Bonjour à tous,
J’ai changé mon fond d’écran ce soir, chose que je fais rarement. Et j’ai senti en le faisant comme une grosse bouffée d’air frais. Pourtant ce n’était qu’un fond d’écran.
« Tu en changes parce qu’il ne te correspond plus d’une manière générale, il allait de pair avec une période peut-être révolue. »
David, je n’ai pas aimé ce qui s’est passé au travail aujourd’hui. La gérante m’a demandé d’endosser la responsabilité d’une erreur qui n’était pas de mon fait, pour épargner l’ego d’un tiers plus important que moi. Mais je n’avais pas fait d’erreur, je n’étais pas à l’origine du problème, ça ne m’a pas plu. Et je ne l’ai pas fait d’ailleurs, je m’y suis prise autrement. J’ai dit la vérité, c’est très bien passé. Tant mieux.
Je fais assez de bêtises pour devoir également assumer celles des autres. En plus elle revient vers moi en disant c’est notre responsabilité de professionnel, ne crois pas que je te mette en cause, c’est nous qui prenons. Sauf que c’était moi l’interlocutrice en l’occurence. Elle serait restée tranquillement planquée dans son bureau tandis que j’essuyais les plâtres ? Non je ne crois pas. Ce n’était pas mon erreur, ce n’était pas à moi d’assumer et je suis contente d’avoir pu m’en sortir autrement.
Non mais franchement, quelqu’un manque de négligence et ensuite est vexé qu’on lui fasse la remarque alors il faut qu’un tiers endosse la responsabilité à sa place ? Je ne suis pas d’accord. Le gars s’est planté, il s’est planté. Qu’il l’admette. Ca peut arriver, c’est d’ailleurs ce que j’ai expliqué à ceux qui se plaignaient et qui voulaient absolument se faire entendre. L’erreur est humaine, ne restons pas là-dessus, trouvons une solution.
Ils m’ont dit oui mais ils voulaient quand même se faire entendre. Soit, je leur ai dit retourné voir Untel. Et la gérante qui vient peu après me voir pour me rappeler nos devoirs de professionnels en me disant, je ne te mets pas en cause…
Je ne suis pas contente. En fait je remarque que je ne parviens pas à faire abstraction de moi-même comme mes collègues et surtout je sais que je n’en ai aucune envie. C’est ma limite, je le sens comme ça et je ne souhaite pas essayer d’aller au-delà.
C’est le point tu comprends ?
« Nous comprenons toi non. Il n’y a rien d’anormal d’un point de vue ou de l’autre dans ce que tu décris. Tu expliques simplement que tu ne te vois pas aller plus loin qu’un certain niveau tandis que tu sais que pour atteindre la réussite dans cette voie, il est nécessaire d’aller au-delà. Eh bien ce n’est pas grave ma belle petite Sylvie, il y a d’autres voies. Tu t’épanouiras mieux sur celles qui te conviennent. »
C’est sûr. Mais j’ai l’impression que je ne les trouve pas.
« Parfois, vous vous égarez en cherchant. Il faut apprendre à accueillir l’évidence.
D’autres fois, vous ne trouvez pas parce que vous n’avez aucune chance de trouver. Cet état-là a longtemps été le tien. Nous pouvons te le dire maintenant, même en cherchant bien, à une certaine période tu n’aurais rien trouvé. »
Et aujourd’hui ?
« En vérité, tu peux répondre seule à cette question maintenant. »
Quand on ne trouve pas c’est qu’il n’y a rien à trouver mais tout à comprendre.
« Exact. »
Merci à toi David.
Bonne journée à tous