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Comme un samedi !

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Comme un samedi ! dans Anges 110723052846803578504607

 

Bonjour à tous,

C’est (enfin) le weekend ! Non pas que j’attendais cela avec impatience, j’ai un cours de conduite à 8h demain matin ce qui est à mon sens une injustice profonde.

Toutefois le samedi c’est le jour du shopping. Et justement, normalement le DVD que j’attends devrait être disponible puisque le vendeur m’a dit l’avoir commandé.

« Le samedi, le mardi, du moment que tu peux c’est le jour du shopping. », me fait remarquer Ariel.

Oui c’est vrai. Mais bon je n’envisage pas de folles dépenses demain.

« Tu as aidé un tiers, ça t’a coûté cher. »

Oui, mais je ne pouvais pas faire autrement. Si on ne s’aide pas les uns les autres quand on est dans la difficulté, comment faire ? Cette personne est actuellement dans une situation très tendue.

« Elle ne te rendra pas cet argent. »

Je sais, ce n’est pas grave. Elle est toujours là pour moi, je serai toujours là pour elle. En fait l’argent ça va ça vient. Parfois ça va plus que ça ne vient d’ailleurs. Mais bon, des fois on donne de l’argent à quelqu’un qui nous le rend autrement, c’est le cas avec cette personne qui est elle-même très généreuse.

Entendez-moi bien, je ne suis pas une sainte qui distribue son argent. Mais quand un proche est dans le besoin on ne le laisse pas à la rue, il y a toujours un moyen d’aider les autres.

Certains jours on peut donner de l’argent, à d’autres moments l’aide prendra une autre forme. Puis un jour, on est nous-mêmes dans le besoin. Pas forcément pécuniairement d’ailleurs.

Il arrive qu’on ait besoin d’une oreille attentive, de conseils avisés, de soutien dans des démarches. Ma soeur est la spécialiste du besoin d’aide dans les démarches. Elle est tout à fait capable de rédiger une lettre, mais ne le fait jamais. Il faut toujours que quelqu’un lui dicte ses courriers administratifs. Elle prend son regard de pauvre malheureuse si on envisage seulement de lui dire non.

D’un autre côté, ma soeur est une personne très douce et patiente quand il s’agit d’expliquer ce qui n’a pas été compris. Elle peut rester à vos côtés et vous répéter cinquante fois la même chose.

Pour être honnête, moi, je pète un câble longtemps avant la cinquantième fois. Surtout si je dois expliquer quelque chose qui ne me passionne pas. J’ai vraiment beaucoup de mal avec ce qui ne m’intéresse pas.

Il y a des gens qui arrivent à tout détacher, mais ce n’est pas mon cas. Plus j’aime plus c’est facile. Moins j’aime, plus je suis mauvaise, maladroite, distraite et j’en passe. Forcément cela dit, dans ces cas-là je fais pour me débarasser et non pas avec plaisir.

« Mais quand tu fais avec plaisir tu deviens patiente, gentille et douce comme ta petite soeur. Tu te révèles, tu es douée et tu fais du très bon travail. »

Oui c’est vrai et alors je suis contente de moi. Je n’aime pas me voir réaliser un travail médiocre, ne pas parvenir à donner le meilleur de moi-même. C’est une frustration parce que je sais que je suis capable et je ne parviens pas à faire alors je m’en veux et du coup je me force pour pouvoir donner ce que je voudrais…

« Et tu n’y parviens pas parce qu’alors tu tombes malade. Comment va ta tension, ma belle Sylvie ? »

Joker. Mais je sais ce qui l’a fait chutée.

« Oui, la même chose qui faisait que tes règles étaient interrompues. »

Ouais…

Elles sont revenues. Mais ma tension a fait plouf ! C’est quand même comique, je prends du fer pour soigner mon anémie, mes règles réaparaissent dans la foulée et du coup je perds le fer que j’avais gagné, c’est ma tension qui chute. La bonne nouvelle cela dit est que pour la première fois depuis plusieurs années, je supporte le fer. Je n’ai pas eu à interrompre le traitement, pourvu que ça dure.

L’autre bonne nouvelle est que comme j’ai l’habitude d’être anémiée ma baisse de tension ne m’a pas mise KO. Je vais tout de même bien suivre le traitement lol ! 

« Tu as quand même ressenti une grande fatigue. »

Oui. Je ne comprenais pas, elle me ralentissait, tout était plus dur. Je l’ai dit à mon médecin qui m’a alors parlé de faire enlever mes fibromes par voie chirurgicale après une courte médication dès que j’aurais réalisé l’IRM. Ce qui n’est pas pour tout de suite vu le temps qu’il faut pour avoir un rendez-vous. Mes parents me disent d’aller à l’hopital. Je vais appeler, j’ai déjà obtenu un rendez-vous en août chez un radiologue mais qui sait. 

« Il ne faut pas t’inquiéter. »

Je sais.

« C’est comme pour cette frustration dont tu ne parlais jamais, tu n’exprimais pas même pour toi-même. Tu as vu que nous t’avons surtout fait parler ce soir. De temps en temps il est bon pour vous de vous exprimer librement. Nous sommes là pour toi, pour t’écouter. Parle-moi encore de cette frustration. »

Que te dire, c’est simplement que je m’en veux de ne pas parvenir en toutes circonstances à donner le meilleur de moi-meême mais la vérité est que ça représente un réel effort pour moi de m’impliquer dans ce qui ne me passionne pas, comme mon travail par exemple.

 Le souci c’est que quand je ne suis pas parfaite à ce niveau, on me reprend et à juste titre. Je m’en veux encore plus. En même temps je vois que je m’ennuie tellement parfois que j’en viens à confondre la fatigue et l’ennui.

