Fantômes qui errent sur les murs délavés, j’entends les cris, je devine les pleurs,
Je regarde la pièce nue, j’imagine le sang, la douleur et la peur,
Je sens la détresse, ressens l’impuissance dans cette pièce vide au silence désolant,
Ombres qui dansent sur les murs, vestiges d’un passé refoulé,
Je sens la haine, la colère et le dégoût de soi, du corps,
Je perçois le rejet de tout ce qui enveloppe et dont on voudrait pouvoir se détacher,
Regard clair qui s’obscurcit, fuite du temps, des repères,
Souvenir de la chair souillée, du bâton qui transperce, ma mémoire se noie,
Ne refont surface que mes larmes, lorsque la marée révèle les secrets enfouis dans le sable,
Ombres qui se déchirent sur les murs immobiles tandis qu’à l’intérieur je vacille,
Lasse d’avoir tant tourné pour fuir cette réalité honteuse que je ne sais plus pourquoi cacher.
(Méfiez-vous des conclusions aussi hâtives qu’erronées si vous souhaitez commenter ce texte, merci.)
crystallia
4 décembre, 2011 à 23:17
Merci à toi.
Bise
strayangel
4 décembre, 2011 à 20:38
Celui çi, c’est mon préféré. Il me parle, et j’aurais presque envie ou de pleurer, ou de basculer dans le côté sombre, de le mettre en musique ^^ pas besoin de le commenter, ce serait le gâcher ^^ il faut l’acceuillir tel quel, et laisser ce poème nous raconter son histoire…
bisous