientôt précisément pourquoi. »
Merci à toi.
Bonne journée à tous
emy
15 décembre, 2010 à 0:42
oui! je ne sais pas et ne le saurais jms..tant pis!
bise et bonne soirée!
crystallia
14 décembre, 2010 à 22:27
Lol, l’essentiel c’est que finalement vous ayez pu cohabiter. Ou alors, peut-être n’était-ce qu’un simple clin d’oeil, ça arrive aussi.
Bise