Dans un vacarme assourdissant mais silencieux je t’ai regardé faire tes valises,
Je t’ai regardé quitter ma vie et me plonger dans le noir.
Tandis que tu t’éloignais, emportant la Lumière,
Je sentais s’éteindre mon souffle de vie, je suffoquais,
Une éternité cela dura, peut-être même plus longtemps, je ne sais plus,
Je ne connais plus que le gris et l’absence de saveur,
Tout est laid, fade, tout me ressemble, tu n’es plus nulle part,
Tout en moi semblait si majestueux quand tu étais à mes côtés,
Je ne suis plus qu’une loque, une sous-âme,
J’aurais voulu pouvoir garder cette part de toi, ce coeur joyeux,
Ce joyau, au travers duquel je me voyais belle,
Tu es si loin à présent, et mon corps continue à vivre, cela me dépasse,
Pourquoi le temps ne s’arrête-t-il pas aussi autour de moi ?
Voilà le vrai mystrère, à l’intérieur tout est pourtant vide, froid, figé,
Pourquoi le monde a t’il l’air si vivant quand je ne suis plus qu’une âme morte ?
Je me le demande à mesure que j’entends des rires, des cris, à mesure que j’entends vivre autour de moi,
Pourquoi la Lumière des autres ne m’atteint-elle pas, pourquoi ne trouve-t-elle aucune correspondance en moi ?
Je vois tant de joie, tant d’éclats, je vois des yeux qui brillent, je retrouve ce qui était mien et dont tu m’as privé,
En partant, simplement en partant.
crystallia
7 décembre, 2011 à 22:35
T’inquiète j’en ai aussi oui.
Bise
Celine
7 décembre, 2011 à 20:31
Ouf !
Mais ça aurait pu parler de toi aussi (car t’as le droit comme tout le monde d’avoir des états d’âme ).
bisous céline
crystallia
7 décembre, 2011 à 10:31
Caedric
7 décembre, 2011 à 10:17
Touché. Coulé. Noyé. Heureux.
Caedric
crystallia
6 décembre, 2011 à 23:38
Céline, tu n’imagines pas combien ton message me fait plaisir. Ce texte ne parle absolument pas de moi ou de quelqu’un que je connaîtrais.
Mais de voir vos réactions me permet de réaliser que j’arrive à vous toucher, même en imaginant.
La majorité des poèmes n’évoquent pas ma propre vie, c’est plutôt dans les articles que je parle de moi.
Merci à toi aussi Célestine.
Bise
Celine
6 décembre, 2011 à 21:07
Je ne suis pas une donneuse de moral mais…pense qu’il y a pire que toi…
Au moins tu l’as vécue cette histoire d’amour…parce que le fait de ne pas en vivre même une seule est 1000 fois pire… (genre moi).
Je me force à relativiser en me disant que j’ai la chance d’avoir des jambes, de ne pas être malvoyante et malentendante, ce qui me permet de danser…
Tu re-tomberas sur quelqu’un de bien, c’est obligé !
Et qui t’apporteras voir même que le précédent…
Tu as l’impression d’être une loque de l’intérieur mais c’est TA vision ! Tu rayonnes à travers tes mots dans tes articles même quand tu es triste
Relève-toi Sylvie !
bisous céline
Celestine
6 décembre, 2011 à 12:20
Bonjour!
Je seconde, c’est un bien joli texte. Et tu as un don pour dénicher les magnifiques images!!
Bise
crystallia
6 décembre, 2011 à 11:41
Coucou,
Merci à vous deux, je suis très contente que ce texte vous ait touché.
Bise
Lyana
6 décembre, 2011 à 11:36
Magnifique texte Sylvie !!!
Je me retrouve dans ce texte ,vas savoir pourquoi !!
Merci beaucoup , il est vraiment touchant !! =)
Bisou à toi !!
ps: C’est toujours un plaisir de te lire ! ^^
Caedric
6 décembre, 2011 à 10:49
La Vie ne peut pas être arrêtée.
Elle s?écoule, Infinie, Partout.
Quelles que soient les distances et le temps, l?âme reste vie.
Elle est toujours Libre, Inaltérable, Immortelle.
Unique. Splendide. Entière. En Chemin.
Les limitations ne touchent que notre conscience.
Leur durée est si fugace à l?échelle de l?Univers ?
? et pourtant elles nous semblent durer trop longtemps.
Le C?ur reste toujours à sa place, précieux, intact, inchangé.
L?Amour peut Toujours y couler à Flots.
Nous avons juste oublié Comment, ?
? pour mieux le retrouver ?
Retrouvons nos C?urs, ?
? et arrêtons de nous croire isolés.
La Vie ne peut pas être arrêtée.