Je rassemble les morceaux de mon cœur en souriant, en espérant,
J’ai refait tant de fois ce puzzle, toujours les mêmes morceaux, pourtant chaque fois différents.
Certains brillent aujourd’hui quand d’autres semblent éteints,
Je les tourne et les retourne, je découvre de nouvelles bosses, de nouvelles cicatrices mais surtout,
Je redécouvre les anciennes et admire la teinte qu’elles ont pris en guérissant.
Les morceaux de mon cœur s’étalent là devant moi, pour la énième fois et je soupire soudain,
J’ai déjà beaucoup rêvé, prié, supplié, j’ose pourtant encore demander.
Ces soirs où le ciel est gris, je regarde luire les morceaux douloureux, à vif, je les sens brûler ma chair, mon esprit,
Toutefois quand le ciel redevient bleu, je retrouve la force le courage, je pose tout par terre et je refais le puzzle comme aujourd’hui,
En espérant, en croyant, en sachant que de toutes façons, je ne saurais pas vivre sans le sentir vibrer.
Amour
16 juillet, 2012 à 3:43
Allo Sylvie !
Je te lève mon chapeau, car plus j’y pense, et plus je me rends compte qu’il n’y a pas beaucoup de personnes qui osent s’ouvrir à soi… pour soi comme tu le fais.
C’est comme si elles ont peur de se découvrir… d’être mise à nu, et qui parle de mise à nu, parle d’ « impuissance » et de « vulnérabilité ».
Pourtant, si l’on remarque bien, être mise à nu ne signifie pas ça, bien au contraire. J’y vois plutôt une délivrance/libération, une sensation de légèreté au cœur, etc. Si certaines personnes le voient de façon négative, peut-être est-ce dû à de la peur, une peur profonde qu’elles voudraient oublier.
De mon côté, j’apprends à m’ouvrir pour moi, mais cela est tellement difficile par moment que j’en rêve de façon onirique pour tout ceci soit plus facile à digérer.
Et puis, c’est très souvent dans ces très petits moments d’ouverture que j’ai des prises de conscience et ce, même si ce n’est pas toujours facile quand mes traumatismes me suivent de proches comme de loins. Mais bon, comme on me l’a si bien dit en rêve : « J’ai gagné la bataille, mais pas la guerre. ».
Alors, si je peux me le permettre, n’arrêtons pas au milieu de notre chemin intérieur. C’est souvent après la tempête que le soleil arrive. Osons plutôt nous introspecter, puis gardons Foi en nous, et nous verrons, nos tornades, volcans et haut-de-marées intérieurs se dissiperont sous ce soleil radieux qu’est notre cœur… notre âme.
Bisou !
crystallia
15 juillet, 2012 à 23:10
Coucou !
Superbe Isabelle, merci à toi !
Bise
Isabelle
15 juillet, 2012 à 22:20
Coucou sylvie
J’aime bien cette image, moins sombre que les dernières
Moi aussi je vois mon coeur des fois. Je l’ai vu ouvert, brisé, à vif, puis reparé, brillant et chaleureux… Je sais maintenant que mon cœur est un sanctuaire , protégé par ses deux gardiens : amour et respect de Soi
Je t’embrasse