Il est un endroit merveilleux dans lequel je prends plaisir à venir, croître, m’épanouir.
Il suffit que j’entende siffler le vent du départ et je m’évade, je m’élève,
Je ne sens plus alors, je ne suis plus,
Je bats simplement, à l’unisson avec le cœur de la mère, le cœur de la Terre.
Résonnent les Ténèbres, au loin, le bruit des chaînes qui traînent, des fouets qui claquent,
Cris déchirants des âmes asservies, baignant dans le sang de ceux qu’elles trahissent pour pouvoir rester en vie,
Inconscientes de la portée réelle de leur sacrifice, ces chairs qu’elles contribuent à meurtrir.
Pauvres visages tuméfiés aux regards terrifiés, lambeaux de corps éparpillés,
Noyés dans l’illusion les malheureux ignorent qu’ils répandent leur misère à chacun de leur pas,
Se condamnant à une errance éternelle, loin profondément loin, au-dessous de moi.
Là où les Misérables n’ont que les affres de la passion pour se sentir Être,
Je me nourris aux feux de l’Amour qui veille et qui protège, dans mon paradis silencieux.
crystallia
10 décembre, 2010 à 11:26
Merci beaucoup Michel, je suis consciente que ces images touchent pas mal de personnes.
Moi-même je sais que j’ai besoin de les mettre, elles complètent les articles.
Bise
Michel
10 décembre, 2010 à 11:06
bonjour Sylvie, qu’il est beau, ce poème…..
j’aime aussi beaucoup les photos mises en entête de chaque messages, j’aime la féminité des femmes représentées, leur beauté, celà me donne une bouffée de pureté sur cette planète, elles sont pour moi le symbole de l’amour inconditionnel, ce pourquoi on est venu ici, mais qui est si difficile à faire ressurgir de notre êtreté, enfermé dans notre carcan du MOI égotique.. Elles me rappellent ce que j’ai du vivre hors de ce monde, et celà m’apaise…
bonne journée dans la Lumière…
Michel