Bonjour à tous,
Le mois a été très mauvais au boulot et lundi matin on va tous se faire passer un méchant savon. En outre la gérante a décidé d’être sur notre dos et franchement ça me gonfle.
Elle organise à présent des séances, des tranches d’heures durant lesquels on doit s’évertuer de travailler plus vite et mieux si possible que les autres.
« Et tu n’as pas l’esprit de compétition. »
Si un peu.
« Non pas du tout. Cette situation ne t’ennuierait pas autrement, tu n’aimes pas voir en terme de performances, tu préfères les rapports humains aux objectifs. Mais tu sais déjà tout cela.
Tu es en petite forme depuis quelques temps, ton taux de fer est si bas que tu peux t’en rendre compte et tu connais les symptômes particuliers maintenant.
Aussi le traitement te fait déjà beaucoup de bien, tu te sens moins fatiguée quand arrive le soir car tu t’écroulais sur ton lit. Tu croyais que c’était le travail et la pression de ta patronne qui vient de t’annoncer qu’elle avait finalement choisi de te soumettre à trois mois d’essai au lieu de ce qui avait été contactuellement décidé. Mais les trois mois sont passés justement et elle désire que tu restes, quand tu cherches à t’en aller, depuis un moment. », me rappelle Lauviah.
Je comprends mieux pourquoi elle m’avait dit peu après mon embauche qu’elle trouvait que la période d’essai prévue au contrat n’était pas suffisante pour juger quelqu’un. Elle me convoque l’autre jour et elle m’annonce qu’elle me garde alors que je croyais que c’était déjà le cas lol ! Autant en rire.
« Pourquoi veux-tu changer de travail ? »
Je veux faire quelque chose qui ait du sens pour moi.
« Ce n’est pas ce que tes parents, tes professeurs, t’ont enseigné. »
Non, on m’a appris qu’il fallait gagner de l’argent. Pas n’importe comment, en faisant un travail légal bien sûr. Mais on m’a appris que réussir sa vie c’est gagner beaucoup d’argent. Quoique, pour mes parents on doit respecter les autres aussi, c’est très important pour eux. Ils n’ont que du mépris pour ceux qui ne voient vraiment que l’argent.
« Et pour tes professeurs ? »
Ah, en fac de droit on respecte autrui bien sûr. Mais on nous disait aussi qu’on était en droit et non pas en lettres par exemple et les étudiants en droit des affaires étaient mieux traités que ceux qui choisissaient carrières judiciaires ou pire, droit pénal en spécialité.
Le droit pénal était je cite, la branche mal-aimée du droit. En droit des affaires au moins on pouvait gagner de l’argent et c’était plus prestigieux.
« Et tu avais choisi droit des affaires. »
Eh bien oui, mais je ne savais pas alors combien cet univers-là était loin de moi.
« C’est vrai, tu ne savais pas et tu as le mérite de le reconnaître. Mais tes amis de l’époque, que pensaient-ils ? »
Nous ne voulions tous qu’une seule chose, pouvoir réaliser de belles carrières. Ils sont restés dans cette optique pour beaucoup je pense.
« Qu’est-ce qu’une belle carrière pour toi aujourd’hui ? »
C’est une carrière qui permet de s’épanouir et de gagner correctement sa vie.
« L’épanouissement tu n’y pensais pas à l’époque. »
J’avoue que non, je croyais que ça venait tout seul, que ça allait de pair avec une vie professionnelle. Mais j’ai eu l’occasion de réaliser que ce n’était pas aussi simple.
En outre je ne réalisais pas que le travail prend autant de place dans une vie. Même quand on y est pas on y pense, on y greffe des espoirs, des attentes, des aspirations, on souhaite se voir évoluer, on s’investit, on donne beaucoup de soi-même.
Alors quand on ne s’épanouit pas chaque journée est plus longue que la précédente et le travail n’est plus qu’une corvée. Ca ne sert à rien de s’infliger cela, il vaut mieux se laisser une chance de pouvoir s’épanouir quelque part.
« Même dans une activité radicalement différente. »
Tout à fait. Je connais tant de gens aigris ou désabusés, je ne veux pas devenir comme eux. Le travail ne sert pas qu’à payer les factures comme je l’ai entendu une fois à Marseille, on devrait pouvoir s’y épanouir.
Actuellement je n’en suis pas à subir mes journées mais je sais que je donne 2% de moi et que je n’ai pas envie de donner plus. C’est pourquoi je cherche autre chose.
« Lorsque comme toi il y a quelques années, vous avez l’impression de ne pas savoir vers quoi vous tourner, vous pouvez prendre le temps de vous investir dans des loisirs qui vous permettront de déterminer ce qui vous motive dans la vie.
Aucun des tiens ma belle Sylvie n’est tourné vers le paraître ou la compétition. Tu aimes les loisirs solitaires et c’est un sport à pratiquer seule et non pas en équipe auquel tu aimerais t’adonner. Tu t’intéresses à la gym ou la natation mais pas en salle.
Tu aimes travailler seule, être aux commandes et il faut que tu trouves une satisfaction personnelle dans ce que tu fais pour pouvoir t’épanouir. Tu vois, ce n’est pas dur. »
Lol !
