Quand tes bras étreignent mes hanches,
Je sens la douleur étreindre mon coeur,
Quand tes lèvres se posent sur les miennes,
Je sens mon âme toute entière se rebeller,
Quand docilement je te laisse entrer en moi,
Je sens mon esprit disparaître, ce qui rend la chose plus facile.
Je ne t’aime pas, je ne t’ai jamais aimé et ne t’aimerai jamais.
Celui que je veux, je le connais,
Il me sourit tous les matins quand je feins de m’intéresser aux bibelots qu’il vend,
Il s’approche de moi, il me parle,
Ce sont de pauvres moments, les plus beaux que je vis actuellement pourtant.
Il n’est pas seul, je vois sa femme aussi, tous les maudits jours que Dieu fait.
Elle a ce regard que je supporte à peine,
Elle a ce que tout mon être désire et on dirait qu’elle le sait.
Pourquoi est-ce que je reste avec toi ?
Je ne t’aime pas, je ne t’ai jamais aimé et ne t’aimerai jamais.
Mais au moins toi, je t’ai.
Je ris en y pensant, je me déteste tellement.
Au départ tout était si simple,
Toi, moi, un projet de vie commun.
Nous nous ressemblons tant, tout me dégoûte en toi.
Je rêve de lui, de ses bras, qu’il quitte sa femme pour moi.
Est-ce donc trop demander ?
Oh, je nous imagine bien ensemble,
Lui si jovial, si doux,
Il faut voir comme il parle à sa femme, comme il la regarde.
Je ne peux pas m’empêcher de remarquer que ce n’est pas de la passion que je vois dans tes yeux
Quand par hasard tu les poses sur moi.
Je ne peux pas m’empêcher de voir,
Que je ne suis pas ce que j’aurais voulu être pour toi.
Pourtant je ne t’aime pas, je ne t’ai jamais aimé et ne t’aimerai jamais.
Seulement, je me déteste tellement.
Quand je t’ai connu, tu étais drôle, touchant,
Tu étais presque beau.
Peut-être est-ce ce qui m’a laissée croire que tu pourrais m’enlever, m’envoler,
La réalité n’a pas tardé à me rattrapper.
Chaque matin quand avec lui j’échange des banalités,
J’entends le son de sa voix et je me sens transportée,
Sa voix, si sensuelle, me fait oublier le ton indifférent que tu prends quand il t’arrive de t’adresser à moi,
Heureusement qu’il est là,
J’aurais pu oublier combien la douceur de la voix d’un homme pouvait être agréable à l’oreille.
Je ne te demande pas grand-chose pourtant,
Tu pourrais me regarder de temps en temps,
Me dire que je suis belle, que tu me trouves belle.
Tu pourrais me sourire, me dire que tu apprécies ma compagnie.
Je ne sais même plus quand tu m’as aimée pour la dernière fois en vérité,
Aimée vraiment, en me regardant, en regardant mes yeux, mon corps, en me désirant pleinement.
Quand tu viens à moi maintenant, on dirait que tu ôtes ton coeur et ton amour au moment où tu ôtes tes vêtements.
Comment crois-tu que je me sente ? Que je le vive ?
Tu es un homme faible, petit et cruel.
Je ne t’aime pas, je ne t’ai jamais aimé et ne t’aimerai jamais.
crystallia
7 juin, 2010 à 23:01
Lol.
Bise Jasmintea
jasmintea
7 juin, 2010 à 21:59
ben pourquoi Ginger reste avec Peter si elle pense à Steven? il faut qu’elle le largue! ça la rend malheureuse…autant être seule….
et maintenant une page de publicité avant un nouvel épisode de: « poubelle la vie »
biz
crystallia
5 juin, 2010 à 22:10
Merci à toi.
Bise
Guépard Serpentine
5 juin, 2010 à 17:52
C’est prenant !
Dernière publication sur GUEPARD SERPENTINE : Descente aux Enfers
crystallia
5 juin, 2010 à 17:34
Bise Jasmintea
jasmintea
5 juin, 2010 à 17:29
et ben, vive l’amour!
biz