Bonjour à tous,
Au début du weekend je ressentais le besoin pressant d’être au calme et de me reposer, ce que je suis parvenue à faire aujourd’hui et je m’en réjouis.
Je ne sais pour quelle raison cela fait quelques temps que je ressens ce besoin de calme, de me ressourcer mais ce n’était jamais le bon endroit, le bon moment. Quand je voulais j’étais toujours empêchée par quelque chose.
Puis ce matin, au réveil, j’ai pris le temps de faire des biscuits. J’ai eu envie de ccokies et une sacrée flemme de les préparer aussi. Ce sont mes guides qui m’ont encouragé à m’y mettre en me rappelant que cela faisait quelques temps que je n’en avais pas mangé.
C’est vrai que c’est bien bon. Ca valait la peine et puis ensuite, j’ai pu les savourer tranquillement.
Ce weekend de trois jours a été une chance. J’ai couru samedi et dimanche, ce lundi aurait dû être une nouvelle course mais la pluie a modifié des plans qui ne me plaisaient plus tant que ça. Comme quoi des fois…
« Vous obtenez juste ce qu’il vous faut. », me dit Vehiriah.
Exactement.
« Tu vois Sylvie, parfois les choses s’enchainent bien pour X et mal pour Y aussi. La chance de l’une peut réveiller les mauvais sentiments de l’autre qui se met à cracher son venin partout où elle le peut.
Il arrive que certaines prennent mal le fait qu’elles cherchent en vain ce qui tombent comme par enchantement dans les bras ravis de l’autre.
Parfois vos proches vous infligent des blessures bien inattendues. Néanmoins il importe de se souvenir toujours que ce qui compte ce n’est pas l’hirondelle qui annonce le printemps, c’est le printemps lui-même.
Quand des proches semblent pris au piège d’un hiver long et difficile, il faut avoir le courage de se rappeler que rien ne vous oblige à y rester avec eux.
Parfois les petites soeurs deviennent dures, amères devant le bonheur des autres. Mais parfois, vous n’y pouvez rien. »
Qu’est-ce que c’est que ce message ?
« Parfois il vaut mieux être averti lorsqu’une tempête menace, cela permet de se préparer. «
Une tempête ?
« Le printemps aussi. Ta soeur est d’une nature jalouse et il y a une chose qu’elle redoute. »
Elle ne veut pas qu’on ait d’enfant avant elle (il y a une raison à cela mais je ne tiens ni à l’exposer ni à en discuter).
« Elle craint surtout de finir seule, sans avoir jamais pu trouver la stabilité sentimentale. »
Ma soeur ? Ca n’arrivera pas, j’y mettrai ma main à couper.
« Que crains-tu pour toi-même ? »
Très paradoxalement, je crains de m’exposer.
« C’est exact c’est ta plus grande peur. Mais tu sais, c’est une bonne chose de l’admettre. Quant aux raisons qui amènent cette crainte, peu importe qu’elles soient justifiées ou non. Ce qui compte c’est que tu les dépasses toutes l’une après l’autre et à ton rythme. »
Merci Véhiriah, pour l’avertissement aussi.
Bonne journée à tous
crystallia
17 août, 2011 à 1:05
Salut,
Je pense effectivement que parfois il faut se prendre en main et se donner les impulsions nécessaires.
Bise
Mirage
17 août, 2011 à 0:04
Coucou,
Je viens de rentrer d’une dure journée liés a des soucis avec la petite soeur de mon compagnon et ton texte en parle et ben !
Surtout cette phrase qui reflète exactement son état actuel.
« Parfois les petites soeurs deviennent dures, amères devant le bonheur des autres. Mais parfois, vous n’y pouvez rien.?
De mon côté je pense que l’aide pour cette petite soeur dont je parle elle ne pourra que la trouver elle même ou a l’extérieur du cocoon familial.
Gros bisous Sylvie.
camille
16 août, 2011 à 21:27
Salut a tous,
Completement d accord avec Lauviah. Moi, les commentaires ca me donne vachement envie de commenter, cest un gene de famille
Pour Nicolas,
Qu est ce que le fait d aider autant les autres nourrit en toi ?
On ne fait pas les choses au hasard. La facon dont on est avec les autres reflete la relation que l on avec soi mm, il est tres interessant d apprendre a la decoder, chacun a sa facon. J aime bcp ton paradoxe : ‘ca ne mapporte rien de me vider mis a part… tout un paragraphe’ Il est clair que cela t apporte beaucoup.
L equilibre est important, donner et recevoir, chacun a son equilibre qui lui est propre.
Continue daller vers qui tu es Nicolas, cest un beau cheminement.
