Bonjour à tous,
Aujourd’hui j’ai trouvé et acheté un très joli coffre en bois. Il m’a plu dès que je l’ai vu et il sera parfait pour ranger mes pierres. Ou cinquante mille autre choses. C’est fou d’ailleurs toutes ces choses qu’il y a dans ma chambre et qui s’accumulent.
Moi qui m’efforce pourtant de garder le strict minimum.
Je veux dire, j’essaye de garder le strict nécessaire. Mais c’est drôle, on dirait qu’il y a des périodes où j’ai plus de mal à jeter. Il y a aussi des choses précises que je tiens à garder.
« Ou que tu aimes multiplier. Combien as-tu de sacs ma belle Sylvie ? », me demande Sammael.
Juste ce qu’il faut. Je ne peux quand même pas porter un sac bleu quand je suis habillée en rouge. J’ai autant de sacs que nécessaire.
« Mais si je te demande un nombre précis ? »
En fait je ne les compte pas. Enfin, je ne les compte plus.
« Mais encore ? »
Tu veux que je me lève et que j’aille les compter ? Il doit y en avoir une vingtaine à peu près !
« Je ne te vois pas te lever. »
Méchant.
« Je voudrais un nombre précis s’il te plait. »
Ah, ben en fait je n’en ai que treize ! Tu vois, je n’en ai pas énormément, c’est un tout petit nombre.
« Ce qui est intéressant c’est que toi-même tu avais le sentiment d’en avoir beaucoup plus. Comme quand tu en choisis un le matin tu oses à peine les regarder tous, tu as cette impression d’en avoir trop.
Mais d’où vient cette impression d’ailleurs ? Tu te souviens quand tu étais au lycée ta maman avait accès aux ventes privées d’une certaine marque de vêtements. Par conséquent, elle t’achetait beaucoup de vêtements de cette même marque. Tes amies et mêmes d’autres personnes moins proches avaient remarqué tous ces vêtements et ces personnes passaient leur temps à te faire des remarques.
Ces personnes employaient un ton léger, le ton de la plaisanterie. Mais ce n’est que très tardivement que tu as réalisé ce qui se cachait derrière ces remarques. Ces personnes ne t’enviaient pas seulement, elles étaient jalouses.
Chaque fois que tu achetais des vêtements elle faisaient de nouvelles réflexions toujours sur ce ton léger.
Aujourd’hui tu apprécies les sacs alors quand tu en repères un, tu te fais plaisir et tu l’achètes. Et aujourd’hui, on remarque tes sacs. Comme on remarque tes chaussures. Tu n’en as pourtant pas tant que ça non plus.
La jalousie ce n’est pas l’envie. La jalousie donne envie de voir l’autre tomber si on ne peut le dépasser ou le soumettre. Méfie-toi des personnes qui passent leur temps à te faire remarquer ce que tu sembles accumuler. Méfie-toi de ceux qui portent intérêt à ce que tu as.
Tu ne comprends pas pourquoi nous te tenons un tel discours, tu as fait un rêve qui te mettait en garde la nuit dernière, un rêve important.
Comprends que souvent vous en voulez aux autres d’avoir obtenu ce que vous auriez voulu pour vous-mêmes. Commes tes amies au lycée. »
Sammael ce n’est pas comme si j’avais tant de choses. Je n’ai même pas d’objet de valeur.
« Parfois on vous jalouse pour ce que vous avez, mais au fond le plus souvent c’est pour ce que vous représentez. »
Quelle est la portée temporelle de ce rêve ? J’avoue que j’ai juste saisi que la situation est à venir.
« C’est suffisant, tu n’as pas besoin de plus de précision. »
Disons que j’en veuille une.
« Disons que pour l’instant, ce n’est pas nécessaire. »
Lol.
« Ton coeur ne connait pas la jalousie. Tu connais l’envie, mais pas le désir de pouvoir contrôler autrui d’une manière avantageuse pour soi. Tu ressembles à une enfant à ce niveau-là, chez toi c’est simple ce que tu veux devient un objectif que tu te fixes et tu crées une situation favorable ou alors le caprice passe comme il est arrivé.
