Bonjour à tous,
Aujourd’hui mes guides me demandent ce que je pense de la date de la fin de notre beau monde. Mais je n’en pense rien, je ne crois pas à la fin du monde.
Je m’intéresse davantage à ces douze jours de congés qu’il me reste et que je n’ai pas encore posés. Cette fois il faut que je m’organise bien, la voisine par exemple va à St Martin faire du shopping.
Je crois que moi aussi j’apprécierais St Martin.
« Pourquoi tu ne vas pas passer quelques jours chez l’une de tes tantes ? », me demande Lauviah.
Parce que je dois prendre ces congés avant le 30/04 et que je me suis plutôt bien habituée à la vie sans hiver. Maintenant, je pourrais aller les voir l’été prochain oui, ça me plairait bien.
« Un déménagement peut faire penser à la fin d’un monde non ? Ou une expulsion. »
Superbes exemples.
« Une vie sans hiver, une utopie bien humaine. Dans la vie, tous au long de la vie, les saisons se succèdent. Certaines durent plus longtemps que d’autres, mais nul ne connaît le printemps éternel. Par contre, il est possible d’apprendre à aimer chaque saison. Pourquoi n’aimes-tu pas l’hiver, ma douce enfant ? »
Parce qu’il fait froid.
« D’un froid égal toute la saison durant ? »
Non, ça dépend des jours évidemment.
« Redoutais-tu l’hiver à Marseille ? »
Non, mais je redoutais la différence de température entre Marseille, sur le littoral et Aix dans les terres. Parfois je sortais le matin, à Marseille, et je me disais qu’il faisait bon, que la journée serait belle.
Puis je prenais le car pour aller à la fac et quand j’arrivais sur Aix, je maudissais le ciel. Une légende sournoise raconte qu’il n’y a que deux degrés de moins l’hiver entre Marseille et Aix. Ce serait bien agréable ! Heureusement qu’il y a nettement moins de vent à Aix.
« Et en Normandie ? »
Ne m’en parle même pas. Cette année ou ma tante nous a invités, nous sommes tous tombés malades les uns après les autres, il faisait tellement froid, je n’ai pas compris.
En même temps en Normandie même les étés peuvent être difficiles, j’ai pu m’en rendre compte…
« Et là où tu as grandi et où vivent encore certaines de tes tantes ? »
C’est tellement loin aujourd’hui, j’avais seize ans quand on est parti. Ma première fin du monde lol.
« Tu ne te souviens pas des hivers ? »
Non, pas spécialement.
« Certaines de tes anciennes camarades t’ont retrouvées sur Facebook. »
Oui, ça me fait plaisir de les voir adultes, ça fait drôle aussi. Il y en a que je connais depuis l’école maternelle.
« Que de la joie, des souvenirs heureux et agréables n’est-ce pas ? »
Oui c’est vrai, tout à fait.
« Tu as eu une enfance heureuse. Tu te sentais bien dans ton environnement. D’où cette sensation de fin du monde quand vous avez déménagés. Aujourd’hui, comment serait vécu un nouveau déménagement ? »
Bien je pense, aujourd’hui j’ai compris que l’on peut être heureux partout. Il faut se donner une chance d’aimer un nouvel environnement.
« Donc après la fin du monde, le recommencement ? »
Exactement, il faut aller de l’avant.
« Est-ce toujours facile ? »
Non, ça dépend de notre état d’esprit, de notre façon de nous voir et de voir le monde. En clair si on a le sentiment que le meilleur environnement possible est un aquarium limité et minuscule, ce que je pensais à seize ans, on est mal.
Il faut avoir l’esprit ouvert pour que les choses se passent bien. Être prêt à accepter ce qui est ou ce qui se présente à soi.
« Une crise d’appendicite à deux semaines de noël. »
Lol, justement l’année de mes seize ans. La bonne nouvelle c’est que ça ne risque pas de se reproduire.
« Accepter ce qui est n’est pas ce que tu fais le mieux, jusqu’à aujourd’hui. Tu es une forte tête, maligne, mais forte tête.
Quand ce qui se présente à toi ne te plait pas, tu cherches un moyen de le transformer. »
Tout le monde n’agit pas ainsi ? Comment font les gens quand les choses ne leur plaisent pas ?
« Il essayent d’éviter les avertissements au travail. »
Franchement, j’ai juste dit ce que je pensais.
« Avant de réaliser que tu peux t’y prendre autrement pour manifester ton mécontentement. »
Je suis obligée de m’exprimer d’une façon ou d’une autre. Je ne peux pas rester là à faire le dos rond, je ne sais pas faire ça. Je ne peux pas.
« Tu vas créer le blog de cuisine ? »
Pourquoi pas, j’y réfléchis, je pense que ça me plairait.
« Parce qu’il serait dommage de se priver de bonnes choses pour des problèmes d’intolérances alimentaires. »
Là où il y a de la gêne il n’y a pas de plaisir.
« Toujours à chercher une voie, un chemin parmi les ronces parfois…
Quand tu ne coupes pas les ronces au sécateur. »
Il faut ce qu’il faut.
« Sérieusement. »
Oui ?
« Et si tu te contentais d’attendre la fin du monde pour une fois ? Si tu attendais qu’une porte s’ouvre ? Peut-être que la fin d’un monde, parfois, permet l’avènement d’un monde meilleur. »
Comme dans les films Disney ?
« Pourquoi une telle ironie ? Regarde autour de toi, ça peut arriver. Ça t’est arrivé. Ça pourrait se reproduire. Sur un plan différent. Mais alors, tu pourrais ne même pas te rendre compte de l’écroulement de ton monde.
Tu verras bien, longtemps après coup. »
Après coup…
« Pourquoi pas ? Passe une belle soirée. »
Merci à toi.
Bonne journée à tous
Yahadefendirive
29 novembre, 2012 à 22:22
Quand tu en a vecu une vraie, peux tu pretendre ignorer cette option ?
Moi je ne peux plus pretendre douter ou ignorer, mais il ne sert a rien d’avoir peur.
Vivons.
Camille
29 novembre, 2012 à 14:36
ahhhhh moi la fin du monde, c’est un monde sans fraises…….
qu’est ce que je ferai sans fraises ?….
Je jeterai peut être mon dévolu sur les framboises alors….. tiens je me demande bien !
Bises
François-xavier
29 novembre, 2012 à 11:38
Bonjour Sylvie, Bonjour Camille,
J’avoue et je partage ta douleur!!! Le mot Apocalypse veut dire révélation enlever le voile, finis le temps des illusions, voici ce qu’est pour moi la fin du monde!!!! Et vue ce que m’a apporté ma dernière fin du monde, j’ai hâte de connaitre la prochaine, car certes on souffre terriblement, mais franchement qu’elle cadeau derrière, de plus maintenant je ne vois plus la souffrance, la difficulté comme quelque chose de négatif, et quand les choses arrivent, même si je ne les souhaitais pas je les accueilles avec joies, car je sais que je vais apprendre quelque chose de nouveau qui va m’aider à aider!!!
Gros bisous
crystallia
29 novembre, 2012 à 11:09
Ah Camille, je comprends.
Bise
lapriereducompositeur
29 novembre, 2012 à 5:39
Ouais les déménagements c’est une fin du monde.
Les ruptures aussi…
Le problème c’est surtout quand on cumule les deux… -_-
Moi j’ai trop souvent des fins du monde je trouve hein. Une vraie, ce serait pas tellement pire.
Bisous bisous