Bonjour à tous,
L’adorable patron de ma soeur a fait passer une gentille note de service à ses employés hier. Il leur expliquait qu’il était déçu des résultats de l’activité et qu’il ne voyait aucun moyen d’arranger les choses et donc de garantir les emplois du personnel. Toutefois ce patron très prévenant terminait en souhaitant « tout de même » un joyeux noël à tous. Quelle délicate attention n’est-ce pas ?
Devinez qui est angoissée et qui déverse toutes ses craintes sur moi depuis ce matin ? Ma soeur a ce don-là, elle peut se défaire totalement de tout ce qui la gêne, en chargeant quelqu’un d’autre. Quand ce n’est pas ma mère, c’est moi. C’est chouette non ?
Vous allez me trouver bien dure de ne pas compatir davantage. Sachez pourtant que je comprends très bien ses craintes. Elle veut s’installer, elle a besoin d’un travail. En plus c’est de loin la moins confiante de nous trois…
« Non c’est ton frère, ensuite ta soeur et en dernier c’est toi. Parce que nous sommes là, tu serais comme ton frère. Il ne parle pas, garde toutes ses craintes pour lui, tous ses tourments. Il est pourtant aussi sensible que toi mais ce qui vous différencie c’est qu’il ne sait pas exprimer ses émotions. Il ne parvient pas à mettre des mots sur ses maux. Ta soeur ne sait pas canaliser ses peurs, ne se fait pas confiance, ne connait pas ses forces et fait des montagnes de ses faiblesses. Mais tu sais, il y a en réalité beaucoup de personnes comme elles. Ne t’en fais pas, quoiqu’il puisse lui arriver elle se remettra toujours. En outre à l’inverse de toi tes frère et soeur trouveront toujours quelqu’un pour leur venir en aide. », m’explique Thor, ma Dragonne blanche.
Et pourquoi pas moi ?
« Tu parviens toujours à te sortir de tout toute seule. Si ta soeur se déverse comme ça sur ta mère ou toi c’est parce qu’elle vous fait confiance et que cela la rassure de vous parler. Elle a besoin qu’on lui tienne la main quand elle a peur. »
Moi aussi.
« Vraiment ? Pourtant tu ne recherches pas ça. Ou tu agirais comme elle. Regarde ton frère, il garde tout pour lui, jusqu’à ce qu’il n’en puisse plus et alors il va trouver ta mère.
Tu te souviens qu’il y a encore quelques années, quand tu étais malade tu allais spontanément dans la chambre de ta mère, pour te couucher dans son lit ? »
Oui.
« Tu ne le fais plus. »
Non, mais quand je suis contrariée je n’arrive plus à garder les choses pour moi, j’ai besoin de dire ce que je pense. J’ai besoin de dire tout ce que je pense maintenant et au moment où je le pense en plus. Je ne me sens pas bien sinon.
« Et qu’est-ce que tu ressens maintenant ? »
De la colère, pas envers ma soeur ou mes parents, c’est général.
« Et tu ignores d’où elle vient. »
Oui et les peurs de ma soeur de bon matin ne m’ont pas aidées. Elle m’énerve elle aussi !
« C’est normalement à toi de tenter de comprendre ce qui te gêne. Mais quand tu es si bouleversée que tu ne vois plus rien d’autre que ta propre colère, tu n’es plus en mesure de faire le travail nécessaire. Je suis donc venue vers toi pour t’y aider aujourd’hui ma douce enfant.
Tu souffres de ne pas maîtriser ta propre puissance. En plus, ton empathie te joue des tours car tu ne maîtrises plus tes capacités spirituelles non plus. D’où cette eau que tu visualises en permanence en ce moment, cette mer que tu vois et sur laquelle en temps normal tu es capable de surfer avec aisance.
Comment maîtriser l’eau éthérique Sylvie ? »
Je ne sais pas. Si je savais je me sentirais certainement mieux.
