Bonjour à tous,
Aujourd’hui Elemiah me propose une petite réflexion sur le hasard. Pourtant, tous mes guides disent qu’il n’existe pas.
» C’est vrai il n’existe pas. Tu as une peau à coups de soleil, alors que tu as pris mille précautions toute la journée, tu en as encore pris un petit. »
Ca ce n’est pas du hasard, c’est de la malchance. J’ai discuté avec quelqu’un qui me disait qu’il avait passé la semaine sur un bateau, il a juste bronzé ! Il n’y a pas de justice…
» Tu n’as pas non plus le pied marin. »
C’est le moins qu’on puisse dire, ah cette zone démontée, elle est bien nommée hélas, lol !
» Tu ne trouves pas étrange toutes ces faiblesses, ton ventre, les coups de soleil à répétition, les malaises vagaux… »
Je suis encore malade ?
» Non ma douce enfant, nous ne t’aurions pas présenté les choses sous cet angle. Regarde, tu es rentrée chez toi et tu as eu mal au ventre. Tu n’étais plus sur le bateau, il n’y avait plus cet homme presque ivre qui te mettait mal à l’aise. Et à Marseille ou les années précédentes, tu ne prenais pas de coups de soleil. C’est à trente ans que tu commences ma belle enfant.
Il faut apprendre à gérer ton empathie parce que cela influe sérieusement sur ton physique. Arrête d’intérioriser, il n’y a pas de hasard. Alors tu vas me dire que tu ne comprends pas toujours ce qui se passe. Mais c’est simple. Tu te souviens de ce proverbe qu’il y a en Martinique, un homme se tourne un jour vers un autre et lui demande de l’argent. Celui-ci lui répond si je te prête de l’argent, je vais attendre que tu me le rendes et si tu tardes je serai fâché, je préfère que ce soit toi qui soit fâché.
Clairement, c’est à chacun de gérer son propre fardeau. Nous t’avons toujours dit d’aider ceux qui sont dans la détresse si tu le peux et seulement dans la limite de tes moyens. Toi tu veux toujours donner ce que tu n’as pas, réfléchis, cela ne peut amener que des frustrations. Et c’est le signe d’un manque de confiance en soi, croire en soi c’est aussi reconnaître ses propres limitations.
Toutefois, nous te disons aussi qu’aider celui qui a faim c’est lui apprendre à pêcher, pas lui donner du poisson. Tu ne feras que le rendre dépendant de toi, ce n’est pas de l’aide alors. C’est une forme de tyrannie basée encore une fois sur un manque de confiance en soi puisqu’elle révèle un besoin de se sentir important ou supérieur aux autres.
Croire en soi, c’est se savoir égal aux autres. Et celui qui sait n’a pas besoin de preuve, quoique puisse en penser son entourage. Tu ne souffres pas de cette distorsion là cela dit.
» Tu me fais ce discours à cause de Jacqueline… »
Une femme de son âge devrait se sentir bien seule avec elle-même. Si ce n’est pas le cas, tu n’as pas à lui servir de béquille. Elle se sentait mal sur le bateau si tu n’étais pas près d’elle. Elle t’a suivi partout où elle a pu. Et tu l’as laissé faire, parce que tu sentais sa douleur, c’était ce drôle de mal de ventre, le même qu’avec ton frère avant-hier.
Tu n’es peut-être pas très habituée aux bateaux qui tanguent, mais entourée de personnes qui apprécient la mer, tu n’aurais pas eu tant de problème à digérer le contenu de ton estomac.
De la même manière, quand on te reproche de n’avoir pas été à la hauteur, demande-toi toujours si tu es satisfaite de ton propre travail avant de te juger. Tu commences à le faire, nous le voyons, c’est une bonne chose. Mais ose également voir les attentes des autres et tu comprendras bien des choses, ma belle Sylvie.
Il est facile d’être objectif… »
Mais ça nécessite de laisser ses émotions de côté.
» Non, ça nécessite de comprendre ses émotions, ce n’est pas pareil. Les émotions ne sont pas cette chose négative qu’il faut rayer de ta personnalité. Elles sont une manifestation de ta sensibilité. Comprendre ses émotions c’est s’accepter dans l’Amour.
Cela permet de ne plus en être le jouet.
Cela permet de voir clair en soi et d’être le miroir de son âme. Car ma chère enfant, vouloir effacer une part de soi, ne peut jamais conduire à l’épanouissement. Seule l’acceptation le peut. L’acceptation suite à la compréhension permet de voir se faire seule la transformation alchimique et spirituelle nécessaire à votre plein épanouissement.
Un jour, vous réalisez tout bonnement ce qui s’est fait en vous, point. L’acharnement ciblé ne mène à rien nous te l’avons déjà dit.
Souviens-toi, pour être bien physiquement, tu as besoin d’être bien intérieurement. Or il est clair que le bât blesse et cela ne vient que de la manière dont tu gères ton empathie grandissante. »
Tu veux dire envahissante.
» Elle ne serait pas envahissante si tu laissais aux autres le soin de porter leur fardeau eux-mêmes. », me dit Sammael.
» Les Hommes sont faits pour marcher sur leurs deux jambes. Les infirmes marchent avec une canne. Mais sachant qu’en réalité vous êtes tous aussi parfait que le Tout, comment se fait-il qu’il y ait tant d’infirmes, ma belle enfant ?
C’est simple, trop de personnes n’ont pas conscience qu’elles ont la force nécessaire de marcher seule. Et pour s’en rendre compte, il faut qu’elles acceptent de lâcher leur béquille pour se mettre enfin face à ce fardeau qui les handicape. Quand elles le verront, elles chercheront un moyen efficace de s’en défaire. Ca prendra du temps, mais elles ont les moyens d’y arriver.
Elles ont les moyens de comprendre que si elles le souhaitent, elles peuvent observer, écouter, s’inspirer et enfin s’envoler.
Si quelqu’un est dans la détresse, aide-le toujours. Celui qui se noie a besoin qu’on le sorte de l’eau.
Si quelqu’un a simplement besoin qu’on lui montre le chemin, souviens-toi que celui-ci est personnel et rappelle-lui qu’il est seul à pouvoir le trouver. Tu ne peux que l’encourager, c’est à cela que bien souvent tu devrais te tenir.
Tu n’es pas une béquille, et personne ne devrait jamais l’être. »
Merci Elémiah et Sammael.
Bonne journée à tous
crystallia
7 août, 2010 à 11:00
Bise
syllea
7 août, 2010 à 8:27
Encore une leçon !
J’apprends encore avec toi et avec eux
Je comprends mieux maintenant pour quelles raisons ils me font emprunter certains « chemins ».
Hé oui, encore synchro !!!!lol
bises
sylvie