Bonjour à tous,
C’était mon jour de chance aujourd’hui. Moi qui ne joue jamais, j’ai eu envie de jouer pour une fois. J’ai acheté un ticket à gratter, je ne me souviens plus du nom du jeu mais il fallait choisir un chiffre et j’ai choisi le cinq.
Faisant fi des conseils de la joueuse chevronnée qui m’expliquait avoir déjà gagné cent euros avec un jeu à cinq euros, je suis restée sur l’idée que tant qu’à perdre, il n’était pas utile d’y laisser cinq euros quand je pouvais n’y laisser qu’un seul.
Eh bien, contre toute attente, j’ai gagné ! La mirobolante somme de deux euros. C’est chouette non ? Je veux dire, pas la somme, le fait que j’ai gagné. Ça m’a fait bien plaisir. Pas au point de racheter un jeu, en réalité je n’aime pas trop l’aspect « hasard » des jeux de hasard justement. D’où le fait que je ne joue pas souvent (je ne dis pas absolument jamais).
J’ai préféré réinvestir dans deux paquets de chips euh je veux dire, dans de succulentes carottes. Non personne n’y croit ? Bon, au fond chacun ses vices. J’essaye de me désintoxiquer des chips pourtant je vous assure. J’essaye. Mais pour cela il faudrait que je parvienne à me défaire de la raison qui fait que j’aime tant les aliments réconforts. Or je crois que je n’y suis pas encore.
Ce matin, ma directrice est venue me dire en catimini qu’elle était tombée de haut en découvrant le contenu des fameux mails qui ont mené à la démission d’un collègue. Toutefois je dis démission, laissez-moi plutôt vous exposer de quelle manière certains détournent les lois.
Figurez-vous que le gentil chéri s’était vu proposer une opportunité en or. Une collaboration avec la possibilité d’acquérir à court terme 20% de parts sociales.
Il a accouru, apportant des biens matériels parmi lesquels un ordinateur, avec lui. Il a accepté de devenir consultant, se faisant enregistrer au passage comme auto entrepreneur.
De toutes façons, cela ne devait pas durer, il allait devenir associé sous peu. Sous peu ?
Cela valait bien un peu d’investissement de sa part. Contrairement à moi qui considère que les heures supplémentaires doivent être rémunérées (je suis assez têtue à ce niveau j’avoue), lui ne comptait pas. Ce n’est pas une façon de parler. Le premier mois, il quittait le bureau à des heures qui n’étaient même pas envisageable à mes yeux. 19h, 20h30, lundi, mardi, mercredi…
Il passait énormément de temps avec la gérante qui sans cesse venait le voir pour un oui ou pour un non. Par la suite elle s’est mise à le draguer mais j’en ai déjà parlé.
Revenons au sujet, il s’efforçait de tenir compte de toutes les remarques, oubliant qu’il avait droit à une après-midi de libre comme tout le monde. Chose étonnante quand on sait qu’il était consultant externe à l’entreprise et que par conséquent il aurait dû pouvoir lui-même choisir ses horaires.
Bref, il en faisait beaucoup, toujours serviable et disponible venant même travailler le samedi pour combler son retard (on travaille du lundi au vendredi). Il acceptait même, devant elle, que la gérante supervise son travail. Du moins elle adore jouer à l’inspectrice des travaux finis mais avant il faut que ce soit les autres qui aient fait le boulot.
Le deuxième mois, il a commencé à prendre son après-midi hebdomadaire, toujours en traînant au bureau avant de partir. Moi, je fais la tête toute l’après-midi si à midi et quart je suis encore là.
Les mois suivants, il a appris successivement que finalement il n’aurait plus 20% mais 10, avant de se voir proposer il y a un mois un CDD de six mois assorti d’une période d’essai (sans doute une innocente méconnaissance de la loi là encore) pour un salaire équivalent au SMIC.