Mais pour certains, beaucoup en fait même, le désir grandit et se transforme en idée fixe. Celle-ci finit par devenir si je ne peux pas avoir ou être alors je veux voir l’autre perdre ce qu’il a. »
Tu es en train de me dire qu’il y a des gens qui vont éprouver ce sentiment moche vis-à-vis de moi ?
« Il y a une chose que TOUS les êtres incarnés désirent, une chose à laquelle tous aspirent. Ce n’est pas la gloire, ce n’est pas la richesse, ce n’est pas le talent.
Le jour, rare pour dire ce qui est, où l’un d’entre vous atteint cet objectif, autour de lui tout le monde se met petit à petit à se poser une même question, pourquoi n’est-ce pas moi qui vit cela ? Tout simplement parce que petit à petit tous réalisent qu’ils ont toujours espéré une chose qu’ils n’ont souvent pu qu’approcher.
La babylone rosée, les deux éveils. L’éveil qui devrait toujours être le premier vous place devant une source vide, qui semble tarie, à sec. Seulement quelque part, vous entendez de l’eau couler, vous savez donc qu’il y en a.
L’éveil qui vous parachute devant la Source d’où tout provient vous amène à boire de cette eau autant que vous le souhaitez. Par contre, vous ne comprenez pas immédiatement ce qu’est cette eau bien agréable. Vous savez juste qu’elle sera toujours à votre portée, vous ne connaissez pas la soif, la frénésie, le besoin de tester et d’expérimenter tout et surtout ce qui ne vous convient pas pour trouver ce qui vous convient.
Le premier éveil conduit tôt ou tard à une recherche qui peut conduire à la Source. Le second éveil se fond alors dans cette quête. Les personnes qui vivent cela ne connaissent plus la jalousie.
Mais celles qui ont connu l’éveil qui devrait toujours être le premier ont ouvert les yeux devant cette étendue sèche et n’ont pu se fier qu’à ce bruit qu’elles entendaient. Sachant qu’une Source coule quelque part, elles cherchent…
Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas, ce que tu trouves sur le plan spirituel tu seras toujours en mesure de le trouver sur Terre, n’en doutes jamais.
Si tu sais ce qu’est la satiété sur le plan spirituel, tu trouveras l’Amour véritable sur Terre. L’inverse est aussi vrai, mais la route est plus longue du fait de tous ces faux repères que vous prenez. »
Je vois.
« Oui, tu vois. Passe un bon weekend. »
Merci Sammael.
Bonne journée à tous
lapriereducompositeur
21 novembre, 2011 à 22:19
Ouais bon… je sais j’ai plein de trucs super géniaux à vivre.. je sais je sais… ça va venir ça va venir… (mais pour l’instant c’est un peu la merde… ).
Suis un peu impatiente…
Bisous
L'ermite
21 novembre, 2011 à 11:34
La jalousie c’est l’effet miroir ; voir l’autre « avoir » ou « évoluer » nous renvoie à nos propres failles, manques, désirs non comblés… Du coup on peut préférer casser le miroir (l’autre) plutôt que de voir le reflet (soi) tel qu’il est.
C’est triste … mais tellement humain ! C’est un fait, même si 99,99% de la population ne se l’avoue pas (ou alors c’est moi qui suis vraiment blasé hahaha), je pense qu’il vaut mieux en être informé, car mieux vaut prévenir que guérir.
> ?Ton coeur ne connait pas la jalousie. Tu connais l’envie, mais pas le désir de pouvoir contrôler autrui d’une manière avantageuse pour soi. Tu ressembles à une enfant à ce niveau-là, chez toi c’est simple ce que tu veux devient un objectif que tu te fixes et tu crées une situation favorable ou alors le caprice passe comme il est arrivé.
Tu es vraiment une extra-terrestre Sylvie je te jalouse et je t’envie de ne pas connaitre la jalousie ! :p
C’est vrai que c’est très enfantin comme comportement (bien que les enfants connaissent aussi la jalousie), mais parfois ne vaut-il pas mieux ne pas grandir ? lol
bises