Est-il possible que ton insensibilité soit telle que tu ne sentes plus le poids qui alourdit ton cœur ?
Ce fardeau que tu traînes, qui te lacère les épaules, pourrais-tu te réjouir de le voir disparaître,
Si une bonne âme demain venait à toi et t’en libérait ?
Pourrais-tu croire ce que tu découvrirais s’il s’étalait soudain là, à tes pieds ?
Accepterais-tu de le reconnaître ?
T’es-tu jamais demandé pourquoi il t’est si difficile de t’en défaire toi-même ?
Te poses-tu des questions quelques fois au milieu de tes lamentations ?
T’es-tu jamais dit que peut-être, le Ciel n’était pas si mauvais ?
N’as-tu jamais eu envie de voir, de comprendre ?
Ne veux-tu pas savoir ?
Que transportes-tu au juste, dans quel but, vers quelle destination ?
Y penses-tu, le sais-tu, te le demandes-tu seulement ?
Ce qui te paraît si lourd l’est-il réellement ?
Ce dont tu rêves de te défaire, t’entrave-t-il vraiment ?
Ou est-ce simplement l’idée que tu t’en fais…
crystallia
20 décembre, 2010 à 11:14
Bonjour Michel,
Je suis ravie que le message de ce poème vous ait touché.
Bise
Michel
20 décembre, 2010 à 9:44
bonjour Sylvie!
un petit clin d’oeil de la-haut qui m’arrive en lisant ce poême! et qui me montre que lorsqu’on crie au secours, on est entendu….
merci, Sylvie, d’avoir été « l’instrument » de ma guide pour répondre à mon désaroi..
bonne journée
Michel