Bonjour à tous,
Aujourd’hui un Djinn est venu me voir, il s’appelle Sarafy. Il m’a dit qu’il voulait écrire avec moi et soudain juste quand je suis arrivée sur la page il m’a dit, discute avec Aphrodite.
« Tu n’es pas en forme ce soir, es-tu capable d’écrire ? », me demande-t-elle.
On va inquiéter tout le monde pour rien, je ne suis pas malade.
Personne n’a dit que tu l’étais. Tu peux ne pas être en grande forme sans être malade. Cela arrive quand tu es contrariée, inquiète, stressée ou encore quand tu manges quelque chose que tu ne digères pas correctement.
Es-tu contrariée, inquiète, stressée, as-tu mangé un aliment qui ne passe pas ? »
Lol, j’ai mal dormi j’ai été réveillée au milieu de la nuit par un mal de ventre. Les chips le soir ne me réussissent pas bien. Pourtant j’aime dîner de paquet de chips. Je sais il faut que j’arrête…
« Tu avais pourtant pris une bonne résolution, tu avais décidé de bien suivre ton régime à la lettre et de cesser de grignoter au lieu de dîner le soir. »
Oui, mais il a suffi que maman rachète des chips pour que cette bonne résolution s’envole. Où est ma Volonté dans de tels moments lol !!!
« Ta Volonté est liée à ce que tu aimes et qui te fait plaisir. Renoncer aux chips n’est pas la bonne approche. Pense plutôt à ce que tu pourrais préparer de bon et qui ne te prendrait pas trop de temps, pense à ce qui pourrait t’amener à te régaler, ainsi tu oublieras les chips.
C’est comme en Amour, comment renoncer à la personne que vous aimez quand à elle seule elle remplit tout l’univers ? C’est impossible. Il faut accepter que la fin d’une histoire amène forcément un deuil.
Il n’est pas naturel pour le cœur de renoncer. Ce qui a trouvé sa place en votre cœur devient précieux. Un amant, un ami, un frère, un cousin.
Devoir soudain claquer la porte de son cœur au nez d’une personne aimée n’est pas naturel et devient source de douleur. Vous pouvez penser avec votre tête que vous faites ce qu’il faut, il n’en demeure pas moins que votre cœur a chaque fois le sentiment que vous lui arrachez soudain ce qu’il chérissait et qu’il ne peut cesser d’aimer d’un coup. »
Aphrodite, j’ai toujours de la peine pour ce qui s’est passé il y a quelques semaines avec le jeune Haïtien. J’ai beaucoup de peine parce que je suis très déçue et que je n’ai pas l’habitude d’être déçue ainsi.
J’ai du mal à remonter sur le nuage rose. Même si je sais aujourd’hui que la petite devrait totalement se remettre, elle est très bien entourée. Cela ne me suffit pas. Il ne suffisait pas que le jeune Haïtien s’en aille comme ça pour moi. Malgré ce qu’il a fait et que je ne suis pas près d’oublier, j’ai éprouvé de la peine et de la colère quand j’ai su et si la colère semble avoir disparue, la déception qui lui a succédé a un goût si amer que je n’arrive pas à accepter la situation. Je lui en veux, d’autant plus que comme les autres j’ai le sentiment qu’il a trahi la confiance que nous avions en lui et bafoué l’affection que nous lui portions.
Je me sens trahie. Je ne sais pas quoi faire d’un tel sentiment finalement.
Je ne me souviens pas d’avoir été déçue de cette façon-là, ce qu’il a fait est impardonnable, même si l’enfant se remet c’est impardonnable.
Et je suis d’autant plus déçue que nous avons eu droit à des révélations plus sordides et scandaleuses les unes que les autres depuis cette histoire. Apparemment Raphaël avait raison, il recommencera tout simplement parce que ce n’était pas son coup d’essai.
Il s’est joué de nous tous, se faisant passer pour le jeune orphelin qui désirait simplement retrouver un foyer quand depuis le départ c’est quelqu’un qui a clairement besoin de soins. Un être manipulateur qui abuse de la faiblesse des autres dès qu’il en a l’occasion.
