Bonjour à tous,
Peut-être vous souvenez-vous que je vous avais fait part de mon exaspération quant à la pression que je subis au travail. Mes guides m’avaient demandé de réfléchir à froid sur mon désir de porter plainte pour harcèlement moral. Je suis une personne impulsive et je ne maîtrise pas mes émotions il est vrai.
Toutefois aujourd’hui c’est de la souffrance que je ressens et je la vois clairement, que je sois énervée ou calme j’arrive toujours à la voir et à la sentir. Je ne peux pas rester avec ça. J’ai essayé de prendre sur moi, de voir au-delà, rien à faire elle est là, elle est toujours là. J’en ai parlé et j’en parle encore seulement ça ne suffit pas.
J’ai besoin que la situation cesse mais plus encore. Je ne peux pas m’empêcher d’avoir ce sentiment de persécution et d’injustice mêlé qui fait que j’ai envie que l’on reconnaisse ma souffrance. J’ai envie que l’on reconnaisse que je suis fondée à penser que cette situation n’a rien de normale. Mince je me relis et je me trouve ridicule.
En vérité je suis en colère contre moi-même, je m’en veux de ne pas simplement dire ce que je pense et claquer la porte. Je me contiens et essaye de faire de mon mieux mais je n’ai qu’un seul désir chaque jour c’est que 17h arrive le plus vite possible.
Je me souviens que le médecin m’avait dit que j’étais à la limite du burn out. Si elle me voyait aujourd’hui, que me dirait-elle, je me pose la question quand je vois que nous ne sommes que vendredi mais que j’appréhende déjà la réunion de lundi matin où comme d’habitude je vais entendre que le chiffre n’est pas bon etc…
La dernière fois, très curieusement, la gérante ne regardait que moi en insistant sur le fait que si l’argent rentrait davantage tout le monde pourrait en bénéficier. En même temps, les associés ont dû renoncer à augmenter leurs propres salaires au mois de janvier. Ils avaient choisi d’attendre avril mais vu qu’il n’y a eu aucun miracle quelque chose me dit que l’échéance à de nouveau dû être repoussée.
Ce qui me fait penser que j’ai appris par hasard très récemment que certains dans la boite bénéficient de tickets restaurants, alors que je n’en ai pas et que je ne bénéficie pas non plus d’un panier repas. Il est temps que je relise certains textes de lois. Ou que j’agrémente mon dossier parce que j’ai pris ma décision.
Je veux porter plainte. Mais vous allez rire, ça me fait peur. Et puis j’ai une impression d’échec aussi. Je trouve ça triste et dommage. Ce qui alimente ma colère.
Néanmoins, ce n’est pas avec colère mais avec conviction que je vous dis que cette situation que je vis n’a rien de normal et que par conséquent je ne vois pas de raison d’ignorer ma souffrance. Enfin, je ne sais même pas si j’ai une vraie chance d’obtenir gain de cause ou de faire réagir mes employeurs. (arrêtez de rire, on peut rêver)
Pourquoi ne pas simplement partir ou suivre ce conseil qui m’a été donné aujourd’hui « vas voir le médecin, pleure et fais-toi mettre en congés pour dépression » ?
D’une part, je ne suis pas dépressive. D’autre part, parce que j’aimerais aussi dépasser cette honte que je ressens. Celle d’une femme adulte qui se retrouve dans la position d’une enfant de dix ans.
« Bon, tu allais tomber malade avant tes congés, ces quelques jours que tu as dû prendre à la hâte pour des questions de planning, tu t’en souviens ? », me rappelle Gabriel.
Oui, j’avais remarqué aussi. Je répère les symptômes maintenant, une grande fatigue soudaine qui s’accentue en quelques jours puis soudain des crampes apparaissent aux bras ou à la cheville lol. Cette fois c’était le coude droit.
Les congés m’ayant permis de me reposer, tout s’est arrangé.
« Vraiment ? Alors quelle est cette honte dont tu parles ? Et que fais-tu de ce stress, de ce burn out dont te parlait ton médecin ? Tout est lié. Tu devrais retourner la voir et discuter avec elle. Je te demande de le faire, ensuite tu prendras une décision s’il y en a une à prendre. Restons sur ça d’accord ? Vas voir ton médecin. Parle-lui de cette situation au travail et de tes différents symptômes, de ton sommeil dont la qualité se dégrade. S’il te plait, vas la voir. »
Ok, je vais y aller. Mais je ne vois pas ce qu’elle va pouvoir me dire de nouveau cette fois.
