Bonjour à tous,
Hier Roéchel m’a rappelé un court passage de mon existence, celui où je me suis sentie abandonnée. Franchement Roéchel, avais-je besoin de ça ?
» Nous ne t’avons jamais abandonnée, nous avons toujours été là pour toi, à chaque instant de ta vie nous sommes là. Nous ne te laisserons jamais, même si demain tu choisissais de te fermer à nous nous resterions auprès de toi.
Nous avons toujours été là. C’est toujours toi qui doute, nous nous sommes là. »
Je ne comprends pas le but de cette intervention, tu cherches à me pousser à bout ? Je ne vois pas l’intérêt de me rappeler de mauvais souvenirs. D’autant qu’à mes yeux, cette histoire appartient au passé et que je ne me sens plus du tout abandonnée. D’ailleurs, c’est un mot trop fort, ce n’est pas ce que je ressentais.
Je ne souhaite plus en parler.
Je trouve quand même fort, qu’alors que je me sens plutôt bien, tu viennes me faire de tels rappels et tu vois là je suis énervée alors que j’étais parfaitement calme et tu vois tu es injuste avec moi parce qu’au lieu de me laisser me mettre en colère, tu fais en sorte de m’aider à me calmer.
Mais moi, je me serais bien mise en colère, pourtant maintenant j’ai juste envie de rire !
Je passe d’une émotion à l’autre en cinq secondes et après on va dire que je suis lunatique, mais c’est pas moi, c’est Roéchel mdr !!!
» Pourquoi voudrais-tu te mettre en colère ? », me demande-t-il en plus !
A cause de toi, et vous m’avez effectivement abandonnée ! J’avais confiance en vous et vous m’avez laissée toute seule au pire moment !
» Nous étions là, nous nous sommes manifestés auprès de toi et tu le sais. »
Je sais que ça a été très dure pour moi. Vraiment très dur. Je croyais avoir tout enfoui ou oublié. Certaines choses me paraissent si vagues. Mais elles sont en fait très présentes. Je te demande de t’éloigner et de me laisser seule, s’il te plaît. Je ne veux plus parler de ça ni avec toi ni avec un autre.
Tu vois, je ne voulais pas m’énerver, je voulais rester au calme, être calme. Mais toi, tu m’as poussée à bout et…
Aide-moi, je ne me sens pas bien.
» D’accord, c’est tout ce que je souhaitais, tout ce que nous souhaitions. Donc, tu t’es sentie abandonnée. Pourtant, tu as aussi senti notre présence, Sa présence. »
Oui, effectivement. Mais tout était tellement loin de ce que je souhaitais. Et puis on aurait dit un cauchemar, personne autour de moi ne voulait me croire, tout le monde me disait que j’avais un problème, je me suis sentie seule.
» Comment t’es-tu souvenue que tu ne l’étais pas ? »
Vous avez toujours été là, comme tu l’as dit. J’étais triste, une grande part de moi l’était. Je me sentais amputée, il me manquait quelque chose. J’avais tout le temps envie d’écrire des poêmes et tout ce que j’écrivais reflétait ma souffrance.
Mais je me sentais fragile et en état de faiblesse. Je n’avais plus de repère, c’était dur. Je me sentais seule quand il y avait tout ce monde autour de moi. Et puis j’avais réalisé que ce n’est pas forcément la majorité qui a raison…
Tout ça en sachant que je restai seule à savoir certaines choses. J’ai commis des erreurs aussi, qui m’ont davantage donné le sentiment que je ne disposais pas des moyens dont j’avais besoin.
J’étais en colère mais je l’ai si bien intériorisée que j’ai cru que j’avais simplement besoin de me poser pour pouvoir repartir.
Alors que j’avais simplement besoin de croire en moi. Seulement, tout ce dont je rêvais me semblait si difficile à mettre en place, il me paraissait qu’en-dehors d’un miracle, je ne pourrais jamais y arriver.
» Nous ne sommes pas du tout d’accord avec ce point de vue. »
Je sais, vous ne cessez de le dire. A votre manière lol. Moi j’aime bien voir pour croire. Mais ce n’est pas ça avoir foi en soi.
» Il fallait que tu prennes conscience de ce qui est déjà. Tout a un sens. Et Gabriel te l’a dit hier, tu es sur le point de réussir ta vie exactement de la manière dont tu l’avais envisagé avant incarnation. Maintenant tu sais ce qu’il t’en a coûté, à tous les niveaux. D’où ta colère due à la difficulté d’accepter l’idée que tu aies bien pris le chemin désiré quand tu vois les difficultés qui ont parsemé ou parsèment encore ta route.
Toutefois tu n’as pas fait d’erreurs et il fallait que tu le comprennes aussi. Autrement ta confiance en toi sera éternellement à l’image d’un fragile mur de poussière.
Pourquoi Dieu n’a-t-il pas simplement laissé Moïse monter sur le trône, te demandais-tu quand tu étais enfant. C’est vrai, il aurait été plus simple ensuite de libérer les esclaves. Mais était-ce bien la seule finalité ma belle Sylvie ? »
Lol, non. Du moins je ne pense pas.
» L’essentiel est que tu saches qui tu es et ce dont tu es capable. Le reste n’est en fait qu’accessoire car dès lors que tu sais quelle est ta force, tu sais aussi qu’il n’y a plus d’obstacle devant toi. «
Merci Roéchel.
Bonne journée à tous
crystallia
17 juillet, 2010 à 20:42
Moi aussi.
Bise
Alexandra
17 juillet, 2010 à 20:15
j’adore la phrase de la fin! ça me plaît beaucoup!