Pluie de roses qui tombent doucement, se répandent sur le sol,
Je te regarde ramper à mes pieds et je jubile, enfin.
Il y a ce que j’ai toujours su et que tu ne soupçonnerais pas,
Il y a ce que je sais encore et que tu ne devineras pas,
Je te tiens depuis le jour où j’ai posé les yeux sur toi,
J’ai tissé ma toile patiemment, te voilà pris à mon piège,
Je souris.
Déjà tu m’intéresses moins, déjà je me lasse de toi,
Je me surprends à regarder au loin tandis que tu te languis de moi,
Jeu cruel, si seulement je pouvais trouver un homme à ma mesure,
Un homme qui me donnerait envie de rester, de m’installer,
Peut-être celui qui saurait me résister…