« Mais en temps normal tu sais, tu n’as jamais eu de problème à ce niveau. Concentre-toi. »
Il y a de drôles de vagues, elles arrivent toutes par en dessous et je ne peux pas les manipuler.
« N’essaye pas, sens les simplement. »
Ca y est j’ai compris…
« Dis-moi. »
Cette mer se sont les émotions que je capte mais que je refoule.
« Oui c’est vrai. Ce sont celles que tu ressens par empathie et qui se mêlent aux tiennes propres. Ta soeur les a attisés car tu as capté ses angoisses, justifiées mais disproportionnées. Elle retrouvera un travail si elle perd celui-ci. C’est cela qu’il faut lui dire et rien d’autre. »
C’est rare que vous me donniez directement la solution d’un problème.
« C’est pour que tu ne veuilles plus la fuir. Elle a besoin d’être rassurée et tu as besoin d’avoir la paix. Elle aime qu’on lui répète plusieurs fois ce qui la rassure, fais-le et elle te laissera tranquille. »
Quand c’est moi qui angoisse comme ça vous essayez de me faire comprendre en quoi cette attitude m’est néfaste.
« Oui mais nous sommes tes guides. Ni ta mère ni toi n’êtes celui de ta petite soeur. Vous n’êtes pas obligées de vous impliquer autant pour elle. Ni de prendre pour elle.
Sans la léser, car nous savons que tu aimes ta soeur, fais ce qui est bon pour toi.
Et la mer redevient calme, en surface. »
Lol !
« Parlons de ton rêve de cette nuit. Il te montrait un continent unique, sur la Terre. Le retour de la Pangée. C’est un retour vers soi bénéfique et nécessaire, le retour à des valeurs qui te sont propres. A la fin de ton rêve tu mangeais du riz dans du lait de soja. Le lait de soja car tu ne peux plus manger de lait de vache mais pour toi c’est aussi bénéfique, le riz pour la bonne fortune, il n’était pas brûlé.
Tu sais ce qui est bon pour toi, même si les choses peuvent paraître surprenantes tant elles s’enchaînent bien parfois, il faut croire à ce que tu vois ou à ce qui t’est proposé.
La Pangée plus la nourriture spécifique t’annoncent une rencontre heureuse. »
Ah bon…
« Oui. »
De quel ordre ? Vous m’aviez dit qu’il s’agissait d’un rêve préparatoire.
« Précisément, seulement il n’y avait pas de développement. Ton rêve t’annonce juste que les circonstances d’une rencontre heureuse sont réunies pour toi ou le seront d’ici peu. C’est tout. Ensuite tu verras bien. »
Lol, merci Thor. Mais c’est drôle la mer s’agite à nouveau.
« Oui, tu as dit que les vagues arrivaient par en dessous. Est-ce un phénomène naturel ? »
Non je ne crois pas.
« Non ça ne l’est pas. Laisse venir. »
Mais en attendant…
« Tu n’es plus en colère, c’est le plus important ma douce enfant. Pour le reste, tu ne peux pas maîtriser cette mer-là, tu ne le pourras jamais. Tu captes quelque chose qui arrive mais que tu ne peux pas gérer ou enrayer. Souviens-toi, hier soir nous t’avons dit que ta clairvoyance allait se développer. Nous te l’avons dit car tu captais de drôles d’informations. C’est en train de se faire. »
Je vois. Mais pourquoi ça se développe comme ça ? ( Je vois des images, je ne sais d’où elles viennent…)
« Tu te souviens du moment où tes autres facultés se sont manifestées ? »
Ah oui, c’était aussi anarchique lol. Et ça me semblait tout aussi impossible à gérer.
« Tu ne la géreras pas. Tu auras des flashs, comme maintenant avec la clairsentience mais cette fois en image. Tu pourras toujours solliciter des informations, tu les auras. Mais il y aura toujours une grande part d’informations que tu recevras sans les avoir demandées. Mais pas seulement en image d’ailleurs, toi tu entends aussi, tu en es déjà capable mais ça se développe également.