Bises a tous
Cam
sebastien
16 août, 2011 à 19:07
Bonjour vous 2,
Jecris aujourdhui car Nicolas ton commentaire m’a touché je crois! Et j’ai voulu ecrire juste pour le simple fait de marquer quelque chose de gentille pour toi! Si seulement les gens avait autant de VOLONTE pour pouvoir essayer de se comprendre parfois, et pour pouvoir essayer de comprendre les autres, ainsi que de trouver la paix pour eux et l’entraide et la paix, l’amour pour tous!Ce serait peut être plus simple! Si seulement les gens avaient autant de VOLONTE pour se pardonner mais aussi pour s’aimer et AIMER! J’ai beaucoup aimé aider, et j’aime encore cela, et je crois que ce que j’aime le plus dans l’aide cest « les compliments » « la reconnaissance » qu’on te donne, car cest si joliement dit, et toi t’es touché par les paroles et fière de toi! Mais je me suis rendue compte par differents gens, differents ecrits, (qui sont tombés à pic dailleurs) que nous sommes un corps, un être, et nous sommes IMPORTANTS! Nous sommes tous très importants car nous possedons une multitude de chose bénéfiques en nous propre à chacun ! J’apprend à decouvrir quelques une des miennes, et cest loin d’être finie! J’apprend à m’aimer car je suis quelqun et j’ai une vie ! Et pourtant avant , et encore de temps en temps, j’etais ou je suis encore à peut de chose pret comme toi ! C’est admirable d’aider, c’est admirable, c’est gentille, c’est beau, et c’est fait avec coeur ! Mais ca l’est exactement pareille quand on le fais pour sois! Et on s’en rend compte, donc j’éspère et te souhaite que tu le fasses aussi pour toi ! Tu verras ca peut être super! Une bonne soirée à toi Nicolas, et à toi aussi Sylvie!
crystallia
16 août, 2011 à 17:53
« Il est fondamental de réaliser qu’aujourd’hui si tu es ici et que tu laisses tant de commentaires, c’est parce que c’est toi qui as besoin d’aide. Il faut prendre la véritable mesure de cela, de cette urgence car tu es à bout de souffle.
Accepte l’idée que tout ce que tu fais pour les autres, tu dois d’abord le faire pour toi Nicolas. Les gens qui t’aiment savent ce qu’est l’échange et le respect. Alors pourquoi te sens-tu redevable envers ceux qui ne font qu’abuser ? Tu as un problème d’ego, un complexe d’infériorité dû au fait que tu ne te sens tout simplement pas à la hauteur et donc à ta place sur cette Terre.
C’est dans la résolution de ce conflit que doit passer ton énergie. Tu vas réfléchir à ces paroles et revenir vers nous dans trois jours.
En attendant, ouvre les yeux et vois qui abusent de toi, avec objectivité, tu en es capable. C’est cela qui te rend triste et désemparé. »
Lauviah pour Nicolas
Nicolas D
16 août, 2011 à 12:55
Si je l’admet, ça ne m’apporte rien de me vider mis à part le plaisir de voir les gens/mes proches sourire et être heureux, mais je n’aime pas voir un proche ou quelqu’un dans le besoin, ça m’est insupportable. C’est d?ailleurs pour ça que des fois je me prive de voir du monde et reste dans ma bulle, en pleine nature, en famille ou entre amie, juste ça. On m’a aidé quand j’en avais besoin, même ça, ça n’est pas important, ce qui important, c’est que je ne ressente plus cette violence qui me fait trembler quand j’arrive dans un lieu public.
Je ne peux pas rester et regarder les choses comme elles sont.
Je vais écrire quelque chose qui va sembler aberrant peut être, si j’avais la possibilité de donner ma vie, mon énergie pour tout sauver, je le ferai, pas pour moi, pas pour ma fierté, pas pour me valoriser, mais pour aider, pour faire repartir les gens sur un chemin non destructeur pour eux. Quitte à être oublié après. Je ne parle pas de suicide ou autre, mais me donner entièrement. J’ai toujours fonctionné comme ça, je me donne sans compter, au delà de ce que je peux souvent et j’arrive toujours à quelque chose au moins pour moi, et ça se propage en plus, et ça me fait plaisir. Si vous saviez comme j’ai l’esprit vide très souvent, sans arrière pensé… Juste amener quelque chose. Me dépasser pour eux. C’est ancré en moi, et ça se développe. Peu importe que je pleure, peu importe que j’absorbe des fois la haine et la colère des gens, qui hélas me semble mienne, alors qu’elle ne l’ai pas.
Vous avez ce que l’on m’a dit après 10 années de grosses difficultés étudiante et écolière, on m’a dit qu’on n’avais jamais vu quelqu’un de si courageux et avec autant de volonté. C’est la plus belle énergie que l’on est put donner, le plus beau compliment que l’on m’est rarement dit. Alors il faut que j’en donne.
Désolé pour avoir parlé de ma vie personnelle. Ça ne se reproduira plus. Mais c’était plus fort que moi, il fallait que je réagisse à vos questions Sylvie.
Avant de finir, une expression me vient, comme ça, parce que je suis détendu, même si je tremble un peu :
» Ce n’est pas parce que le feu brule qu’il ne faut pas tenter de l’éteindre »
Merci
crystallia
16 août, 2011 à 11:39
Bonjour,
Et ça t’apporte quelque chose de te vider de ton énergie ? Es-tu sûr de ne pas aller au-delà de ce que tu peux justement ?
Bise
Nicolas D
16 août, 2011 à 9:38
Et bonjour bonjour, je l’avais oublié, désolé
Nicolas D
16 août, 2011 à 9:36
« Parfois vos proches vous infligent des blessures bien inattendues. Néanmoins il importe de se souvenir toujours que ce qui compte ce n’est pas l’hirondelle qui annonce le printemps, c’est le printemps lui-même.
Quand des proches semblent pris au piège d’un hiver long et difficile, il faut avoir le courage de se rappeler que rien ne vous oblige à y rester avec eux. »
Cette phrase est intéressante je trouve et me touche personnellement, mais une réponse me vient , on ne peut pas les abandonner, il faut les aider au maximum de ce que l’on peut. Tout du moins dans mon cas l’aider au maximum malgré que ça me vide complétement de toute énergie. C’était mon point de vue.