J’enfonce un poignard dans mon coeur à mesure que tu pars, que tu t’éloignes,
J’aimerais pouvoir mourir, ce serait plus doux que devoir supporter la douleur de ta perte,
Toutefois, je me vois gisant là, te suppliant de me pardonner, de rester,
Et je me sens en décalage, avec moi, avec nous, avec tout.
Pourquoi t’ai-je trompé, pourquoi veux-tu me quitter,
Tout me semblait limpide hier encore mais voilà qu’aujourd’hui,
Je vois mes erreurs, je sens ta colère, ma détresse et je désespère.
A l’heure où meurent les roses j’ai espéré, j’ai voulu croire,
Peut-être aurais-je dû tout t’avouer, ne pas te laisser découvrir,
Simplement je n’ai pas eu la force, le courage, à présent te voilà qui pars.
Si seulement tu pouvais encore me voir, plonger ton regard dans mon coeur,
Tu saurais ma sincérité, la force de mon Amour pour toi,
Tu ne dirais plus que c’est trop tard, que nous nous sommes déjà tout dit,
Tu verrais que je ne te mens pas, que c’est bien toi que je choisis,
Tu nous donnerais une nouvelle chance, au lieu de m’abandonner, de me laisser là,
Avec ce poignard qui ne tue pas, mon lourd fardeau de regrets.