Bonjour à tous,
Bon il faut que je commence par avouer une vilaine chose, je vous ai joué un petit tour, un tout petit.
Un peu comme ma prof de droit international public en troisième année. C’était en 2001 et la rentrée avait eu lieu quelques temps après le 11 septembre. Elle nous a alors avoué que devant l’ampleur d’un tel évènement sur le plan du droit international, elle avait décidé de jeter à la poubelle le cours qu’elle avait initialement projeté de nous enseigner.
Elle nous a ensuite fait une proposition, ou elle allait le récupérer, ou elle nous faisait un cours sur mesure, au jour le jour, en relation directe avec l’actualité.
Devinez ce que les idiots que nous étions avions choisi à l’unanimité. C’est qu’en droit, nous avions tellement l’habitude des cours académiques, nous avons donc accueilli cette offre avec l’espoir de voir enfin autre chose. Quelle erreur fatale !
Un cours détaché de tout ce qu’on pouvait trouver dans les livres, des travaux dirigés (oui, j’avais aussi choisi cette matière en TD) qui eux en revanche sollicitaient des connaissances que du coup nous devions aller chercher nous-mêmes et un examen du premier semestre « innovant » lui aussi ont eu raison de notre enthousiasme. Imaginez plutôt, voici quelle était la consigne de l’unique exercice de cet examen de trois heures « Koffi Annan vient trouver le spécialiste en droit international que vous êtes afin que vous le conseilliez au mieux dans telle situation… »
Les piètres résultats obtenus par la majorité d’entre nous ont finalement convaincu la prof qu’une approche un peu plus formelle serait préférable pour l’examen du second semestre. Heureusement.
Néanmoins, elle n’avait pas renoncé pour autant à ses cours en lien direct avec l’actualité. Toutefois un jour, en ayant assez de voir toujours le même groupe d’étudiants discuter gaiement dans le fond de l’amphithéâtre, elle a expliqué que RIEN de ce que nous avions pris la peine de noter depuis le début du semestre ne nous serait utile pour l’examen et que d’ailleurs, nous pourrions même si nous le souhaitions, zapper son cours. Cela ne nous serait pas dommageable, a-t-elle ajouté.
Cette fois-ci laissez-moi vous dire que j’ai fait le bon choix. Je l’ai même conforté en ne révisant que ce que nous avions étudié en TD pour l’examen et j’ai pu avoir une bonne note.
Non je n’ai plus jamais cherché à savoir ce que la prof avait pu raconter en cours, pour quoi faire ? Pour ma culture personnelle ? Cela aurait pu être une idée. Néanmoins j’avais eu le temps de me rendre compte que l’aspect politique, très présent dans le droit international public, ne me plaisait pas et je ne comptais pas aller plus avant dans cette voie.
Quel rapport avec les deux propositions que je vous ai soumises ? Eh bien, peut-être qu’au fond, le choix idéal était le petit chat plus que le repas ou l’aventure amoureuse.
Avouez que vous trouvez ça drôle ? Non ? Bon, peut-être ressentez-vous la même chose que moi lorsque la prof nous a gentiment avoué que ce qu’elle nous enseignait ne nous servirait à rien pour l’examen.
Je vais m’abstenir de vous la jouer, ce qui compte c’est ceci cela…
Je vais plutôt vous rappeler que dans la vie, il y a toujours plus de deux choix. Moi par exemple, je n’ai jamais aimé faire mes devoirs. En TD de droit international public, on avait souvent des plaquettes de cinquante mille pages à lire, j’exagère à peine je vous assure. Surtout qu’il ne suffisait pas de lire, il fallait aussi répondre aux questions et on n’avait pas qu’un seul TD à assurer.
Eh bien, un jour j’ai suggéré à une copine de faire chacune la moitié du travail au lieu d’être deux à bûcher sur la totalité. Un choix que nous n’avons regretté ni l’une ni l’autre. Comment ça c’est le pire exemple que je pouvais prendre ? Ce que je vois, moi, c’est que chacune y trouvait son compte.
