Bonjour à tous,
Ce matin ma patronne m’a fait venir dans son bureau pour me dire qu’elle avait été très déçue de mon arrêt maladie. Elle m’a reproché mon manque d’implication et ma quasi absence de conscience professionnelle. Parce qu’elle comptait sur moi la semaine dernière et que je n’étais pas là.
Elle m’a expliqué qu’elle-même n’avait jamais hésité à venir travailler en toussant, avec de la fièvre etc…
Elle a dit que si j’avais mal à la cheville j’aurais pu venir et rester simplement assise à mon bureau. On m’aurait apporté tout ce que je n’aurais pas été en mesure d’aller chercher.
Elle devait partir en formation (et non pas en vacances comme je le croyais), elle pensait avoir l’esprit tranquille et ce ne fut pas le cas. Elle m’a révélé qu’elle avait appelé jeudi pour s’assurer que j’avais bien repris mon poste. Imaginez que mon arrêt de travail avait été prolongé…
J’étais en colère parce que ce matin je me suis sentie obligée de me justifer, d’expliquer que j’avais bien été malade. Elle doutait que j’aie pu me blesser vraiment et lorsque je lui ai dit que j’avais le sentiment qu’elle sous-entendait que j’avais fait exprès d’aller voir le médecin.
Elle m’a répondu, j’ose espérer que ce n’est pas le cas ! Eh bien non ce n’était pas le cas et je suis déçue moi-même qu’elle ait pu me faire ce type de reproche en fait.
J’ai réfléchi à la situation. C’est vrai qu’en apparence je suis tombée malade au pire moment, je l’ai déjà dit. Mais je me sentais à bout de force. Et le fait est que j’étais à bout de force. J’ai eu des douleurs dans tout le corps et pas seulement à la cheville, j’ai dormi des après-midi entières alors que je ne fais pas de sieste.
Pourquoi à ce moment-là, alors qu’on attendait beaucoup de moi, je me suis posée la question et à la lumière de plusieurs faits, j’ai compris que j’avais atteint mes limites, je ne pouvais pas donner plus.
Bonne journée à tous
crystallia
21 octobre, 2011 à 23:39
Salut,
L’art et la manière en effet…
L’art et la manière dans tout.
Bise
Camille
20 octobre, 2011 à 11:05
Bonjour Sylvie,
Le problème n’est pas d’être irréprochable au travail. Il y a l’art et la manière de faire, et il y a l’art et la manière de superviser une équipe.
Tu sais, quand on embête les gens, il n’y a jamais de bons moments pour annoncer soit les mauvaises nouvelles, soit pour faire des choses qui leur déplaise, vu que de toute façon, ce qu’on fait leur déplait à la base.
Je sais que tous avons devons payer les charges, le loyer et tout ca, mais pourquoi restes tu dans cette boîte alors que clairement, l’environement n’est pas propice à ton bonheur.
Je comprends que tu aies peur de partir, de quitter ce boulot, de ne pas en retrouver, l’inconnu fait peur… Moi même à la fin du mois, je n’ai plus de travail. Je ne pense qu’à une seule chose partir en vacances, et ca y est j’ai enfin acheter mon billet d’avion.
Le reste suivra. Demain sera un autre jour, un nouveau jour. Et qui sait, ce sera peut-être parce que je partirai en vacances qu’une proposition de travail me tombera sous le nez… non ce n’est pas peut-être, j’en suis sûr.
Je ne dis pas de qu’il faille quitter ton travail… Je me demande simplement pourquoi tu y restes.
C’est quand le fruit quitte l’arbre qu’on peut le manger.
Prends soin de toi et de ton arbre.
Cam
crystallia
19 octobre, 2011 à 2:51
Bonjour à tous,
Merci pour votre soutien. Je sais que je ne fais pas que du bon travail puisqu’elle me l’a dit aussi.
Je continue de réfléchir.
Bise
lapriereducompositeur
18 octobre, 2011 à 22:54
Ce qui me vient à la lecture de ton article?
Mobing, prud’hommes, irrespect de la santé des autres, manque de savoir vivre.
Change de boulot, ou fais-toi respecter. C’est inadmissible ce genre de comportement de la part de ta patronne. Honteux.
Bisous.