J’en veux également beaucoup à l’Aide sociale à l’enfance qui choisit de se défaire de toute responsabilité en se contentant de nier les problèmes quand ils apparaissent. Ils l’ont confié à une autre famille, qui accueille également une jeune fille de seize ans, en ne leur disant pas pourquoi il avait fallu le changer de famille. Et ce n’est pas la première fois.
Qu’est-ce que c’est que cette politique ?
Ma cousine éducatrice me dit que dans un foyer pour jeunes garçons il aurait peut-être été en danger du fait de la violence qui y règne et de son handicap. Je ne lui souhaite pas d’être en danger. Seulement il représente lui-même un danger pour les autres.
Enfin bref, j’ai effectivement le sentiment que je dois faire mon deuil dans cette histoire, pour mon propre bien-être, mais je ne sais pas si j’en ai envie, il n’est pas mort après tout.
« Il ne fait plus partie de ta famille, tu ne le verras plus et il t’a causé de la peine, il y a bien un deuil à faire ici. Pourquoi s’agit-il d’une mort, tout simplement parce que la mort est la transformation de ce que vous connaissiez et teniez pour acquis.
Tu tenais pour acquis qu’il faisait désormais partie des tiens, il avait su trouver sa place dans ton cœur. Ce sentiment de trahison résulte du fait que tu n’acceptes pas la contradiction des sentiments que tu éprouves.
D’un côté l’affection sincère que tu portais à ce jeune garçon, de l’autre le dégoût et la révolte que ses actions t’inspirent. Il a fait du mal à une enfant qui a été incapable de mettre un terme à ce qu’elle vivait en s’exprimant au moment où cela lui aurait été utile. Il l’a intimidée pour qu’elle ne se confie pas, ne s’est pas arrêté à une fois. Aujourd’hui tu réalises tout cela et tu te rends compte de la gravité de la situation. Il a abusé de sa supériorité physique pour contraindre une petite fille. Une enfant avec laquelle tu as eu l’occasion de jouer, de parler. »
Je ne comprends même pas qu’il ait été capable de tant de choses. Je ne comprends pas qu’il ait pu s’en prendre à elle ou à d’autres.
« Parce que tu l’as toujours remis à sa place. Il ne s’en prend qu’à des personnes plus faibles que lui. »
Cela ne me console nullement Aphrodite.
« Nous ne cherchons pas à te consoler. Tu peux te remettre toi aussi. Tu peux passer à autre chose sans oublier et sans amertume, sans déni mais dans l’acceptation de ce qui est arrivé. Cela est important car tout ce qui vous touche est réel, il est donc dangereux de nier.
Si tu veux remonter sur le nuage rose, il te faut accepter de faire le deuil de ce presque cousin qui ne pouvait pas rester dans ta famille. C’est l’unique voie possible.
Quand s’achève une histoire, il est nécessaire de prendre le temps de dire adieu. »
Je n’aime pas adieu. On ne peut jamais dire adieu aux gens en face, il faut toujours que ce soit en soi et c’est dur.
« L’Amour, l’affection, se transforment en quelque chose qui peut vous nourrir différemment si vous leur en laissez la possibilité. Dire adieu permet de fermer la porte douloureuse tout en en ouvrant de bien plus belles et prometteuses. »
Adieu ?
« Oui, adieu. Pour soi-même, pour avancer, il faut savoir se donner la chance de dépasser le regret, le remord, la douleur, le chagrin, la colère et autant de sentiments qui enchaînent et donc vous asservissent.
Comme la petite fille, tu es bien entourée. L’Amour existe pour toi et en toi. Laisse-toi la chance d’ouvrir de plus belles portes. Ce qui est arrivé est arrivé, pour cette raison la mort t’a enlevé un être cher, il est temps de lui dire adieu. Ne dis pas au revoir pleine de colère à celui que vous tenez aujourd’hui pour un pervers manipulateur.
