En demi-teinte

 

Bonjour à tous,

La nuit dernière j’ai fait un drôle de rêve. Je me faisais expulsée, je perdais tous mes meubles, surtout des choses auxquelles je tenais…

Je me faisais enlever aussi, je crois du moins…

Et au réveil, mes guides m’ont dit, il faut que tu vives ta spiritualité au grand jour.

 » Nous t’avions conseillé de mettre ta photo en évidence sur le côté. »

Je me souviens…

 » Nous t’avions conseillé de regrouper tes articles sur les Démons ici il y a un moment. Tu n’as pas mis ceux sur les cercles d’évocation sombre et lumineux. Tu devrais. »

J’irai les chercher et je les copirai ici.

 » Nous t’avons demandé de supprimer ton autre site et de tout mettre ici. Tu ne voyais pas l’intérêt. La raison est simple, il n’y a qu’une seule Sylvie, alors un seul site suffit. »

Avec vous tout est toujours simple.

 » Qu’est-ce qui te gêne ? « 

Rien.

 » Mais si. Tu ne réagirais pas comme ça autrement. »

Non, rien.

 » Nous te connaissons parfaitement tu le sais. Continuons, nous t’avons conseillé de reprendre ce roman que tu as commencé il y a quelques années. »

Il faudrait que je le réécrive entièrement ! Je ne sais pas par quoi je commencerais. Mais c’est vrai que c’est maintenant que je réalise de quoi il s’agissait vraiment.

A l’époque les idées étaient venues toutes seules. J’avais bien remarqué que certains éléments étaient disons à part, mais je ne m’étais pas posé de question.

Après j’ai compris, c’était un roman initiatique en réalité. Quand moi-même je débutais mon initiation. Ca m’a servi en fait.

 » C’est vrai, tu devrais le reprendre, tu n’as qu’à te laisser guider, comme la première fois. Tu verras que ça viendra. En plus tu te souviens de l’histoire. Fais simplement en sorte qu’elle soit le reflet de ta propre spiritualité. C’est tout ce que l’on t’a demandé, ce n’est pas la lune.

Tu finiras ton livre sur les rêves en parallèle. »

En parallèle…Elémiah, je n’en ai pas envie. C’est tout.

 » Dis-nous pourquoi. S’il te plaît. »

Je ne vois qu’une masse de travail supplémentaire. Dont je ne verrai pas le bout…

 » Ca ne te plaît pas d’écrire ma douce enfant ? »

Si…

 » Tu es sure que le véritable souci n’est pas ta propre confiance en toi ? »

Peut-être…

 » Bon, comment dépasser ça ? D’après toi ? »

En enterrant le projet ?

 » Sylvie, ma belle enfant, tu n’as rien d’autre comme réponse ? »

En essayant bien sûr. Mais je ne veux pas. J’ai trop de choses à faire déjà. Arrêtez de sourire comme ça en plus vous me faîtes rire aussi !

Ils font toujours ça, je suis contrariée ou fâchée, ou butée et ils arrivent avec tout leur Amour et pouf, toute ma contrariété ou autre fond comme de la neige.

 » Ma chère enfant, pourquoi tu ne veux pas mettre ta photo ici ou reprendre ce livre ? Tu es magnifique et tu es très douée. Nous ne devrions pas avoir à te pousser. Essaye. », me dit maintenant Lauviah.

Je sens Gabriel aussi…

 » Je voulais juste te rappeler que lorsqu’un message ne passe pas, ce sont des expériences très concrètes qui vous mettent sur la voie. Suis donc la tienne de ton plein gré. Reprends ton travail, tu ne le regretteras pas. »

D’accord, je vais essayer. Je reconnais que j’ai peur d’échouer en réalité.

«  Voilà, tu l’as admis. Il n’y a qu’une façon de te démontrer à toi-même que tu as tort. »

Je sais, je vais essayer. J’aimais bien cette histoire en plus, elle m’habite encore d’ailleurs. Je vais essayer. »

 » Passe une belle soirée et ne te couche pas trop tard puisque tu as envie d’être en forme demain n’est-ce pas ? », me rappelle Gabriel.

Oui, c’est la journée catamaran !

Merci à vous tous