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Discorde, colère et autres causes d’éloignement affectif

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Discorde, colère et autres causes d'éloignement affectif 110517051438803578170254

 

Bonjour à tous,

C’est fou comme parfois une simple petite contrariété peut nous plonger dans une colère blanche et froide. Il ne s’agit pas d’une vilaine colère dévastatrice et explosive qui donne envie à tout votre entourage de courir se cacher.

Non c’est l’autre, celle qui vous conduit au dégoût puis à la haine de l’autre, d’un autre que vous aimiez pourtant. Suis-je la seule à connaître cela ? Je ne pense pas.

Mais parfois…

Parfois on a l’impression que l’autre ne fait absolument aucun effort pour tenter d’être bien avec autrui. Tout lui est dû tout est normal et c’est forcément à soi de s’adapter.

Puis arrive un moment où le regard change et petit à petit on tolère de moins en moins de choses. Jusqu’à se retrouver dans cet état, jusqu’à ressentir cette colère froide mais bien réelle.

« Tu es trop sensible pour gérer ce type de colère, tu ne sais pas ce que c ‘est et tu ne sauras pas. Nous allons faire quelque chose pour toi, discutes avec nous.

Pourquoi en veux-tu à ton père ma belle Sylvie habituellement si douce et tolérante. », me demande Lauviah.

Parce qu’il a épuisé toute ma tolérance justement. Je regardais un film, pourquoi est-ce qu’il ne pouvait pas aller débloquer la porte lui-même ? C’est lui qui l’avait bloquée alors que Pouet (ma soeur) était encore dehors.

« Ta maman aurait été elle-même. »

Oui.

« Tu as grandi avec elle, tu as moins vécu avec ton père. Elle était plus permissive et vous a beaucoup gâté. Tu le reconnais ? »

Oui.

« Elle vous a élevé en se sacrifiant souvent pour vous. Elle vous faisait passer en premier dès qu’elle le pouvait. Elle vous aimait et vous aime toujours ainsi, en vous faisant passer en premier.

Elle continue malgré sa fatigue actuelle et son coeur plus faible à amener ton frère au travail chaque jour et à aller le chercher chaque soir alors qu’il a son permis, un travail fixe et bien rémunéré et que par conséquent il pourrait s’offrir une voiture.

Ton père n’est pas du tout d’accord avec cela. C’est lui qui sans cesse te relançait pour que tu passes ton permis et cela fait un moment qu’il te demande quelle voiture tu achèteras. Il rappelle dès qu’il en a l’occasion que vous vivez chez lui et non plus chez vous ta soeur et toi. Il se demande quand ton frère partira. Ta mère aussi mais elle se montre plus douce et patiente.

Au fond c’est simple, tu as été habituée à vivre avec une maman qui vous donnait tout ce que vous vouliez et un père qui pour ne pas avoir le mauvais rôle suivait ce mouvement.

Toutefois, tes parents ne voient pas le rôle de parent de la même manière. Pour ton père, le parent mérite un plus grand respect de la part de ses enfants mais il n’a pu vous élever en vous inculquant cela car c’est plutôt ta mère qui vous a élevé.

Cette rigidité d’esprit que tu lui trouves et que tu lui reproches aujourd’hui a toujours été. Seulement, tu as davantage vécu avec ta mère qui elle a une autre manière de voir. Elle voit toute la famille sur le même pied. C’est ta conception aussi, si ce n’est que tu seras surement plus stricte que ta mère avec tes propres enfants.

Et tu ne les éleveras pas en leur transmettant les mêmes valeurs que tes parents que tu aimes et respectes pourtant.

Ton père a le sentiment que vous ignorez ce qu’est le respect, l’importance de la famille. Il est très attaché à cela.

« Il a tort. Il ne nous connait pas si c’est ce qu’il pense. »

Non ma douce enfant, c’est ce qu’il voit avec ses propres yeux. Vous n’êtes pas comme lui, n’avez pas sa rigueur, sons sens du devoir. Il a le sentiment que vous vous laissez vivre. C’est définitivement le cas de ton frère qui dira petit à petit adieu à ses rêves s’il ne prend pas garde. Mais ta soeur et toi, il ne vous connaît pas dans le sens où il ne voit pas votre soif d’être et de vivre. Cette soif qui se tarit doucement chez ton frère. »

Mon frère est encore jeune et il a toujours des rêves. Je n’aime pas t’entendre parler de lui comme ça !

« Nous savons pourquoi nous te parlons de lui ainsi. Il voudrait, il aimerait, au moins ta soeur va à San Juan, s’interroge, cherche ce qui pourrait la rendre heureuse.

Ton frère lui vit dans un monde déjà très étroit. Aussi étroit que ceux de tes parents et d’une majorité de personnes.

Ton père n’est plus capable de voir ce monde qui s’étend devant toi et auquel tu crois. Celui de ta soeur est moins vaste mais il existe pour elle, et elle se bat à sa manière.

Pour autant, nous pourrions te décrire les limites de chacun de vos univers et surtout celui de ta soeur, cela te ferait plus de mal qu’autre chose, nous ne le ferons pas.