« Alors tu n’as rien à redouter vas simplement la voir. »
Ok, j’irai demain.
« Merci à toi. »
Lol, merci à toi aussi.
Bonne journée à tous
crystallia
31 mars, 2012 à 23:58
Merci Titanium. Beaucoup.
Bise
titanium
31 mars, 2012 à 23:10
Mais peu importe ce que les autres vont dire ou réagir face à vous, on sait déjà qu’ils n’iront pas dans votre sens, ce que je veux dire c’est préservez vous d’abord sinon ils vous feront du mal, vous devez lever votre bouclier contre eux maintenant, c’est votre tour de ne pas les écouter, c’est votre tour de parler en personne libre de le faire, s’ils vous liscencient pour ce que vous direz vous ne perdrez ni votre dû ni surtout vous même…c’est tres dur ce que vous vivez je l’ai vécu aussi pour savoir que les gens s’en moquent bien de vous et c’est pour ça que maintenant vous devez tout faire pour ne pas vous perdre…vous n’avez pas le choix, il faut rentrer dedans car vous vous libererez en le faisant, les personnes qui sont bonnes seront toujours jalousées et méprisées par beaucoup de médiocres et seront aimées des plus grands, mon prof de philo disait surtout ne soyez pas employé sinon ils vous en feront voir en sachant ce que vous êtes réellement face à eux..
amicalement
crystallia
31 mars, 2012 à 19:19
Bonjour Titanium,
Chaque fois que j’ai voulu dire que quelque chose n’allait pas, d’une manière ou d’une autre ça s’est retourné contre moi. On mécoutait, me disait, ok. Mais peu après on me convoquait pour me dire qu’il avait fallu repasser derrière moi pour X raisons.
On me faisait des remarques insidieuses qui n’avaient rien à voir avec le propos de départ. Je ne sens pas d’écoute sincère, à aucun niveau et de la part d’aucun membre de la direction.
Par contre j’entends les discussions qui traitent de moi et qui se font dans mon dos, j’entends les éclats de voix.
C’est assez désagréable quand même. On sent quand à l’évidence il y a un malaise.
Je travaille avec un collègue qui ne m’adresse jamais la parole. C’est un des associés.
Bref, je sais bien qu’il n’est pas possible de rester là sans rien faire. Je sais aussi que la meilleure solution est de partir. C’est ce que je désire d’ailleurs. Mais je ne peux pas claquer la porte avant d’avoir un autre boulot.
Merci pour ton message.
Merci à toi aussi Camille.
Bise
titanium
31 mars, 2012 à 18:30
Bonjour,
C’est tres simple,
Tout est fait pour perturber et destabiliser l’employée à qui on demande trop mais c’est comme ça qu’ils font….et ça ne changera pas…donc c’est à vous de changer et d’agir c’est tres simple aussi: dire ce qu’on a sur le coeur directement sans zigzaguer c’est la meilleure des thérapie et la plus saine sans être grossier dire simplement LA VERITE, à partir de là le reste s’enchainera et vous y verrez plus clair pour ce que vous devrez faire ensuite, mais dans l’ordre c’est AGIR parler d’abord à la personne concernée,
bon courage et surprenez vous, soyez libre, refusez ce monde d’esclave la liberté a un prix, mais une fois qu’on commence tout vient vers vous,
amicalement
lapriereducompositeur
31 mars, 2012 à 16:40
Bah oui, par rapport à ton potentiel bénéfice, porter plainte n’améliorera pas ta situation… si encore tu pouvais en retirer de l’argent!! Mais en fait… je pense que ce serait plutôt toi qui devrait en débourser au final.
Moi je n’ai jamais supporté le stress, mais là, c’est encore pire.
Toi tu arrives encore à travailler, mais ne tire pas sur la corde, le jeu n’en vaut pas la chandelle.
Encore, tu ferais quelque chose que tu aimes, je dis pas!!!
