Bonjour à tous,
Je vous propose un poème que j’ai trouvé sur un autre blog, Africâme, et que je trouve absolument magnifique. Je vous le propose donc à mon tour.
Le Paradoxe de l’Afrique
Je me croyais plongé dans un sommeil profond
J’étais dans un pays où luit, puis brûle l’amour
Où sourires et pleurs effleurent le plafond.
C’était la joie, c’était la guerre et de l’humour.
De tous côtés s’élevaient des chansons d’oiseaux
Harmonisées des sons si émouvants des eaux
Des pittoresques lacs et des jolies rivières
Qui reflétaient du précieux sous-sol la lumière.
Au rythme des coups des obus sortaient des huttes
Ces anges aux peaux lumineuses et cheveux
Résumés. Je les voyais qui dansent, qui luttent
Contre l’envieux trouble-fête qui leur en veut
Sur son arc j’ai lu: Pouvoir ; Poison Parfumé.
Il combattait à reculons, il jouait perdant
Parce que la noce était armée jusqu’aux dents.
J’ai eu beau fuir le rêve qui en moi fumait
Ternissant mon cœur blanc, c’était réalité
Ma mémoire gardait toujours fidélité.
Plutôt, j’étais chez moi épris de la mystique
Image du paradis assailli, l’Afrique.
Poème de Niyonizigiye Célestin
Bise à tous