Bonjour à tous,
J’ai acheté presque tous mes cadeaux de noêl aujourd’hui, il me reste celui de ma soeur mais je sais ce que je vais lui prendre.
Toutefois je n’ai pas encore trouvé le mien par contre, je ne sais même pas quoi me prendre en fait. Je voulais un jeu, j’en ai acheté un. Mais ce n’est pas le cadeau que je souhaite me faire. Ah la la…
Je sens que je viens de repartir à la recherche d’une énième paire de chaussures introuvables. Me revoilà à errer dans tout Marseille lol. Encore que, je n’ai pas besoin d’errer, je n’en ai plus besoin.
Je vois le bleu du ciel, le désert également mais pour une fois, pas de mirage au loin. Chouette ?
Je ne sais pas. Il y a quelque chose de rassurant dans les mirages, quelque part ils nous aident à croire et à avancer. Tu vas t’en sortir nous disent-ils, regardent l’issue est là toute proche…
Une issue qui n’arrive jamais, on ne fait que se perdre dans l’immensité et quand on s’en rend compte, on crée ses mirages, finalement.
Jeu dangereux qui peut nous entraîner loin si on refuse d’admettre l’évidence au-delà des évidences. Celui qui se sent seul est seul, de la pire des manières.
Vous avez remarqué comme au-dessus des nuages, en avion, le ciel est toujours bleu ? La vie c’est pareil, elle pourrait toujours être belle, si on parvenait à voir les difficultés et les obstacles autrement.
Je ne dis pas que c’est simple, moi aussi j’aime bien les oasis, même celles qui n’existent que parce que je souhaite y croire. Le problème c’est qu’elles ne font que nous aider à nous enfoncer dans les dunes du désert.
On ne peut donc pas s’y accrocher trop longtemps. Il faut trouver la foi, la force qui permettent le courage. Oser dépasser ensuite la peur qui isole et qui enferme dans une solitude inutile.
Dans l’absolu c’est si facile, dans les faits en revanche… Il y a deux sortes de solitude subie, celle qui est le résultat de la non compréhension de soi-même et l’autre qui est bien plus crue et plus dure à vivre. Celle-ci résulte à l’inverse d’une vision plus juste et plus large de soi-même et du monde qui nous entoure. Il s’agit en fait d’un retrait volontaire dû à l’incapacité à accepter ce que l’on sait ne plus nous correspondre.
La difficulté ici étant qu’il est rare de trouver à sa portée ce qui nous correspondrait dans la foulée.
« La vérité ets que la solitude existe bel et bien dans le coeur de celui qui sait mais qui est le seul à savoir. La connaissance isole celui qui vit au milieu des Ignorants. Il ne rêve donc plus que de s’échapper, de fuir. Mais la fuite n’est pas une option possible, de quelque manière que ce soit. La solitude vous rattrappera toujours.
La seule solution ici est d’accepter qu’un cycle s’est achevé et qu’il est temps d’en commencer un autre. Le désert c’est peut-être aussi ce qui reste quand tout ce qui ne convenait plus s’est écroulé, une page vierge sur laquelle une nouvelle histoire doit être écrite.
Souvent après un parcours solitaire vous vous dîtes que vous êtes capables d’avancer par vous-mêmes car vous y êtes parvenu une fois.
Cela ne suffit pourtant pas à vous donner les moyens de reconstruire. Parfois le bleu du ciel est là pour vous rappeler que vous êtes sur Terre pour pouvoir passer de bons et beaux moments.
Si une page se tourne, ce doit être celle de la solitude justement. Avoir conscience de ce dont vous avez besoin n’est pas une chose aisée pour vous car vos ego se révèlent ici des obstacles.
Toutefois c’est simple, dans ce contexte généralement la solution se trouve là où ils vous déconseillent férocement d’aller.
La solitude que tu évoques ici a un but. Une fois mis en lumière ce qui te conviendrait, laisse-la aller pour voir la végétation revenir.
C’est tout. Parfois les choses s’achèvent comme elles ont commencé, seules. D’autres choses apparaissent alors, conformes aux exigences profondes.
C’est un cercle vertueux qui se met ensuite en place car la solitude, qui n’est plus qu’un souvenir, a permis l’émergence de la tolérance nécessaire à la communication éclairée.
Elle a permis l’émergence de la conscience aigue de soi et de ses propres capacités. Elle a permis l’humilité et la compréhension du fait qu’il est important de chérir ce qui compte à vos yeux.
Quant à cette autre forme de solitude que tu évoques, elle est celle qui provoque la déchéance, la perte de soi et de ses repères, elle est celle que notre belle petite fille ne connaîtra pas car c’est aussi pour cette raison que tu as de la chance que tant d’êtres incarnés ou non, t’aiment et veillent sur toi. »
Merci Roéchel.
Bonne journée à tous
crystallia
4 décembre, 2011 à 23:39
Ah Caedric, merci pour tes mots.
Bise
Caedric
4 décembre, 2011 à 17:35
La solitude peut nous amener très loin dans la volonté de disparaitre définitivement.
A mesure qu’on en sort progressivement, on commence enfin à apprécier chaque instant de vie, geste d’amour ou rayon de lumière.
Merci pour ces leçons, Sylvie et Roechel.
J’espère faire partie des fans qui t’Aiment, Sylvie
Caedric
crystallia
4 décembre, 2011 à 15:39
Merci pour ce beau message.
Bise
Sagesse
4 décembre, 2011 à 13:44
« Il s’agit en fait d’un retrait volontaire dû à l’incapacité à accepter ce que l’on sait ne plus nous correspondre. »
Voilà c’est tout à fait juste pour moi actuellement, et je suis contente d’accepter cette solitude, voire même d’y aller avec Joie. Je ne souhaite pas pour autant connaitre le Manque, car il » n’existe pas »
Je passe par la solitude illusoire et apparente pour aller vers d’autres sphères et d’autres vibrations qui me conviennent mieux. Je ne suis pas seule et je ne serai pas seule.
Je passe par une forme de retrait dont j’ai besoin, mais je ne suis pas seule.
Bises !
crystallia
4 décembre, 2011 à 11:42
Salut ma biche,
C’est parce qu’il ne faut pas chercher à se retirer justement. Au contraire, il faut apprendre à rester.
Bise
lapriereducompositeur
4 décembre, 2011 à 7:27
« C’est un cercle vertueux qui se met ensuite en place car la solitude, qui n’est plus qu’un souvenir, a permis l’émergence de la tolérance nécessaire à la communication éclairée. »
Ca, c’est tout de même encourageant.
Mais globalement j’ai quand même envie de fondre en larmes.
Ce que je trouve difficile… c’est que l’élitisme est une chose récriée, et qu’en fait… d’une manière ou d’une autre, plus tu évolues plus tu dois faire le tri, et les gens avec qui tu peux partager une certaine profondeur sont de moins en moins nombreux.
J’ai cette idée de « bulle sociale » que je veux… mais quand je m’exprime sur le sujet… je suis très fortement critiquée.
Un paradoxe désagréable.
:’(
Bisous