Moi j’ai réalisé qu’une autre chose me stressait dans ma vie actuellement… la culpabilité.
La culpabilité me remet sur le dos ce que j’essaie d’y enlever.
Je culpabilise de n’avoir pas la force, pas l’énergie.
Parce que les gens croient simplement que je suis une flemmarde.
Mais finalement je me dis que j’ai prouvé milles fois que ce n’était pas le cas, alors il faut pas pousser.
Ils sont chiants ces gens avec leurs exigences à la con! C’est pas une vie!
bisous bisous!
crystallia
31 mars, 2012 à 16:21
Bonjour,
J’ai réalisé en vous lisant et aussi après une bonne nuit de sommeil lol que le plus sage et le plus bénéfique serait simplement que je trouve une autre place.
Il serait peut-être bon aussi que je vois mon médecin si vraiment je ne supporte plus la pression. Je n’avais réalisé combien cela pouvait devenir dangereux pour soi-même, pour la santé de dépenser autant d’énergie dans une cause perdue.
J’ai voulu aller chez mon médecin mais elle est en congés. J’irai en voir un autre durant la semaine.
Merci à tous.
Bise
Atellys
31 mars, 2012 à 13:46
Il est clair que si tu souffres il faut réagir et ne pas laisser les choses empirer, tu vaux tellement plus que ça. J’espère vraiment que tu trouveras un job dans lequel tu t’épanouieras vraiment. Après je t’avoue que niveau procédures exats je ne sais pas. Et les syndicats ? y’a des syndicats dans ta boîte pour ton dossier?
Courage en tout cas
branchet
31 mars, 2012 à 13:03
Bonjour,
Je viens de lire cet article qui fait echo en moi…parce que j’ai vécu quelque chose d’assez similaire je pense. Ma chef était manipulatrice perverse, donc jouait sur tous les tableaux de manière très pernicieuse…et à la fin sabotait mon travail (pour lequel j’avais dépensé 10 fois plus d’énergie que j’aurais dû du fait de ces diverses manipulations) et qui était réduit à néant !
J’ai démissionné quand j’ai compris que j’étais atteinte personnellement et que je ne pouvais pas garder un psychisme sain dans ces conditions. J’avais effectivement l’impression d’avoir 4 ans, et d’être assujetie à des logiques adultes insensées, je me sentais stupide ayant systématiquement l’impression que je ne comprenais rien, ne faisais pas ce qu’il fallait..Alors…j’avais honte ! Bien sûr, comme les enfants abusés… et c’est là toute la force de ces rapports manipulateurs qui emprisonnent et ôtent toute initiative et force saine.Bref, je n’avais plus la force de me battre.
Mais il existe des recours et le 1er étant d’alerter le médecin du travail. Lui demander un rv, expliquer la situation. Il doit dilligenter une enquête, c’est son job. Et c’est bien aussi, si ton médecin peut attester de ton état. Tu peux porter plainte bien sûr, mais j’ai peur que ce soit plus compliqué et ne demande plus d’énergie. Je dirais (si je puis me permettre !): garde ton énergie pour toi et pour te protéger.
Pour la petite histoire, j’ai vécu un éveil de kundalini « sauvage » suite à ma démission (je devais avoir cumulé tellement d’énergie inutilisée que tout a lâché d’un coup !) et malheureusement déclaré une fibromyalgie qui me tient pratiquement alitée depuis… Vraiment, je pense qu’il faut mettre toute ton énergie à te protéger et protéger ta santé. Tu as la chance d’entendre tes guides, écoute les !!
Bon courage
Plein de bonnes choses
crystallia
31 mars, 2012 à 12:51
Merci beaucoup.
Bise
Légèreté
31 mars, 2012 à 5:11
Sylvie vous ne pouvez pas rester comme ca, vous devez dépasser cette situation, nicolas y est arrivé pourquoi pas vous, prenez du recul, regardez autour de vous, regardez ce pourquoi vous travaillez, regardez ce que vous aimez. Eclaississez votre regard vis à vis de la situation. Pour qui travaillez vous, pourquoi travaillez vous ? Je vous en conjure, ne vous enfermez pas dans cette situation, vous pouvez largement la dépasser avec facilité. Je vous embrasse.
bisous sylvie, je t’embrasse moi aussi, courage !