C’était comme capter le vent, chaque particule se trouvant dans l’air,
Tout devient clair, blanc, tout se mêle et plus rien n’existe tandis que l’espace tout entier disparaît,
Le temps s’arrête et se prolonge au moment de la fusion puis vient, doucement, la libération.
C’était comme être et devenir, comme si chaque molécule se dissolvait pour se reconstituer d’une nouvelle et étrange manière,
Rendant les doigts plus sensibles et chaque morceau de peau pareil à la lave qui dévaste tout sur son passage,
Un feu de paille semblable à un feu d’artifices qui dura le temps d’une triste et belle illusion,
Un souvenir entretenu, par ennui, par lassitude, par amertume aussi,
Par tristesse de ce qui était et qui ne sera plus.
crystallia
8 février, 2011 à 22:30
Merci à toi Océanelle.
Bise
océanelle
8 février, 2011 à 22:18
très beau poème que tu nous offres et je te dis merci ; belle fin de soirée . Amitié
Océanelle