Dis adieu à celui que tu aimais et qui par conséquent t’a blessé par ses actes. Dis adieu à la personne, ne le chasse pas en claquant la porte, c’est à toi que tu ferais du mal.
Dis adieu pour apaiser ton cœur et pouvoir vivre avec ce qui s’est passé. »
Merci Aphrodite.
Bonne journée à tous
Laurence
4 septembre, 2012 à 10:50
Bonjour,
Dans le cas des pédophyles, ce sont des malades mentaux qui agissent sous le coup de pulsions qu’ils sont incapables de réprimer. Bien sûr ils ont conscients que ce qu’ils font est mal, mais ils sont incapables de penser de façon raisonnée. Lorsque la pulsion est là, ils agissent point.
Le premier responsable, pour ne pas dire criminel à mon sens est la société et son système judiciaire corrompu. Quand on voit qu’on relâche dans la nature des récidivistes, multi-récidivistes, sachant que la plupart sont connus pour leurs premiers coups d’essais dès l’adolescence, ça laisse songeur non ?
Que des ados ne soient pas punis pour de tels actes, que des institeurs ou professurs soient tout simplement mutés dans une autre région, que des prêtres officient dans une autre église etc… au lieu d’être punis, vous trouvez ça normal ?
Alors oui, si je devais en vouloir à quelqu’un dans le cas d’un tel acte sur un de mes enfants, je pense que c’est au système d’abord que j’en voudrais à mort.
Lors d’un reportage sur les pédophyles, lorsqu’un journaliste a demandé à l’un d’entre eux ce qui pourrait les dissuader de commettre de tels actes, celui-ci a répondu, ne jamais nous relâcher. Et ça tout le monde le sait !
Jusqu’à preuve du contraire ils repassent tous à l’acte une fois relâchés.
Ma soeur était la voisine d’un pédophyle et personne dans le village n’était au courant. Lorsque le maire s’est aperçu que le dit voisin commençait à s’intéresser d’un peu trop près a ses enfants, il est intervenu et a prévenu ma soeur. Bien heureux qu’il n’ait pas été trop tard…
Est-il normal que ces criminels bénéficient du droit à l’anonymat alors qu’ils sont nos voisins, nos professeurs, nos médecins, nos amis… ? Qui est responsable dans ce cas ?
Ceci dit ce n’est que mon avis…
miss X
4 septembre, 2012 à 9:53
Bonjour
@Seeker
Je suis presque sûre d’être dans le vrai si je te dis qu’il savait ce qu’il faisait , mais qu’il n’en avait rien à faire , Seeker. Il n’a pas la même vision de ce qu’il fait que toi , il à d’autres valeurs , et il fait ce qu’il fait. Rien d’autre
Je crois que je peux le dire , essayez d’arrêter d’innocenter ou de dire qu’ils ignorent leurs actes , je peux te le dire. Au revoir.
camille
2 septembre, 2012 à 16:56
Coucou,
Adieu Gaufrette en chocolat, toi que j’ai tant aimé mais qui me rend tellement coupable d’en déglinguer 6 à la fois tellement qu’elles sont bonnes….
Naaaan reviiiens, ne pars pas, ne me laisse pas toute seule, moi qui t’aime tant, j’ai besoin de toi, de ce que tu me donnes, du gout que tu as quand je te mets dans la bouche, rahhhh, ce que tu assouvies en moi est trop bon, comment arriverais-je à me passer de toi, toi qui m’apporte tant d’envies et de désespoir….
Ah Gaufrette en chocolat, j’ai tant de mal à te dire aurevoir, parce que peut être un jour, toi et moi, on se recroisera, et alors, comment je réagirai en face de toi ? Qu’aurais-je envie de te dire, toi qui m’a procuré tant d’émotions toutes aussi belles qu’émouvantes ? Comment faire pour me sentir libre de ton vice et de ta tentation ?
Pourquoi devons nous dire adieu à ces choses que l’on a tant aimé un jour ?
Devrais-je m’acharner pour préserver cette relation en essayant que de garder le meilleur alors que rien qu’à l’idée de penser à toi, me voilà tant partagée ?
