Je n’ai la force d’aimer que ce que le Ciel me donne,
Quand la parole consent mais que le cœur s’isole.
Ce n’est jamais aux autres que l’on ment,
Toujours soi que l’on perd,
Tandis que l’âme désespère, bien que l’esprit s’accroche.
Je n’ai la force d’aimer que ce que le Ciel me donne,
Quand mon esprit voudrait mais que mon âme s’obstine.
Dur combat arbitré par mon cœur déchiré, du moins en apparence,
Car dans le Saint des Saints, ce lieu tant redouté,
Nul ego ne demeure, seul l’Amour peut trancher.