Il se fait tard, mais il m’attend je le sais.
Alors j’enfile mes bas, ma robe,
Je passe un coup de peigne, un dernier coup d’oeil dans le miroir,
Je suis prête, j’y vais.
Lorsque j’arrive il est là,
Il joue négligemment cet air que j’adore,
Sur son vieux piano blanc.
Il est à peine coiffé, sa veste gît dans un coin,
Il ne change pas, je souris.
Il sait que je suis là, je le sens, mais il continue à jouer.
Je m’assois, sur le sol, presque à ses pieds.
Je ferme les yeux, je laisse la musique, le bien-être m’emporter.
Il joue tellement bien,
Il a toujours joué si bien.
Ce piano mal accordé ne rend pas hommage à son talent,
A la beauté de ses gestes,
A l’aisance de ses doigts graciles.
Peu importe.
Je n’entends pas les fausses notes,
Je n’entends que les battements de son coeur qui s’accordent si bien aux miens.
crystallia
8 mai, 2010 à 20:40
Dolores, tout arrive vite oui, c’est par cycles..
On verra.
Bise
qualine
8 mai, 2010 à 9:16
j’ai bien l’impression que tu te rapproche de plus en plus de ton ame jumelle toi ………
tout arrive très vite …..
l’envie de vivre seule , celle d’avoir un animal, ton blog pro ….
et très prochainement …;ton prince charmant !
et je sens aussi que tu vas bientot nous quitter !
j’espère que tu seras heureuse …
je t’embrasse très fort