Bonjour à tous,
Je ne sais pas si je vous l’ai déjà dit mais je suis très lunatique. Pitié ne me répondez pas comme tous les cancers, j’ai horreur de ce genre de généralités particulièrement ridicules. Je ne me rêve pas femme au foyer par exemple.
« Tu n’admets pas souvent ce trait de personnalité. », me fait remarquer Gabriel.
C’est que je sens que je suis dans un de ces jours où il ne faut rien me demander ou attendre de moi. Ça arrive, je me lève le matin et je sens que ça va être une journée éprouvante. Tout le monde m’énerve, je ne veux parler à personne et je ne souffre aucune remarque ou critique.
Le bon côté des choses c’est que les gens qui me côtoient acceptent cet aspect de ma personnalité. Sans doute parce que dans ces jours-là je n’embête personne, je ne vais vers personne. J’ai juste envie de m’isoler et de ne m’occuper que de moi. Ce qui pour autant ne suffit pas à me dérider.
Dans ces jours-là tout est différent, je suis très irritée au départ, puis ça passe. Mais je reste focaliser uniquement sur moi et les préoccupations des autres m’ennuient d’une manière prodigieuse.
Ça n’arrive pas toujours dès le matin, ça peut arriver au milieu de la journée. C’est pire que quand quelque chose me contrarie, cet état passe tout seul, ou non.
Ma mère dit que je suis trop sensible au climat. C’est son point de vue. C’est vrai que je me sens souvent mieux quand il fait beau. Mais je ne pense pas que ce soit juste une question de climat.
Le plus souvent j’évite d’écrire quand je suis dans cet état, je n’en ai pas envie de toutes façons. Ce matin par exemple j’avais envie de télé, de crêpes et de sites féminins. Je ne voulais pas écrire.
Alors j’ai allumé la télé, j’ai mangé mes crêpes et naturellement j’ai fait le tour de sites et blogs féminins que j’apprécie ou que je découvrais pour certains. J’aime bien le site qui propose des échantillons de produits de beauté pour 13€ par mois. Je me serais abonnée s’ils livraient chez moi.
D’ailleurs j’ai été très contrariée qu’ils ne livrent pas chez moi. Je déteste encore plus être contrariée quand je suis dans cet état. En fait ce n’est pas que je déteste, je ne supporte pas. J’ai fermé l’ordinateur, sans l’éteindre (c’est un portable).
Je vais me faire un collier. C’est très bizarre mais dans cet état j’ai besoin de créer des choses. Ou de concevoir des choses. Sans être dérangée.
Bref, comme je l’ai dit tout le monde commence à me connaître chez moi et tout le monde me laisse tranquille, jusqu’à ce que je me souvienne que j’aime ceux qui sont autour de moi et que je n’ai rien à reprocher à ceux que je ne connais pas.
Curieusement ça m’a détendue d’écrire, c’est sans doute pour ça que mes guides insistaient pour que je le fasse lol. Je me sens redevenir, un peu, normale.
« Juste un peu ? »
Lol, un petit peu.
« Qu’est-ce qui ne va pas ? »
Rien. Ou je ne sais pas.
« Tu es sure ? »
Je suis sure que tu m’énerves. Et je ne veux pas aller à déjeuner tout à l’heure. Je ne veux plus te parler d’accord ?
« Non pas d’accord, qu’est-ce qui ne va pas ? »
Je ne me sens pas très bien.
« Pourquoi ? »
C’est à cause de ce rêve stupide, il a fait remonter plein de frustrations.
« Eh bien voilà, tu dois comprendre que cet état dont tu parles a toujours un élément déclencheur. Même si sur le moment tu ne t’en rends pas compte. C’est davantage un problème de sensibilité que de climat. Bien que tu sois également sensible au climat. Tu aimes quand le ciel est bleu n’est-ce pas ? »
Oui.
« Tu ne changes pas d’humeur comme ça sans raison, il y a toujours un déclencheur. Aujourd’hui c’est un rêve. Que t’arrivait-il dedans ? »
J’avais trois boulots, deux en plus de celui qui est le vrai et c’était un soulagement d’avoir les deux autres parce que ça me permettait de voir autre chose.
Je me souviens aussi que je me rappelais soudain qu’il y avait plusieurs chemins qui menaient au même endroit, ce que j’avais su et oublié suite à un déménagement. Mais ce quartier, cet endroit où je vivais et même le chemin, je les connais. Ils étaient inspirés de ceux où j’ai vécu étant enfant.
Deux chemins pour arriver au même point, mon lieu de travail dans le rêve, un des trois. Le plus dépaysant disons. Il y avait cette mère de famille qui gâchait des quantité énormes de nourriture en les mettant dans des aquariums ronds pour en faire des éléments de déco parce qu’on le lui avait demandé. Une aberration à mon sens. Je me souviens des grains de maïs dorés dans les aquariums, un vrai gâchis…
Je sais ce qui m’a mise dans cet état.
« Oui ? »
C’est l’impression de ne pas réussir à faire quelque chose qui devrait être simple.
« L’impression d’avoir tout ce qu’il faut et de ne pas parvenir à en faire quoi que ce soit. »
Voilà, ahhh…………
« D’où la frustration. Renseigne-toi sur la crise de la trentaine et reviens finir ton article ensuite. »
Ok.
Ben ça y est j’ai fait quelques recherches. Je me sens moins seule lol. D’où ça vient ? Je croyais que le problème était simplement qu’il faut que je change de boulot.
