Je sème la Mort sur mon passage,
Aube noire, aube grise, tous me craignent,
Pourtant me vénèrent.
Je me dévoile à ceux que je viens trop tôt chercher,
J’aime les voir crier, pleurer, me supplier,
Je prends plaisir à torturer,
Je savoure leur agonie,
Je me régale de leurs derniers instants d’angoisse.
Quand dans la pénombre certains trouvent encore la force de monnayer,
De marchander ce qui leur reste de dignité,
Je les regarde s’avilir devant moi et je pense,
Que l’intégrité est bien peu de choses finalement.
C’est avec difficulté que j’avais sacrifié la mienne,
C’est avec délice que j’assiste au renoncement d’autrui.