D’aussi loin que je me souvienne il y a toujours eu deux femmes en moi.
Il y a celle qui rit, celle qui sourit,
Que tout le monde apprécie.
Puis il y a celle qui sommeille,
Celle qui de temps en temps s’éveille,
Celle que je fuis et que je rêverais d’être.
La première est tellement plus facile à vivre.
Elle a des goûts simples,
Aime ceux qui sont à sa portée,
Trouve son équilibre dans son entourage et ses nombreuses activités.
La seconde est une plaie, une calamité.
Lorsqu’elle s’éveille elle ne fait que se plaindre,
Rien ne lui plaît, rien ne lui convient.
La seconde ne semble avoir qu’un seul désire,
Détruire tout ce que la première s’échine à construire lentement,
Patiemment,
Chaque jour.
Croyez-vous qu’elle s’en soucie ?
Elle apparaît de temps en temps,
Brandit son coeur qui souffre de se savoir ignorée,
Elle crie la pureté de son Amour et alors,
Tout édifice créé par la première,
S’effondre tel un château de cartes.
D’où tire-t-elle un tel pouvoir ?
La seconde est un rayon de soleil quand elle est satisfaite.
Elle est la joie, la beauté, la grâce incarnée.
Elle est une merveilleuse bénédiction.
Toutefois la hantise de la première.
Lasse, celle-ci s’inquiète, se torture l’esprit,
Comment stopper l’autre, si forte, si puissante ?
Elle ne le peut et la seconde le sait.
Lorsqu’elle apparaît c’est pour imposer sa loi,
Ses vues, ses envies,
Sa Vérité.
Car voilà ce qui fait tant défaut à cette autre si faible,
Qui ne craint qu’elle.
Elle n’est qu’une insignifiante coquille,
Une enveloppe vide.
Toute la substance, la Vie,
C’est l’âme seule qui la détient.
Car l’âme seule existe.
crystallia
11 avril, 2010 à 11:27
Salut,
Merci Alex, je pense que comme tu dis, ça viendra.
Bise