« Pour l’heure peu importe d’où ça vient. Il y a une manière simple d’y remédier, d’en sortir, c’est d’apporter des changements simples et progressifs dans ta vie qui te permettront sans effort de prendre conscience de ce à quoi tu tiens réellement. C’est tout.
Comprends, il y a une raison au fait que nous ne t’encouragions pas à postuler dans n’importe quelle entreprise, contrairement à ce que vous croyez souvent, ce n’est pas juste un nouveau travail qui te fera te sentir mieux.
Essaye, de petits changements simples mais réguliers. Comme quand tu as créé ce blog au beau milieu de ta nuit de l’âme. Et aujourd’hui tu sais exactement où tu en es spirituellement, tu ne t’interroges plus du tout à ce niveau. »
Tiens c’est vrai…
Mais dans les témoignages que j’ai lu à l’instant les gens avaient tous envie d’énormes changements dans leurs vies et moi aussi d’ailleurs.
« Oui mais au réveil de quoi avais-tu envie, de dessins animés ou de clips vidéos, de crêpes, de lire des potins et et de regarder les magazines féminins en ligne ou les blogs de mode que tu aimes bien.
Tu as commencé par les informations, tu ne t’es pas attardée cinq minutes. Tu veux aller au cinéma, faire un gâteau, un nouveau collier. Pas un instant tu n’as songé à aller sur les sites d’annonces d’emploi. »
Je ne comprends pas qu’aucune chaîne ne diffuse les Simpson de bon matin. Et je me demande aussi pourquoi les paquets d’amande en poudre n’apparaissent pas tout seuls dans le placard, j’ai la flemme d’aller au supermarché.
« Il y de la noix de coco chez toi. »
Oui, avec les bananes trop mûres ce sera bon.
« Tu pourrais mettre plein de perles de rocaille dans ta vie. »
Lol !
« Tu peux y penser. Les grands changements ont parfois des conséquences irréversibles alors que les petits permettent plus facilement de réaliser des ajustements. Si les pendentifs de nacre ne se marient pas bien avec les perles de rocaille, tu pourras toujours les utiliser autrement. »
Merci Gabriel.
Bonne journée à tous
crystallia
6 février, 2015 à 1:00
Bonjour Fleur,
Merci à toi.
Bise
Fleur
5 février, 2015 à 15:16
Bonjour Sylvie !
Alors ça c’est drôle, je n’avais jamais réalisé qu’à 30 ans j’avais fait de très gros changements dans ma vie ! et c’est une réalité !
et là, 10 ans plus tard d’autres bouleversements …
Merci pour tes articles, ils sont toujours bienvenue et là au bon moment ! (les dates de publications ne compte pas !)
Ton blog est une philosophie de la vie …
crystallia
27 août, 2012 à 0:09
Salut,
La zumba, justement une de mes cousines trouve ça génial. Il faudrait que je tente aussi lol.
L’image est de Mélanie Delon, je l’ai trouvée en faisant une recherche sur google images.
Après pour ce qui est de ce choix, comme d’habitude ce devait être l’image du jour.
Bise
miss X
26 août, 2012 à 23:10
Sylvie , Bonsoir
Où as-tu obtenue cette image et que sais-tu d’elle?(Origine , etc)
Je la connait , pourquoi avoir choisi une telle image?
Bises
Camille
26 août, 2012 à 17:38
Quoiiii les cancers sont lunatiques !!?? Ah bon ?
Lunatique, c’est un mot très moche…. je préfère dire « expressif et spontané »
Tu sais, pendant longtemps j’étais frustrée, je crois que je le suis encore d’ailleurs, mais ce que j’aime, c’est que j’ai trouvé mon activité qui me fait tout transparaître.
Cet après-midi, je me suis mise au piano, et j’ai créé des nouveaux morceaux, je pensais que j’allais faire des choses lourdes, et bizarres, ce fut beaucoup plus léger que d’habitude.
Je me suis sentie envoutée par ce que je créais, note par note, je suivais ma danse, mon rythme, mon air.
Pendant tout le temps que je jouais, je me fichais de tout le reste, du fait que je n’ai pas de travail, pas d’argent.
Et j’ai vraiment compris que lorsque l’on fait ce qu’on aime, plus rien n’a d’importance dans l’instant.
Pendant des mois, j’ai cherché une autre activité parce que je pensais que je ne jouais pas assez bien pour jouer du piano, et puis finalement, c’est comme ça que j’ai décidé que je jouerai, je ferai tout comme j’aime, parce que moi, ça me procure ce que les autres ne voient pas.
Parfois je me dis que je ne suis pas Berlioz ou Mozart, mais ce sentiment que j’ai quand je suis au piano, et même si maintenant je dois jouer avec des boules quiecs, j’ai compris que je pouvais aussi jouer différemment en étant plus légère sur les airs.
Tout est affaire d’ajustement, mais rien n’empêche de tester et de regarder le sentiment que cela nous procure. Tu vois, j’ai essayé les pastels, les crayons de couleurs, les feutres, les attrapes rêves, les créations de miroirs, de photophores, de bougies… Mais rien ne m’apporte plus que le dessin et le piano parce que ce sont des activités qui me libère et qui permettent de m’exprimer pleinement. Mais je pense que tout est modelable.
Tu vois j’ai découvert la zumba il y a pas longtemps, et bientôt, je découvrirais peut être autre chose, qui sait….
La vie est faite de renouveau.
Bises