« C’est pour cela que tu préférais la fac à l’école, tu te sais capable de te prendre en main et ce qui t’ennuie le plus au monde c’est que l’on cherche à t’indiquer une direction donnée dans ta vie privée. Tu as horreur de cela, tu aimes être aux commandes de ta vie et tu estimes ne pas avoir besoin de copilote.
La vie t’aidera à évoluer de ce côté-là, rien ne presse. Ton caractère indépendant est ce qui t’a permis d’avoir foi en ta médiumnité quand il n’y avait personne pour te rassurer. Heureusement ta sensibilité l’équilibre et te permet de te rappeler que le soleil n’existe pas sans la lune. Dans ta vie tu auras toujours besoin d’autrui à un moment ou un autre.
Aujourd’hui te voilà rattrapée par des ennuis de santé qui ne semblent pas vouloir s’évaporer. C’est bien de l’avoir compris.
Il existe plusieurs façons de les gérer. La plus efficace étant de mener une vie qui te ressemble. »
Oui j’avais bien compris. Sans contradiction entre ma vie matérielle et ma vérité spirituelle ils disparaîtront. Car si la cause de mon anémie était mes seules intolérances… »
« …elle ne se serait pas aggravée, tu as changé de régime. »
Je sais pourquoi je n’ai pas eu mon permis. Pour la même raison que je suis anémiée.
« Oui. »
J’espère que demain il fera aussi beau qu’aujourd’hui et que je pourrai sortir toute la journée.
« Tu ne veux pas esssayer ton nouveau jeu ? »
Ah je peux faire les deux sans problème !
« C’est bien, passe une belle journée ma petite Sylvie. »
Merci Lauviah.
Bonne journée à tous 
Flamme
8 juillet, 2011 à 12:42
Merci à vous deux.
Quitter une situation qui me dérange je sais faire, me remettre dans la même situation dérangeante aussi ! Car pour le moment je ne trouve le moyen de me maintenir financièrement que par ce biais, et même ça m’aiderait par la suite, mais là j’arrive à saturation lol .Chercher l’harmonie à tout prix dans une situation qui n’est pas nous, parce que « la vie au travail est ainsi et qu’il faut lâcher prise » est ce réellement un travail sur soi ? sur ce qu’on aime pas faire et ce qui nous stresse, je commence à en douter
J’y ai travaillé, beaucoup, mais le fond du problème n’est peut être pas là.
Alors il va falloir que mon introspection et mon imagination galopent un peu plus vite pour matérialiser tout ça xD
Merci pour tes encouragements Lauviah, je continue :p
Bises !
crystallia
8 juillet, 2011 à 11:58
Salut,
« Vous avez toujours les moyens de quitter une situation dérangeante à court ou moyen terme mais il faut faire un travail sur soi pour comprendre ce qui vous conviendrait mieux.
Continue. »
C’était la réponse de Lauviah !
Bise
Flamme
8 juillet, 2011 à 8:26
Coucou Sylvie !
Cela faisait un moment que je n’étais pas venue et aujourd’hui j’ai un break imprévu. Il vient bien à point, envie de faire un bilan sur ce que je veux vraiment, même si je le sais j’ai l’impression de ne rien avoir pour le réaliser. Et je tombe sur tes articles, synchronicité intéressante bien sûr.
Tu dis : »Oui j’avais bien compris. Sans contradiction entre ma vie matérielle et ma vérité spirituelle ils disparaîtront. »
Je ne suis pas anémiée, mais quand je sors du travail ou que je dois y aller j’ai toutes sortes de maux, et surtout une grande fatigue. Si j’ai le temps de reprendre ma vie en main ne serait-ce qu’une journée, tout disparait.Si je me fais une « méditation » au travail, tout disparait durant cette méditation aussi. Et parfois encore je suis malade, juste parce que j’ai besoin de retourner à ma spiritualité qui ne s’accorde pas du tout avec mon mode de vie actuel, tant par le contenu, que l’environnement, que le nombre d’heures passées …
Je me reconnais un peu dans ton parcours scolaire. J’étais conditionnée pour avoir une « bonne situation ». Mais non rien à y faire ce n’est pas ma voie ou pas dans les métiers visés.
Globalement le travail tel qu il est aujourd’hui ne nous permet plus de nous sentir vivre car tout nous est imposé. Nous n’avons plus d’initiative ou que celle qui nous est implicitement commandée et monayée.
crystallia
5 juillet, 2011 à 18:19
Coucou !
J’avais oublié de vous répondre lol.
Le diable n’a pas de place dans mon univers non, je n’y pense jamais, ne m’y réfère pas. Je ne crains pas la fureur de Dieu ou de finir en enfer non plus. J’essaye de voir au-delà des notions de bien et de mal.
Si vous voulez mon avis, ce sont les notions de bien et de mal qui sont liées à l’intellect. L’Ombre et la Lumière telles que je les sens, ne peuvent être expliquées avec de tels termes. Elles sont c’est tout.
La destruction entraîne obligatoirement la renaissance, la régénération.Il est plus approprié de parler de transformation et cela se retrouve à la fois dans l’Ombre et dans la Lumière.
Quant à la Volonté, elle est à l’Ombre ce qu’est l’Amour à la Lumière. Maintenant dans nos existences, il arrive souvent que nous confondions le désir et la Volonté.
Bise