Tu vois Sylvie, ton père porte un autre regard que toi sur ce qui l’entoure. Cela tu le comprends. Comprends aussi que lorsqu’une personne a des certitudes telles qu’elles deviennent les piliers de son ego, il n’est pas d’autre choix possible que d’accepter l’idée que cette personne ne changera jamais.

Tu es énervée parce que tu as le sentiment que ton père ne te reconnait pas. Tu es blessée donc, pas en colère. La colère blanche et froide est celle qui te conduit à ne plus éprouver aucune émotion, celle qui peut te permettre de tuer sans rien éprouver, même pas du soulagement.

Tu n’en es pas là et cela n’arrivera pas. Pas parce que nous sommes là, mais parce que tu ne serais pas blessée si tu ne te souvenais pas que tu aimes tes parents et donc ton père.

Tu comprends ? »

Oui, merci à toi Lauviah.

Bonne journée à tous Clin doeil

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8 Commentaires

  1. crystallia

    15 novembre, 2018 à 2:34

    Coucou,

    La colère est mauvaise conseillère. Pour se montrer juste, il faut savoir prendre du recul.

    Après, plus facile à dire qu’à faire c’est sûr.

    C’est un travail sur soi.

    Bise ;)

  2. alexandre

    15 novembre, 2018 à 0:28

    Bonsoir Sylvie,
    Je faisais un rituel visant a me soigner avec l aide d un miroir et suis tombe sur cet article. Je connais bien cette colère blanche et froide. Je l ai déjà expérimenté a deux reprises .Dans ces cas la, je n ai plus aucun pitié pour la personne haie. Je dirais que c est comme devenir comme la lame d un Katana ou de la glace… A ce niveau la, aucun sentiment positif n est plus possible. Après ,il m en faut beaucoup pour arriver a ça mais en regardant les choses en face c est avoir comme une âme de tueur. L ombre permet cela en un sens . Mon maitre avait coutume de dire que si une personne haie mourrait, il était idiot et contreproductif d en vouloir a celle ci après sa mort, « qu’elle avait paye sa dette ». Il était extraordinairement bon, juste mais pouvait être impitoyable envers les personnes qui voulaient le détruire. Certes, il arrive que les personnes qui nous fassent le plus de mal soient des proches d ou la difficulté a gérer cela. Après, je dirais qu’il faut savoir être juste dans ses actions et sentiments bises

  3. Ines

    17 mai, 2011 à 20:39

    Bonjour,
    Bise.

  4. crystallia

    17 mai, 2011 à 18:48

    Merci à toi pour ce joli témoignage Ines.

    Bise ;)

  5. Ines

    17 mai, 2011 à 18:47

    Bonjour,
    Moi aussi j’ai ressentis la même chose avec mon père, je suis en période adolescence et il ne me comprend plus , il a comme ton père le sens du devoir ect…un jour j’étais très énerver a cause de lui a m’en faire des cauchemars ensuite il est parti en voyage pendant une semaine donc je ne lui est plus parler pendant ce temps. Puis il est revenu javai envi d’être en colère contre lui pour la tristesse qu’il ma fait subir mais en le revoyant je n’ai pas pu dire un mot et je me suis directement jeter dans ses bras en me disant qu’il fait des erreur comme nous tous mais qu’il faillais essayer de pardonner . Depuis ce n’ai pas parfait mais il essaye de faire preuve de souplesse.Bise et merci pour cette article.

  6. shaka

    17 mai, 2011 à 14:57

    oui je pense que je le savais deja je ne voulais juste pas l accepter, detester c est tellement facile et tellement soulageant. Mais au fond… c est toi qui a raison.
    merci sylvie et merci a toi encore une fois lauviah :) !

  7. crystallia

    17 mai, 2011 à 12:01

    Salut Shaka,

    L’envie de détester, « c’est bien l’expression d’une souffrance, d’une blessure qui mérite d’être comprise. Vous n’êtes pas forcément celui qui doit toujours se remettre en cause ici. Peut-être que l’autre aussi y gagnerait mais en attendant qu’il le fasse, vous devez veillez à conserver votre propre intégrité.

    Nous disons à Sylvie qu’il faut qu’elle soit elle-même, nous savons bien que c’est ce qu’il y a de plus difficile sur Terre et de très loin.

    Toutefois, il n’y a qu’en étant vous-mêmes que vous parviendrez à discerner ce qui vous correspond et ce dont il est temps de vous éloigner d’abord émotionnellement. Cela ne signifie pas ne plus aimer, au contraire. Cela signifie comprendre l’autre et l’accepter parce que vous vous acceptez.

    Dès lors vous êtes capables de réaliser que parfois, il suffit de laisser parler l’autre. A l’intérieur vous savez qui vous êtes, ce que vous valez et surtout vous gardez le cap sur ce que vous voulez accomplir. »

    Lauviah pour Shaka.

    Bise ;)

  8. shaka

    17 mai, 2011 à 9:48

    salut sylvie !

    je ressent exactement la meme chose avec celui que je considerais comme l un de mes meilleurs ami. le sentiments qu on m ettouffe dans un conformisme, que c est a toi de t adapter que c est toi qui a tord. j ai envie de le detester.

    bonne journee a toi ;)

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