Bonjour à tous,
Ce matin ma patronne m’a fait venir dans son bureau pour me dire qu’elle avait été très déçue de mon arrêt maladie. Elle m’a reproché mon manque d’implication et ma quasi absence de conscience professionnelle. Parce qu’elle comptait sur moi la semaine dernière et que je n’étais pas là.
Elle m’a expliqué qu’elle-même n’avait jamais hésité à venir travailler en toussant, avec de la fièvre etc…
Elle a dit que si j’avais mal à la cheville j’aurais pu venir et rester simplement assise à mon bureau. On m’aurait apporté tout ce que je n’aurais pas été en mesure d’aller chercher.
Elle devait partir en formation (et non pas en vacances comme je le croyais), elle pensait avoir l’esprit tranquille et ce ne fut pas le cas. Elle m’a révélé qu’elle avait appelé jeudi pour s’assurer que j’avais bien repris mon poste. Imaginez que mon arrêt de travail avait été prolongé…
J’étais en colère parce que ce matin je me suis sentie obligée de me justifer, d’expliquer que j’avais bien été malade. Elle doutait que j’aie pu me blesser vraiment et lorsque je lui ai dit que j’avais le sentiment qu’elle sous-entendait que j’avais fait exprès d’aller voir le médecin.
Elle m’a répondu, j’ose espérer que ce n’est pas le cas ! Eh bien non ce n’était pas le cas et je suis déçue moi-même qu’elle ait pu me faire ce type de reproche en fait.
J’ai réfléchi à la situation. C’est vrai qu’en apparence je suis tombée malade au pire moment, je l’ai déjà dit. Mais je me sentais à bout de force. Et le fait est que j’étais à bout de force. J’ai eu des douleurs dans tout le corps et pas seulement à la cheville, j’ai dormi des après-midi entières alors que je ne fais pas de sieste.
Pourquoi à ce moment-là, alors qu’on attendait beaucoup de moi, je me suis posée la question et à la lumière de plusieurs faits, j’ai compris que j’avais atteint mes limites, je ne pouvais pas donner plus.
Bonne journée à tous
sebastien
18 octobre, 2011 à 21:24
Salut oh faite Sylvie, excuse moi lol
sebastien
18 octobre, 2011 à 21:24
Tu fais deja de ton mieux au boulot! Alors c’est ce qu’il faut retenir! Si ta patronne avait eu ce que tu as eu , elle ne serait peut être pas venue, et si elle serais venue n’aurais peut être pas fait grand chose en souffrant… Mieux vaut rester chez sois à se soigner (preuve d’amour pour sois encore) que plutot aller au boulot, souffrir, et essayer de « résister » contre cette souffrance pour faire plaisir à autrui! En lisant ce que j’ecris, ce serais bête enfaite que quiconque réagisse comme ca!..
Nathalie
18 octobre, 2011 à 20:57
Bonsoir Sylvie,
Les employeurs ont souvent tendances à oublier que nous sommes des êtres humains et non des machines. Ils voient surtout leurs intérêts personnels.Vous auriez était au travail et vos collègues vous aurez apporter ce dont vous auriez besoin, c’est pareil, à un moment ou un autre, on vous en aurez fais le reproche.
Vous avez fais votre choix et c’est le principal même si vous culpabiliser, la boite n’a pas coulé pour autant!!!
Bon courage, vous êtes accompagné et soutenue
Bise
Miss X
18 octobre, 2011 à 19:06
Bonsoir Sylvie
, je ne connais pas ce genre de situations mais je souhaitais juste te dire bon courage pour la suite , tu n’es pas seule à vivre des moments , aussi agréables que ceux-la !
Arrivera ce qui arrivera…la situation coule toujours d’elle même…
parfois à notre plus grand dam
Pensées
Celeste
18 octobre, 2011 à 12:52
Et ça existe les patrons qui ne sont pas comme ça, vous savez…
Céleste
18 octobre, 2011 à 12:51
Coucou Sylvie!
Le seul fait de te lire me met en colère! Je trouve que ta patronne n’a aucun respect.
J’imagine une autre situation. Plutôt style un burn out. Est-ce qu’elle se serait fâchée de la même façon? Elle espère quoi? Que les gens finissent par se tuer pour lui faire plaisir?
Non, je m’excuse, mais c’est le plus grand manque de respect pour l’être humain, pour la vie en général. Mon but c’est pas de te dire quoi faire, mais crime, moi je lui dirais de s’arranger avec ses problèmes et puis le la planterais là. Advienne que pourra!
