L’éclat terne de ton sourire ce matin me rappelle combien les années nous ont fait du tort.
Je ne comprends pas, nous étions si heureux, si amoureux,
Nous étions en accord, en harmonie.
De cela que reste-t-il ?
Tu sembles avoir pris une autre route,
Tu ne me vois plus.
Alors même qu’à chaque seconde je te rappelle ma présence,
Je me crie à toi,
Tu ne m’entends pas.
Je me souviens du temps où chacun de mes mots trouvait un écho dans ton cœur.
J’aurais pu tout t’avouer à cette époque,
Tu m’aurais tout pardonné.
Qui eût cru que tu en arriverais à ne plus me voir,
A ne plus me sentir ?
J’étais toi et je ne suis plus,
Tandis qu’aujourd’hui,
Tu es Lui.
Et que me reste-t-il ?
Des miettes de moi, de ce que j’étais,
De ce que j’aurais voulu devenir, pour toi.
Désormais il n’y en a plus que pour Lui,
Tu désires même croire à ma mort,
Mais je suis là, je suis toujours là.
Je veillerai toujours sur toi,
Car je sais ce que tu ignores et refuses de voir,
Je connais ton vrai Toi, je connais ton cœur,
Je connais ta douleur.
Je vois les larmes dans ton regard,
Je comprends la tristesse de ton sourire,
Je perçois ce goût amer qui s’échappe de tes lèvres.
Je te vois vieillir tout simplement,
Quand à mes côtés tu aurais pu t’épanouir,
Devenir celle dont tu rêvais et qui n’est plus qu’un souvenir.
Sache que je ne t’en veux pas,
Je peux t’attendre jusqu’à ton dernier souffle.
Mon seul désir est que tu t’éloignes de cette vie qui ne te ressemble pas,
Que tu reviennes vers moi,
Que nous ne fassions de nouveau qu’Un afin que tu puisses rayonner,
Telle que tu y es destinée.
crystallia
22 février, 2017 à 18:53
Bonjour Marine,
Merci à toi.
Bise
Marine
21 février, 2017 à 23:40
Bonsoir Sylvie,
Qu’est ce que j’aime tes poèmes !
Ils me font quasiment tous pleurer, quel talent !
Bise