A travers le sombre couloir je regarde les ombres défiler,
Certaines sont difformes, d’autres démesurées, celles-ci semblent écraser ces autres toutes ratatinées à leurs pieds,
Drôle de voir tant de monde sous un jour si cru, si froid, si dur et si réaliste.
Je tourne et me retourne à la recherche d’une ombre différente,
Je cherche celle qui ressemblera à tous ces gens que l’on voit là où brille des feux artificiels, mille illusions,
Je cherche l’ombre qui se distinguera, qui brillera dans le noir au lieu d’absorber la laideur ambiente,
Soudain je me souviens, je ne me suis toujours pas regardée, à quoi puis-je bien ressembler ?
Suis-je également une de ces ombres moches et répugnantes, je ne veux le croire.
Cela me tuerait de le découvrir, de réaliser que j’appartiens à ce monde, à toute cette horreur,
Je regarde autour de moi je cherche une sortie à ce couloir, ce tunnel,
Je ne vois rien d’autre que l’obscurité qui s’étend devant, derrière, partout où peuvent se poser mes yeux,
Est-ce possible, serais-je prise au piège ?
Non je sais que non, dans mon coeur une douce et apaisante chaleur me rappelle que les ombres ne sont rien,
Seule existe la Lumière éternelle, celle qui brille dans mon coeur et se reflète en tout et partout,
Il me suffisait de fermer les yeux pour la voir, ou plutôt la revoir,
Il me suffit de l’accepter pour recevoir.
Je me calme, le voile se lève doucement,
A l’extérieur tout est pareil et pourtant tout est différent.
Je vois la nature, les plantes, je sens le parfum des fleurs,
Je vois la beauté s’épanouir là tant d’autres voient la laideur,
La lumière dans mon coeur m’aide à repérer ce qui m’est bénéfique, à m’écarter du reste,
Curieux chemin hors du tunnel, pourtant, le paradis car tout est comme ce doit être,
Je le découvre enfin.
Dans mon sommeil je cauchemardais, une chute brutale m’en a tiré,
Un Ange m’a aidé à me relever, m’a appris à marcher sans canne,
J’aimerais pouvoir l’en remercier,
Il me dit juste, continue à t’aimer, ta route n’en sera que plus belle, plus longue
Tu as tant de choses à vivre à découvrir, ne sois pas pressée d’arriver,
A chaque pas que tu feras, tu trouveras ce qu’il te faut, accepte de bon coeur et sois heureuse,
Ne crains jamais d’être ingrate, égoïste ou capricieuse.
Je te demande de t’aimer, de te respecter et de toujours rayonner
Si un jour tu es à bout de souffle, si tu ne trouves plus de quoi te ressourcer,
Comprends que tu es en danger alors ne crains pas d’être aidée,
Tout arrive en son temps et de la manière qui convient.
Yeriq
2 août, 2011 à 9:14
j’aimes bien quand tu mets l’ombre et la lumière en avant
Ange Lilith
31 juillet, 2011 à 0:21
Drafnya, je suis entièrement d’accord avec tes propos ^^
——–
« Je regarde autour de moi, je cherche une sortie à ce couloir, ce tunnel,
Je ne vois rien d’autre que l’obscurité qui s’étend devant, derrière, partout où peuvent se poser mes yeux,
Est-ce possible, serais-je prise au piège ?
Non je sais que non, dans mon coeur une douce et apaisante chaleur me rappelle que les ombres ne sont rien,
Seule existe la Lumière éternelle, celle qui brille dans mon coeur et se reflète en tout et partout,
Il me suffisait de fermer les yeux pour la voir, ou plutôt la revoir,
Il me suffit de l’accepter pour recevoir.
Je me calme, le voile se lève doucement,
A l’extérieur tout est pareil et pourtant tout est différent.
Je vois la nature, les plantes, je sens le parfum des fleurs,
Je vois la beauté s’épanouir là tant d’autres voient la laideur »
C’est si vrai…si révélateur.
Ange Lilith
crystallia
30 juillet, 2011 à 12:05
Voir s’apprend Nicolas, il faut partir de soi pour cela.
Bise
Nicolas D
30 juillet, 2011 à 5:02
Bonjour Sylvie : )
J’attends qu’ils ressaisissent , ne cherchent pas à détruire pour se flatter et se donner de l’importance, qui qu’il soit, puissant de ce monde ou non.
J’attends qu’ils voient ce que je vois, ce que je ressent.
Je ne vois hélas que la lumière, et pas les ténèbres. Mais quand ces derniers me voient sans que je les vois, alors je suis désemparé, troublé, car je ne comprend pas, mais je me sent agressé, floué de ne pas voir au de la d’un rayon de lumière.
Bonne journée
crystallia
30 juillet, 2011 à 2:59
Bonjour à tous,
Merci à vous.
Nicolas, c’est peut-être le plus difficile au départ, s’aimer soi-même sans tenir compte des avis extérieurs.
Toutefois, il est inutile de se mettre en colère pour les autres, cela signifie que vous avez des attentes vis-à-vis d’eux et cela s’avèrera toujours vain.
Bise
Nicolas D
29 juillet, 2011 à 11:23
Bonjour : )
Magnifique ! C’est du vécu non ce que vous décrivez, ce que vous racontez Sylvie, j’en ai l’impression. Pour ma part, ça fait bizarre de « s’aimer ».J’ai du mal, je connais mes défauts, et beaucoup de personnes me les ont fais remarqué moult fois en me faisant craquer. Et j’ai l’impression que c’est de la vantardise, de la fierté de « s’aimer ». Je préfère donner de la gentillesse, de la bonté et beaucoup d’autres choses pour sortir les gens de leur noirceur plutôt que de m’aimer. C’est seulement après que je me met en colère si je vois que les gens profitent et utilisent leur noirceur, et ne font aucuns efforts.
S’était ma pensée du jour, désolé.
Bonne journée
Antonia
29 juillet, 2011 à 9:59
Bonjour Cristallia,
Je suis émue par la beauté de ton texte, mais aussi car tout est ainsi que tu l’écris.
A chacun de tes mots, je me vois, je retrouve ce que je ressens et ce que je comprends.
Quel écho sublime, mais en fait, ce n’est pas un écho. C’est l’amour divin qui jaillit en nous et nous illumine tous les uns les autres et nous relie les uns aux autres.
Merci pour ce moment d’une telle beauté.
Antonia.
Jenny
29 juillet, 2011 à 8:44
Un message plein d’espoir aussi Merci
Drafnya
29 juillet, 2011 à 2:47
Salut
c’est très beau et très vrai. On refuse souvent de se regarder, car ce qui nous fait le plus peur est justement de découvrir que l’on est comme ceux qui nous dérange, alors on se fuit soi-même. Mais une fois qu’on a prit notre courage pour se regarder réellement et accepter ce que l’on est, on a l’impression de renaitre et de voir ce qui semblait cacher a nos yeux. La lumière qui semble réapparaitre, alors qu’elle n’était pas partie, mais juste voiler par la peur ou la non acceptation d’une partie de soi-même. Alors on est enfin en paix avec soi même.
C’est un cycle qui semble recommencer souvent pour les personnes qui travail sur leur évolution spirituel, mais qui est tout a fait normal. Demander de l’aide a ces moments est toujours plus difficile(on dirait que notre égo ne veut pas nous laisser demander de l’aide), mais lorsqu’on le fait, ces moments sont moins difficiles et passe plus facilement et rapidement.
Merçi encore pour ce poème qui est magnifique et évoque beaucoup de chose en moi.
bise