D’après la discussion que nous avons eu à ce sujet, il prenait plutôt mal cette involution, c’est bien le mot. Il avait l’impression qu’on l’avait baladé. Il me disait déjà vouloir partir depuis un bon moment quand il y a un peu plus d’une semaine, il est tombé sur ces fameux échanges entre la gérante et l’un des associés.
Il n’a pas supporté de se voir décrit comme le larbin, l’imbécile à la botte de la gérante et je vous passe ce qui m’a été rapporté à mon propre sujet.Peut-être qu’un jour j’aurais envie d’en parler, ce n’est pas encore le cas.
Je me demandais comment on allait m’expliquer l’absence de ce collègue hier à mon retour et apparemment, il a été décidé que je n’avais pas besoin d’être mise au courant.
Silence donc, faisons comme si de rien n’était. Du moins, cela semble être la politique de la gérante et des associés. La directrice, elle, a franchement abordé le sujet avec moi à son arrivée. Elle m’a demandé si je savais et j’ai ri en répondant que oui.
Pendant deux heures et demie la gérante est restée avec lui au téléphone pour tenter de le convaincre de revenir. A midi, il m’envoyait des messages pour me dire qu’elle pouvait rêver longtemps avant de le voir remettre les pieds au bureau. Il a d’autres objectifs à présent semble-t-il.
Même la directrice ce matin m’a dit l’avoir eu au téléphone et elle pense qu’il ne changera pas d’avis. Elle est profondément affligée pour sa part. Elle n’avait pas conscience d’un tel degré de mesquinerie et de la part de sa propre fille…
Mais ça m’a soulagée de l’entendre me dire cela, énormément soulagée. Moi je savais, je savais parce que tous les jours, tous les jours j’ai l’occasion de vivre cette mesquinerie, cette méchanceté même. Je suis donc soulagée que quelqu’un d’autre ait reconnu qu’elle existe bien.
Je n’ai rien découvert avec ces mails, ils n’ont fait que confirmé tout ce que je sentais et que je savais sur ces trois personnes qui malheureusement dirigent la boîte. C’était donc bien mon jour de chance.
Peut-être que j’aurais dû essayer le loto.
« Peut-être aurais-tu pu oui. Peut-être aurais-tu gagné. », me dit soudain Lauviah.
Tu ne me dis cela que maintenant ? Heureusement qu’il est possible de jouer en ligne.
« Oui ou alors peut-être que tu vas simplement passer une belle soirée en réfléchissant au fait que le soulagement précède le changement en soi puis autour de soi.
Si ton cœur trouve la voie de la paix, profites-en pour laisser aller ce qui n’a plus lieu d’être, la rancœur, la colère, la déception, la peur également. Tu avais raison, d’autres en sont désormais conscients, tu endosses le rôle de la victime, l’une des victimes. Certes cela soulage, mais ne reste pas dans cette position, dans ton cœur.
C’est un fait tu n’as pas pu empêcher la méchanceté mais ce n’est pas pour rien que nous ne souhaitons pas que tu lises ces mails. Écoute, souviens-toi qu’il y a des gens qui t’aiment. C’est surtout cela qui importe et c’est pour cette raison que tu n’as pas besoin de jouer au loto. »
Merci Lauviah.
Bonne journée à tous
crystallia
20 septembre, 2012 à 2:59
Salut,
On passe tellement de temps au travail que c’est difficile de faire abstraction de tout ce qui s’y passe je trouve. Et puis je ne le peux pas de toute manière.
Merci à vous tous.
Bise
Camille
19 septembre, 2012 à 11:55
Et je te racontes même pas ce que j’ai eu dans la tête quand j’ai associé le terme « Lanternes » à « vessies »…
Nan … vraiment….
