Je perce le ciel d’un regard et replonge dans mes pensées, mes tourments sans fin,
Les délices d’autrefois me semblent pareils à ces rives lointaines et inaccessibles.
Quand le corps ne veut plus, que la maladie ronge,
La vie ne devient plus qu’un long supplice et dans le fond,
Je me demande pour quoi, pour qui, je tiens.
Les médecins m’ont ôté le maigre espoir qui me donnait la force, l’envie,
L’affliction de mes proches finit de me détruire.
Pour qui est-ce que je m’accroche ainsi,
Je n’ai qu’un seul désir c’est fuir,
Fuir ces souffrances, cette misère, cette cage dont je ne peux plus m’extraire.
L’enfermement physique m’est aussi oppressant qu’angoissant,
Et chose cruelle encore il faut qu’il soit solitaire,
Si solitaire.
Toutes ces Ombres autour de moi, je ne trouve plus de réconfort.
Ma vie n’est qu’amertume et je ne fais plus rien d’autre qu’attendre et redouter,
Je ne fais plus rien d’autre que maudire,
Je n‘ai même plus la force de pleurer.
Libérez-moi de grâce !
Mais à qui je m’adresse, qui m’entendra ?
Il n’y a plus personne, juste moi,
Moi dans ma cage et mes tourments.
Je perce le ciel de mon regard et je Le supplie de venir me chercher.
Soudain le soleil luit, le vent caresse ma joue,
Un sourire se dessine, sur mes lèvres,
Je Le devine.
Il m’a entendu je le sais,
Il me demande de patienter,
Bientôt il viendra me chercher.
Soulagé, je ferme les yeux,
Et je m’endors, profondément.
crystallia
23 août, 2010 à 11:34
Bise Jasmintea
jasmintea
23 août, 2010 à 11:01
je trouve ce poème si triste…si triste car il me rappelle de mauvais souvenirs…mais il est très parlant pour moi
biz