Ca ne me convient pas. Ce n’est pas une situation viable et elle aggrave mes ennuis de santé car quand je me force comme ça je dépense beaucoup d’énergies et en réalité je m’affaiblis.

« Exactement oui, tu t’uses, tu t’affaiblis et comme tu le penses chaque jour, tu n’as presque plus de force pour les activités qui t’intéressent vraiment et auxquelles tu trouves si peu de temps à consacrer.

Chaque jour tu te fais les mêmes réflexions, le matin tu t’efforces de savourer chaque seconde du temps que tu peux te consacrer. Le midi tu fais en sorte de passer un moment plaisant.

Le soir tu te plains que le temps file si vite. Mais la journée durant tu attends qu’enfin les heures passent. Pourquoi t’épuises-tu ainsi ?

La réponse est plus complex que je dois gagner ma vie. Tu ne fais pas des choses initéressantes surtout depuis que ta patronne met à contribution tes capacités de juriste. Mais tu ne veux plus l’être.

Tu vois, tu ne peux pas guérir quand tes maux physiques expriment ton mal-être à ta place. Et il ne se résume pas au travail, ce que tu as parfaitement compris et que par conséquent nous ne développerons plus.

En fait, ce qui importe c’est la raison pour laquelle la vie professionnelle tient une telle place à tes yeux. Elle t’est connue, nul besoin de poursuivre là non plus.

Mais toi, dans ton coeur et en conscience, tu ressens le beosin de t’épanouir dans ce que tu fais. Ce que tu ne cernes pas encore c’est ce que cela englobe.

Le travail seul ne peut suffire à être bien, tu le sais et le comprend d’autant mieux que tu as un univers très riche et de l’intérêt pour beaucoup de choses très diverses. Tu aurais pu tenir un blog sur d’autres sujets que la spiritualité si tu l’avais souhaité. Mais ce qui te motive c’est le feu de la passion, c’est pour cette raison que tu tiens ce blog-ci et pas un autre.

Tu vois cette flamme doit trouver du répondant dans tous les domaines actifs de ta vie. Au travail donc, mais aussi en Amour et en amitiés, dans les loisirs. 

Il convient pour toi de réaliser quel est le domaine qui alimente ce feu. C’est dans ce domaine seul, que tu pourras t’épanouir. Partant de là, il convient de comprendre que c’est ce seul domaine qui influe sur tous les autres. En ayant conscience de cela tu vois ce que tu attends en Amour, en amitiés mais également ce qui te plait dans tes loisirs.

Sachant ce qui compte pour toi les choix se font tout seul, tout n’est plus qu’évidences. Tu sais qui tu es, où tu souhaites aller, reste à mettre en place. En vérité tu en es déjà à ce stade-là.

Lorsque la mise en place s’avère ardue, c’est que l’évidence la plus grande est refusée. Tu vois les contours mais pas le centre et cela est dû à un déni plus ou moins conscient.

Il convient alors de se dire, je me laisse une chance et ensuite de lâcher prise. On essaye je me laisse une chance ? »

D’accord.

Merci Ariel.

Bonne journée à tous Clin doeil 

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13 Commentaires

  1. crystallia

    24 juillet, 2011 à 13:06

    Flamme, tu ne le trouveras pas je crois. Je ne l’ai pas écrit mais je peux le faire.

    Bise ;)

  2. shaka

    24 juillet, 2011 à 8:03

    salut nicolas,
    ton témoignage a fait écho en moi. c’est bien de t’être déchargé un peu de ce poids qui t’ harassait. j’ai moi même vécu le même genre de truc. Mon petit frère a fait de ma vie un cauchemar sans s’en rendre compte. il était meilleur que moi en tout et prenait plaisir à me détruire de cette manière. j’étais devenu comme un alien qui gobait chacun de ses mots envenimés et décourageants à mon endroits. Il ne se rendait pas compte de l’impact que ces défaites perpétrées au fil des ans avaient sur moi. il savait qu’elles détruisaient ma confiance en moi, mais ne se doutait pas que j’avais envisagé le suicide à cause de cela. être un looser, ça fait mal.
    J’ai lu dans un article de sylvie que ceux qui évoluaient dans l’ombre étaient mis en situation de domination dès leur jeunes âge. j’ai tout de suite fait le lien avec mon frère.
    Aujourd’hui? bien qu’il continu de m’écraser en tout, ma cousine n’a pas manqué de me le rappeler pas plus tard que ce matin, cela ne m’atteint plus du tout : insensibilité totale. je ne vis plus pour dépasser les gens et les écraser ou sinon je n’en fait pas une fixation.
    J’ai aussi lu (compris) dans un autre article de sylvie : « les billets du loto » (houhou finalement j’ai un tant soit peu de mémoire dans cette tête) que le bonheur était accessible à celui que nous sommes. pas besoin donc de gagner au loto, d’être super intelligent ou tout ce qui va avec. tu n’as besoin de rien de plus pour être heureux que ce que tu es déjà capable d’avoir et d’être. sourit aux beaux moments de la vie, j’essayerais d’en faire autant.
    bien à vous deux ;)

  3. Flamme

    24 juillet, 2011 à 7:41

    Bonjour,

    Merci à Lauviah, et à toi Sylvie .
    Je vais tenter le  » je me laisse une chance  » et j’aime beaucoup cette perspective d’ailleurs. :)
    En fait j’ai justement fait appel à quelqu’un pour m’aider, même si oui j’aime faire toute seule ou tenter au moins. Ca a dû débloquer des choses d’où cet état passager. Je pense que c’est un moyen d’évacuer qui va me permettre de rebondir. Mais pour rebondir je vais me « laisser une chance » (de lâcher prise) lol
    Je sais pas si je peux trouver ce rituel plus en détails sur ton site Sylvie, mais je vais fouiller.

    Bises !

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