Te dire adieu est si dur, parce que j’aurai aimé gardé tout le meilleur de ce que tu m’offrais sans voir ce vice que tu cachais, tout saurait tellement plus simple comme ça, tu ne crois pas ? Pourquoi m’obliges-tu à tout me priver.
Et de ce vide que tu me laisses sans rien, comment vais-je y arriver ?
Peut être, serait-il tant que j’apprenne à faire mes propres gaufrettes que je créerai de mon coeur et qui saura me le rendre plus comme ce dont j’ai réellement besoin, plutôt que de m’empoisonner à petit feu que de produits qui malgré cette satisfaction, ne m’apporte qu’un suivi de convalescence, tout autant physique que psychique…
Ah, ces gaufrettes que j’ai tant aimé…
Je n’ai plus qu’à garder espoir, que je rencontrerai d’autres mets, qui m’apporteront ce que nul autre peu m’offrir.
Peace
Seeker
2 septembre, 2012 à 14:10
Bijour,
Aphrodite semble particulièrement douce ! Comme dirait un certain lumineux: pardonne lui, il ne sait pas ce qu’il faisait… L’ignorance peut faire beaucoup de dégâts.
lapriereducompositeur
2 septembre, 2012 à 12:40
Ouais ce dessin est marrant lol… ^^
Pour la « mort » ça me fait réfléchir parce que j’ai tiré cette carte dans mon tirage vis à vis de mes soucis avec ma chérie…
C’est la fin de quelque chose… Mais si ce pouvait être la fin de mes angoisses ce serait bien…
C’est un symbole plus complexe que je ne l’aurais cru en somme.
Courage Sylvie, c’est une terrible histoire, mais les histoires terribles nous apprennent à être vigilants par la suite et à éviter de les retrouver plus tard ces terribles choses.
Ça te rendra probablement attentive pour tes propres enfants et tu seras plus à même de les protéger. Le 6 e sens ne suffit pas pour cela, ils faut aussi certaines expériences je suppose…
Plein de bisous
shaka
2 septembre, 2012 à 12:14
salut,
j’ai l’impression que le dessinateur s’est payé nos têtes. y’a un truc je sais pas si c’est une jambe ou quoi mais ça vient de personne dans le dessin mdr.
j’espère pour ta nièce qu’elle passera le cap sans encombres.
bonne journée
ps : (tu m’as laissé un gros vent sur le post « coincidences » snif )
crystallia
2 septembre, 2012 à 12:27
Salut,
Je t’aime Shaka.
Bise
crystallia
2 septembre, 2012 à 12:12
Bonjour,
Merci à vous.
Bise
atellys
2 septembre, 2012 à 11:56
Merci pour ce message Sylvie et Aphrodite vous ne pouvez pas savoir à quel point ce message me parle aussi
parfois il suffit de laisser l’amour en nous irradier et reprendre sa place et tout s’éclaire , on arrive à mieux accepter des situations qui nous paraissaient innacceptables. A laisser l’amertume et la rancune parfois quitter nos coeurs.
Courage à toi
Grosses bises à toi
esperanza
2 septembre, 2012 à 10:56
Bonjour,
Cette histoire est terrible et…accepter ce qui c’est passé !!!Pff… Très, très dur… Pas d’autre choix que de se brancher sur l’amour en toi. Mais dans ce type de situation c’est bien difficile.
Je pense que ce type de situations représente les deuils les plus difficiles à faire…
Bon courage et n’oublie pas l’amour qui malgré les apparences est toujours là…
Je t’embrasse bien sincèrement
Nico
2 septembre, 2012 à 9:29
Bonjour : )
Allez Sylvie, du courage et de la volonté, ça va allé, tu y arriveras à passer ce moment de vie. J’ai eu vécu des moments un peu similaire et pour l’un s’était avec des copains pour ma part. Ne fais pas l’erreur comme je l’ai eu fais, d’assécher ton cœur. Au contraire même.
Je t’embrasse amicalement, Nicolas