Bonjour à tous,
Cette stupide tempête tropicale ne pouvait évidemment pas passer lundi dernier. Non, c’est vendredi, samedi et dimanche qu’on y a droit. Du coup on passe le weekend sous la flotte alors que j’ai des projets intéressants pour demain notamment…
Ernesto, il fallait lui donner un nom moins joli. J’ai su qu’on baptisait les phénomènes climatiques de ce type en fonction des langues utilisées dans la région dans laquelle ils frappent. Alors ici on a droit à des tempêtes et des cyclones francophones, anglophones et hispanophones. Et puisque des Américaines s’étaient plaintes il y a quelques dizaines d’années que ces phénomènes pouvant dégénérer en catastrophes naturelles ne portaient que des prénoms féminins, désormais on alterne en suivant l’alphabet.
Si on est déjà à la lettre E c’est qu’il y a eu d’autres tempêtes cette année mais je ne sais pas quels ont été leurs tracés, je n’en ai pas entendu parler.
Parfois je regarde, je vais sur le site du NHC voir s’il y a des cyclones en formation. Parfois. Mais bon, même s’il y en a, on ne peut pas s’arrêter de vivre en prévision des conséquences du prochain cyclone. Heureusement d’ailleurs.
Ah Ernesto, j’espère que la pluie de ce matin était juste une petite pluie passagère et que tout à l’heure quand j’irai faire un peu de shopping, il y aura du soleil. Je veux une nouvelle paire de chaussures.
« Si ta sœur et ton futur beau-frère ont pu déménager hier sous la pluie et malgré l’alerte orange, tu peux aller te promener. », me dit Sammael.
L’alerte orange. Je vais te dire une chose au sujet des alertes, tant que ce n’est pas violet (le cyclone est là, restez cloitrés), on peut continuer à vivre sa vie. Une alerte orange signifie juste, n’oubliez pas votre parapluie.
« Tu ne les prends pas au sérieux ? »
Il faut les prendre au sérieux uniquement à partir du moment où la préfecture annonce qu’il ne faut pas sortir même pour aller travailler. En-dehors de ce cas de figure, c’est qu’il n’y aura que de l’eau et je ne vis pas dans une zone inondable.
« Certaines personnes prennent ce genre d’attitude pour de la légèreté. »
Quand j’habitais Marseille je voyais régulièrement des rafales de vent telles que la mer était totalement démontée, toutes les feuilles et les branches des arbres souffraient, les manteaux et écharpes étaient impuissants à stopper le froid.
Je ne panique plus depuis très longtemps en entendant que le vent soufflera à plus de 100 km/h. Je connais et je sais que ça ne tue pas, même avec une vilaine pluie par-dessus.
Tant que je n’entends pas alerte violette, je ne vois pas de raison d’avoir peur.
« Regarde la fenêtre. »
Oui j’ai vu, Ernesto s’est éloigné durant la nuit alors, il va faire beau finalement ? Ben tant mieux.
« Il y aura encore un peu de pluie. »
Un peu de pluie ce n’est pas un drame.
« Tout de même ma jolie Sylvie, ce n’est pas au moment de l’alerte violette qu’il faut commencer à s’intéresser au phénomène. Sans paniquer, tu peux prendre la mesure de ce qui se passe. Un peu de pluie ce n’est rien, mais c’est comme tout. Dans la vie il faut savoir rester conscient. Vois quand les précipitations deviennent plus importantes, vois quand le vent se lève. Vois quand les deux s’additionnent, n’attends pas que la tempête soit là.
C’est comme pour tout, prendre soin de vous c’est vous occuper de vous au quotidien, pas juste quand il y a urgence. »
Et moi j’attends les urgences ?
« Tu attends souvent l’alerte rouge, pas forcément la violette. Mais c’est l’alerte jaune qui devrait t’intéresser. »
Tu as un exemple à me soumettre ?
« Que s’est-il passé hier soir ? »
Joker. Non sérieusement, je me suis énervée.
« Non, tu étais déjà énervée, frustrée et à la première occasion tu as explosé, ce n’est pas pareil. C’était une alerte rouge, la prochaine sera violette. C’est maintenant qu’il faut prendre les mesures qui s’imposent. »
Lauviah me dit qu’il faut lâcher prise.
« Écoute Lauviah. Ce n’est pas parce que tu es habituée au mistral que tu dois supporter courageusement toutes les rafales de vent. Tu peux aussi renoncer à rester dehors et aller te mettre à l’abri bien au chaud. «
Je vais aller acheter mes chaussures.
« Excellente idée. »
Merci Sammael.
Bonne journée à tous 
Amour
6 août, 2012 à 1:23
Fais-toi confiance, ma belle Sylvie !
Bisou
crystallia
5 août, 2012 à 3:18
Bonjour,
Merci à tous, j’ai beaucoup aimé vos messages.
Bise
isabelle
4 août, 2012 à 20:49
bah non nico, zizi c’est autre chose
looolll
plus sérieusement, j’ai aussi tendance à travailler dans ml’urgence et avec deux missiles aux fesses..je comprends donc cette procrastination
ou ce que certains prennent comme de la légèreté ou de la négligence
merci du rappel
bises
Le Pèlerin
4 août, 2012 à 19:53
salut : )
Ca doit etre magnifique à voir et à entendre. Moi j’aime quand le vent souffle super fort parce qu’il passe partout et fait des notes de musiques que j’aime, j’adore parce que depuis tout enfant je me dis qu’il nous parle. ^^
Pour la pluie, faut l’écouter aussi lol. Les notes de musique, les clapotis sont jolie je trouve. Plouc, ou pppffffffffffff, ou ploc ploc ploc ploc etc…
Pour le vent, WouWouWouuuuuuuuuu, zzzzzzzzzzzzziiiiiiiiiii, zzzzziiiiiiiiiiiiii !!!!!!!
Camille
4 août, 2012 à 14:05
ahhh Déesse de l’infini douceur, je te vois… comme cette image est belle !
C’est drôle hein, les choses ne nous intéresse que quand soit elles explosent, soit elles attirent notre curiosité. Mais un truc embêtant n’attire jamais notre curiosité, bien au contraire.
Tu vois, j’ai rêvé que ma tante me disait quelque chose sur ma personnalité de très déplaisant (en général, ma tante est toujours très réaliste et concrête, et ne dis jamais les choses pour blesser, mais parce qu’elles sont présentes ou à très forte probabilité … bref, très réaliste)
Et mon réflexe a été d’essayer de me justifier, puis de partir.
J’ai fui en disant ‘puisque c’est comme ça, je ne reste pas, je m’en vais’ .
C’est ça, toujours comme ça, les choses qui nous déplaisent, on ne veut pas les entendre ou y être confronté, il est tellement plus simple de se dire que l’on gère bien tout seul et qu’on avait raison. Mais parfois, si on prête attention aux signes un peu avant, ça nous éviterait de devoir fuir en claquant la porte, ou de devoir se mettre en colère… Tant d’énergie dépensé pour au final devoir quand même redoubler d’efforts pour rattraper les boulettes et sauver les morceaux avant que ça tourne en pâté.
Ceci dit, on fait toujours comme on peut… mais c’est bien connu, ‘le temps dicte notre humeur’… Alors si regardez par la fenêtre peut m’éviter 3 jours de lit à me sentir mal, je me dis que peut être me fier au temps serait pas mal, parce que vraiment…. quand je me sens mal, je ne suis pas bien… et ça, c’est une réalité…
Bon shopping, et n’oublie pas le parapluie ^^