Nicolas D
18 octobre, 2011 à 11:06
Allez courage, Sylvie, laisse la dire et basta. Je pense surtout qu’elle a ressenti ce que tu vivais dans ton travail. Elle s’est senti » descendre » je pense. Ça ne leur fait pas de mal des fois à ces patrons.
Il semble qui tu fasses du tres bon travail puisque elle conte autant sur toi. Fais attention à toi Sylvie c’est l’essentiel. Gardes la forme et le moral.
Mon père m’a dit un jour » travaille pour vivre mais ne vie pas pour le travail » car j’avais tendance à me donner à fond.
Je crois que cette expression veut tout dire.
bise Sylvie, prends soin de toi,à plus tard
Nico
Jenny
18 octobre, 2011 à 9:03
Ah la logique patronale, si on n’est pas à l’article de la mort on peut encore être productif alors il faut donner. Mais à un moment, chacun peut atteindre ses limites. Tu n’es pas du genre à te plaindre quand tu as trop de travail mais ça elle l’a oublié. En tout cas, tu as ta conscience pour toi, tu ne t’es pas mise en arrêt maladie exprès et tu n’es pas tombée malade exprès. Avec tous les problèmes de santé que tu as, tu avais bien le droit à un moment de pouvoir te reposer. Je te souhaite bon courage. Accroche toi jusqu’à ce que tu aies une ouverture pour pouvoir faire autre chose qui te conviendra mieux.
Biz
Jenny
Caedric
18 octobre, 2011 à 8:45
Bonjour Sylvie,
Cette personne se sent le centre du monde et transpose sur toi ses frustrations et son mode de pensée.
Je sais que c’est difficile si tu dois la croiser chaque jour au travail, mais laisse la se couler dans ses préjugés peu intéressants.
Le monde du travail est souvent un endroit ou tu perds plus de temps à faire ton boulot malgré certaines personnes qu’à faire ton boulot avec ces mêmes personnes, et tu ne peux pas changer les critères de recrutement …
Mon conseil, pour ce qu’il vaut :
Fixe tes propres limites au travail. Donne-toi assez pour faire avancer ta part, jusqu’à ce que toi tu te sentes satisfaite, mais ne pousse pas plus loin pour t’épuiser, même si on te le reproche.
Tu y dépenses trop ton énergie, et elle te fait défaut pour … toi-même, ta santé, ton équilibre.
Ton absence a été un révélateur supplémentaire de la surcharge de travail que tout le monde subit chez ton employeur : tant mieux pour eux !
Mais on ne tire pas sur toi, le messager, il faut qu’ils en arrivent a la conclusion que tout ne peut pas fonctionner en permanence à ce régime et qu’ils embauchent « malgré eux ».
Une entreprise est la somme des énergies qui sont déployées pour elles, une « personne morale » comme on dit juridiquement. Essaye de voir ton rapport avec ton entreprise, comme un tout, et non pas avec ses parties, les employés. Et tu sauras si tu peux la faire progresser, et comment … ou si tu dois juste t’en couper.
Avec Amour,
Caedric
Chouchouc
18 octobre, 2011 à 8:16
Coucou ma belle,
Quand je lis ton écris, grrr, ça me rappelle des mauvais souvenirs avec mon ancienne patronne qui m’a fait les pires coups pas possible.
Et en y réfléchissant et surtout pris du recule à cela, je me suis aperçue que je n’étais pas faite pour cela (le monde du commerce, coiffure).
J’en avais même des crampes aux ventre pour aller au travail tellement que l’équipe s’acharnait sur moi, bref…
Je n’avais pas hésiter à me remettre en question et cela n’a rien changer. Juste, par la suite à me protéger un peu plus et surtout voir que le monde du travail n’est qu’un monde de REQUINS…
J’ai même pris à un moment donné le plis et j’en étais arrivée à ne plus être moi et ça, il en est pas question.
Alors, pour en revenir à toi, surtout ne va pas penser que tu aurai pu faire mieux où y aller car même avec ça, tu aurai eu encore des reproches à ton travail sur le fait que tu n’allais pas assez vite ou ce genre d’excuses…
Je pense que cette pause te fais prendre conscience que d’une part tu as atteint tes limites et d’autre part que ce travail va t’achever tellement qu’il est pas fait pour toi…
Demande à tes guides et anges gardiens si mon raisonnement est une piste pour toi
.
En attendant, laisse couler les reproches de ta patronne, elle, elle veut juste faire son chiffre d’affaires, le reste, elle s’en fou!!!
RESTE COMME TU ES SURTOUT…
Aller ma belle, gros bisous et prends soin de toi