Loin des vœux sacrifiés et des mensonges salissants,
Le sang des Innocents amants bouillait en eux.
Enfin pouvaient-ils s’aimer, librement, sans jugement,
Quand tant de fois, auparavant,
Ils avaient dû se contenter de sourires et de regards volés,
Une main frôlé, un baiser arraché, si peu de choses quand au fond d’eux,
La tempête grondait.
Hasard des mauvaises rencontres, accord des cœurs et culpabilité de l’esprit,
La vie était mal faite.
Pourtant, ce jour-là, dans cette chambre et cette chaleur moite,
Seule importait la réunion des âmes, le délice des corps et la reddition des esprits.