Ces facultés vont se combiner au scan et à l’empathie. C’est la compassion qui te permettra de garder un semblant de contrôle. »
Un semblant ?
« Oui, tu ne maîtrises pas l’empathie et encore moins le scan dès qu’il prend de l’ampleur, comme il y a peu. »
Tu peux m’apprendre à maîtriser ?
« Nous te l’aurions déjà proposé si cela était nécessaire. Il vaut mieux que tu laisses venir. Tu es encore trop sensible, il y a des informations que tu ne parviens pas à accepter, ton ego les rejette d’entrée. Le plus sage et le plus sécurisant dans ton cas, est que tu laisses ta compassion se développer normalement, le reste suivra proportionnellement. »
Pourquoi je les rejette ?
« Ce sont des informations dures, qui pourraient te perturber voilà pourquoi nous ne te forçons pas la main. Tu peux ressentir les souffrances des autres, de personnes que tu aimes mais tu ne saurais pas que faire de cette souffrance. Cela serait trop dur à supporter alors ton ego fait barrage de sorte que tu ne les décryptes pas . Le problème c’est que tu les as déjà captées au moment où ton ego fait barrage. Alors il faut trouver un moyen de les filtrer. Et le plus souvent, tu écris des poèmes, tu cuisines, tu crées avec.
Ou alors, tu viens nous voir en nous disant que tu te sens mal. Car quand tu ne les filtres pas, elles alimentent tes propres souffrances, tes craintes etc. C’est simple, si tu ne recevais pas ces informations, ton hypersensibilité ne serait pas non plus. Tu serais moins émotive aussi. »
D’accord mais, là clairement, je vais en recevoir encore plus non ? »
La nature est bien faite ma belle enfant. Ta compassion s’est suffisamment développée, voilà pourquoi tu supporteras cet afflux supplémentaire. »
Mais cette mer me fait déjà peur.
« Il n’y a pas de raison, il ne s’agit que de choses que tu captes, il y a peu de tes propres émotions dedans. Vois-tu pourquoi je te dis de faire simple avec ta soeur. Il faut t’occuper de toi-même et tu ne craindras plus ce type d’infos. »
Je ne supporte plus la violence qu’il y a dans les relations que nous avons les uns avec les autres.
« Ca c’est passager et normal, typique des transitions spirituelles. Ne t’inquiète pas, tu parviendras à gérer seule. »
Merci à toi Thor.
« A plus tard. »
Bonne journée à tous
crystallia
26 décembre, 2010 à 20:46
Lol, il arrive qu’il y ait des bugs oui.
Bise
lapriereducompositeur
26 décembre, 2010 à 16:36
hum… y a des bugs ici?
je disais… « les petits comités… raaah, j’aime!
»
lapriereducompositeur
26 décembre, 2010 à 16:35
Les petits comités..
crystallia
25 décembre, 2010 à 19:03
Salut Camille,
Lol, tu pourras toujours aller fêter l’épiphanie chez ton père. En plus petit comité !
Bise
lapriereducompositeur
25 décembre, 2010 à 16:02
Ceci exprime très exactement pourquoi je n’aime pas les fêtes de famille.
Tous ces gens qui saturent l’air de leurs angoisses et émotions refoulées, moi qui en prend plein la gueule alors que ce n’est pas le but.
Une hypocrisie ambiante à cause de ça….
Pas étonnant que les gens proches de moi dans ma famille soient les gens les plus médiums et ceux qui travaillent le plus sur eux-même, ils m’alourdissent moins.
J’ai loupé la fête de noël d’aujourd’hui avec mon père et sa famille parce que j’étais un peu malade (pas dormi de la nuit et trop fait la fête hier!)… et je pense que… c’est un coup du destin!
C’est la première année que je me déleste de l’obligation de remplir un rôle stupide dans une fête de famille.
Pour certaines choses je suis un peu triste, mais ton post me rappelle que je viens de me préserver de ces choses-là pour aujourd’hui.
Au fond, c’est positif je crois.
Ca, ça se fête!
Merci merci merci chère étoile du sud!