Assise au milieu du carrefour je regarde passer les hommes, les femmes,
Les marchands chargés de mille trésors comme les mendiants au regard vides.
Assise au milieu du carrefour je regarde passer la pluie, le vent, l’hiver et la neige, l’été et le soleil,
Je regarde arriver le printemps et j’admire les couleurs de l’automne.
Assise au milieu du carrefour je regarde les heures filer, j’observe l’avancée lente des escargots,
Je m’émerveille devant les fourmis si rapides et si efficaces.
Assise au milieu du carrefour je regarde ces quatre chemins, je vois ces quatre directions et je me demande,
Quel temps fera-t-il quand m’apparaîtra la cinquième ? Quel temps fera-t-il quand le soleil se lèvera sur le chemin qui fera disparaître tous les autres ?
Assise au milieu du carrefour je regarde les oiseaux voler et je souris,
Je le saurais bien assez tôt.
Yahadefendirive
16 août, 2012 à 18:49
Ils doivent se demander ce que tu attends la, ces passants.
Je n’ai pas de mal de gorge, mais j’ai parfois des amis qui soignent, merci a eux au passage.
Bisous.
Y.
Le Pèlerin
16 août, 2012 à 10:37
crystallia
16 août, 2012 à 3:29
Merci à toi.
Bise
Camille
16 août, 2012 à 3:23
Cette femme, ces coquelicots, ces mots.
Parfois il arrive que les larmes coulent lorsque le coeur voit et entend ce que lui seul n’arrivait plus à se dire.
Et alors 10 000 mots ne remplacerait pas la valeur d’un simple Merci.
Merci Sylvie, vraiment.
Bises