Camille
19 septembre, 2012 à 11:53
Sniiiiff … Quelle déception…
Quand j’ai lu « vessies », j’ai cru que tu allais nous parler d’histoire à aller faire pipi…
–>
François-xavier
19 septembre, 2012 à 9:38
Bonjour à tous, bonjour Sylvie,
Ton job me rappelle beaucoup de job que j’ai fait, mais je comprend et partage ta joie que ta souffrance soit enfin reconnue!!! Cela m’ai jamais arrivé au travail! En tout cas de ne plus a vivre cela est un pure plaisir! Quelle bonheur d’être son propre chef et surtout de faire ce que l’on aime, c’est tellement gratifiant.
En tout cas si demain tu décidais de t’installer et de mettre ton don au service des autres à pleins temps, je suis sur que tu y arriverais sans encombre, et sache que ici (en vendée st gilles croix de vie) tu serais la bien venue, car un magasin bio pour lequel je travail (j’y fait des consultations) cherche d’autre personnes comme toi!!!! hihihi!
Bref belle journée à tous!
shaka
19 septembre, 2012 à 6:08
ps (je m’excuse du double) : s’il y a bien une chose que j’ai retenu des leçons de mon prof de coran à l’époque c’est qu’on dit plus précisément « assalamou aleikoum » parcequ’en fait en abrégeant on déforme la phrase et en fait on insulte la personne lol.
c’était la minute culture G pour se la péter en société
shaka
19 septembre, 2012 à 6:02
« coucou je viens travailler » MDEIR j’ai failli me renverser mon lait chaud dessus.
merci à toi…nico (si j’ai bonne mémoire…bon d’accord j’ai triché en cherchant ton nom sur le forum :p)
Le Pèlerin
19 septembre, 2012 à 5:11
Salam alikoum !
Mais c’est quoi ce message Mille Dieu, on dirait que tu baisses la tête à mesure que tu écris lol !
Arreteeees, roooooo, Sylvie ^^ mdr, qu’es que tu en as à faire des can can et des histoires dans ton boulot, le boulot c’est pas la vie ! Ta vie elle est apres, le boulot, c’est juste une somme d’argent pour te permettre de faire ce que tu veux dans ta vie. Te prend pas le choux, sans déconné, allez sylvie, du punch. Untel, ou untel à parlé de ci ou de ca, et alors, qu’es que tu en as à faire ! Pfiou lol, te prend pas le choux pour un boulot hein, fait ta vie et basta lol, tu arrives et tu fais « coucou je viens travailler » , et voila ^^. Allez sylvie, de la pêche (pas le fruit hein ^^), de l’entrain, du moral et beaucoup de lumiere en toi, irradie moi tout ce que tu vies de Lumière ! Allez . Dis nous, sur quoi tu es en ce moment comme jeux vidéo, comme livre, comme création artistique, es que tu as fais un poutous à tes proches, es ce que tu y a pensé ? ^^ Va leur faire un bisou d’amour à ce que tu aimes, ta maman, ton papa, ton frère, ta sœur etc…, elle est là la vie, dans l’amour et la joie ! T’as de la chance, je suis en forme donc je t’en donne, et je vous en donne à tous ! Sylvie, vous tous, il y a une phrase, une expression que j’ai inventé quand j’étais au collège, j’ai dis un jour : » Chantons, dansons et rions » Modfiez par ce que vous voulez.
Des bisous à vous tous, et à toi aussi sylvie.
Es ce que tu sais ce que ca veux dire « Salam alikoum », ca veut dire que la paix sois sur toi, alors je te le dis, que la paix soit sur toi !
à bientot
shaka
19 septembre, 2012 à 3:27
Salut,
c’est marrant, c’est comme si dans chaque entreprise il fallait un petit boss sadique pour emmerder les autres. sinon le paysage de la boite n’est pas complet. je me demande si moi aussi j’aurais à vivre ça lol. ma mère quand à elle a quitté un boss sadique pour en trouver un autre lol. ça fait peut être partie des trucs par lesquels on doit passer.
le lotto…avant j’avais prit à moitié la résolution de jouer 50% de mon futur salaire tous les mois en mode quitte ou double, pacha ou tant pis. quelle ineptie.
enfin…
bonne journée