« Oui, oui, ce n’est pas mal du tout, toutefois, ces exemples ne mettent pas suffisamment l’accent sur le point important de cet enseignement qui est que le choix idéal n’est pas dicté par la nécessité, contrairement aux apparences. Il est dicté par une conscience calme, qui s’exprime en accord avec tout ce que vous êtes. D’où l’image du petit chat, pas assez mise en avant ici. Pas mal mais peut mieux faire petite Sylvie. », me dit Sammael.
Lol ! Merci à toi.
Bonne journée à tous
crystallia
15 décembre, 2012 à 2:30
Salut à tous,
Seeker, Mais !!!
Shaka, refais-le moi en français s’il te plait.
Isabelle, je suis bien d’accord !
Merci à vous et à tous ceux qui ont répondu.
Bise
Seeker
14 décembre, 2012 à 23:34
Coucou,
Alors, c’est qui le vilain, moche, pas beau et méchant ?
Biz
Camille
14 décembre, 2012 à 14:28
LOL
Et Sylvie s’amuse… huhuhu
Imaginez le choix terrible de choisir entre une paire de chaussure ou un joli sac ? lol
Mais que fera-t-elle ? ….. mdr
Merci de me faire rire.
Bises
shaka
14 décembre, 2012 à 14:20
J’aimerais quand même dire que l’option du chat ne règle toujours pas le problème repas/aventure qui reste entier. le chat est donc la constante de l’équation et il suffit de dériver pour se rendre compte que cette constante disparaît :s
bon d’accord je sors ->
Isabelle
14 décembre, 2012 à 13:23
Coucou sylvie
Ça explique donc que je n’avais envie ni de l’un ni de l’autre …. Quoi que un bon repas avec quelqu’un qui nous aime( le chat) me semble être intéressant
J’ai eu un chat qui ne mangeait que quand on le caressait , elle s’appelait grisou et était très spéciale.
Comme quoi l’amour est où l’on ne se doute pas…
Bises
Alexandra
14 décembre, 2012 à 10:27
Quelle coquine cette Sylvie ! j’avoue que je m’y étais laissée prendre aussi, en choisissant l’aventure amoureuse.
Mais le petit chat c’est bien aussi !
Gros bisous à toi
Yahadefendirive
14 décembre, 2012 à 10:24
Voila, deux alternatives, ce n’est pas le Choix.
Cécile
14 décembre, 2012 à 9:47
Bonjour et merci pour cet enseignement plein de sagesse !!
shaka
14 décembre, 2012 à 8:48
Salut,
Lol ! Bon j’ai baissé ma garde j’avoue que celle-là je m’y attendait pas. Pourtant je devrais avoir l’habitude avec toi et tes guides
Merci d’avoir pris le temps de transmettre cet enseignement juteux au demeurant.
Nicolas
14 décembre, 2012 à 6:14
Salut : )
Et si la véritable réponse s’était de ne pas réfléchir, mais plutôt de se laissé porter. La personnalité agit dans la réflexion et créé toujours de la destruction, y a qu’a voir le monde où nous vivons. Tendis que la divinité : notre cœur, est toujours illogique et nous donne ce qu’il y a de meilleur pour sois. Moi, je me laisse porté facilement vois tu, on m’a eu dit que je me laissai vivre beaucoup trop. Je ne suis jamais totalement là non plus. Je ne suis jamais concentré sur ce que je fais, en fait je créé souvent ma vie sur de l’illogique, une pensée qui me vient sur le moment, et souvent les gens m’arrêtent en me demandant pourquoi je fais ça, dernièrement on m’a dit que j’étais fou. C’est là qu’est la chose, ont devrait toujours créer, sans réfléchir, juste en étant.
Les choix, c’est à nous de nous les créé, et il peut y avoir à l’infini…. : )
J’ai plus le temps de développer, faut que je parte lol. Passionnant !
bye, @